Aires urbaines BFC
Des axes de développement pour une région en quête de métropole
En Bourgogne-Franche-Comté, les aires urbaines de Dijon et Besançon sont au cœur d’un réseau d’échanges et participent au développement économique. Chalon sur Saône, Dole, Vesoul, Lons-le-Saunier, Montceaux les Mines, le Creusot, Beaune et Pontarlier, mais aussi Montbéliard, Belfort... représentent autant d’aires urbaines qui participent au dynamisme régional.

Les seize aires urbaines de Bourgogne-Franche-Comté tissent des relations entre elles, mais aussi avec des aires urbaines extérieures à la région. Ces échanges, évalués à travers la mobilité des personnes et les liens économiques qu’entretiennent entre eux ces territoires, favorisent les mises en réseau. Ces seize aires urbaines définies comme les aires d’influence de pôles urbains offrant au moins 10 000 emplois, regroupent 61% de la population et 67% de l’emploi.
Près de 320 000 actifs se déplacent chaque jour au sein de leur aire urbaine, de leur commune de résidence à leur commune de travail. Plus de 36 000 actifs sont aussi appelés à travailler dans une autre aire urbaine que de celle de leur résidence, 11 600 viennent d’une autre région et 19 200 sortent de Bourgogne-Franche-Comté. Ainsi, l’aire industrielle de Montbéliard est très liée à celle de Belfort, plus tertiaire, qui échange également avec Mulhouse. Sens et Auxerre sont davantage tournée vers Paris, Mâcon vers Lyon, Nevers entretient des liens avec Paris et Clermont-Ferrand, Pontarlier et Montbéliard ont par ailleurs des relations économiques fortes avec la Suisse. 7 200 actifs habitant une aire urbaine de la région travaillent en Suisse. Ces déplacement quotidiens constituent de fait des leviers de développement économiques en rapprochant actifs et emplois et en infuant sur l’offre de services.
De nombreux échanges de population entre aires urbaines
Les aires urbaines de Dijon et Besançon sont les plus peuplées de la grande région BFC. Elles constituent aussi les deux pôles économiques majeurs de la Région, avec de nombreux actifs. Une zone d’échanges préférentiels interconnecte Dijon, Beaune et Chalon-sur-Saône, trois aires urbaines qui résistent plutôt bien à la crise économique ; où la population est en croissance et les emplois nombreux et diversifiés. Dans le sens Beaune-Dijon, comme dans l’autre sens, les migrations alternantes concernent environ 1 400 personnes. Entre Beaune et chalon-sur-Saône, elles sont plus limitées : 750 dans le sens Nord-Sud, 600 en sens inverse. Au total, 12% des emplois de l’aire urbaine de Beaune sont occupés par des actifs résidant dans les deux aires urbaines voisines, avec 33% d’emplois qualifiés, donc porteurs de croissance.
Du fait des distances à parcourir, la voiture est le mode de transport privilégié dans les échanges avec l’aire de Beaune. Les transports en commun sont plus sollicités entre Dijon et Chalon-sur-Saône (28%). Les liens sont plus lâches entre Dijon et les aires plus éloignées de Nevers, Sens, Mâcon et Auxerre. L’aire urbaine de Besançon anime un réseau en étoile avec celle de Vesoul, Dole, Pontarlier et Lons-le-Saunier. Plus d’un millier d’actifs se déplacent ainsi chaque jour dans un sens comme dans l’autre entre Besançon et Vesoul, entre Besançon et Dole. Ces déplacements domicile-travail dessinent des liens économiques quotidiens entre les aires urbaines.
Un réseau métropolitain de dix aires urbaines
Des infrastructures de transport développées s’appuyant sur un axe autoroutier, un réseau TER cadencé et une ligne ferrée grande vitesse permettent de relier rapidement Dijon à Besançon. Les migrations alternantes sont pourtant limitées entre les deux villes, de même que les liens économiques entre entreprises multi-établissements. Pourtant, renforcer les liens entre Dijon et Besançon revêt une importance stratégique en Bourgogne-Franche-Comté. La région n’a pas de métropole, au sens d’une agglomération de taille suffisante pour insuffler une dynamique économique lui permettant de se positionner à l’échelle nationale et à l’échelle européenne.
Un fonctionnement en réseau permettrait d’atteindre cette taille critique, de développer une économie de l’innovation s’appuyant sur des partenaires économiques, sociaux, scientifiques et universitaires. Le pôle de compétitivité Vitagora, préfigure une telle dynamique, comme la communauté d’universités et d’établissement «Université Bourgogne-Franche-Comté».
Un réseau métropolitain prenant appui sur les aires urbaines de Dijon et Besançon se profile : le système régional apparaît comme une structure ramifiée de l’aire urbaine de Besançon, elle-même associée à Vesoul, Pontarlier et Lons-le-Saunier, par son réseau en étoile à celle de Chalon-sur-Saône et par l’axe Dijon-Beaune. à ce réseau se raccroche les aires de Montceau-les-Mines et Le Creusot, connectées à Chalon-sur-Saône, pour au final, former un système métropolitain constitué de dix aires urbaines peuplées d’un million d’habitants, soit plus du tiers des habitants de la région, concentrant plus de 470 000 emplois.
Au Nord-Est, les échanges sont importants entre Belfort et Montbéliard, mais ces deux aires urbaines ont été très touchées par la crise économique, impactant cette dynamique économique.
Les autres aires urbaines de Bourgogne-Franche-Comté, assez excentrées géographiquement, sont plus tournées vers l’extérieur et donc déconnectées des aires urbaines régionales. Sens et Auxerre se tournent vers Paris, Mâcon vers Lyon et Nevers entretient encore moins de liens avec les autres aires urbaines régionales.
Les mobilités domicile-travail s’effectuent en direction de Paris, Moulins et Bourges, mais elles concernent de faibles effectifs (150 à 400 personnes). L’aire de Pontarlier bénéficie de sa proximité avec la Suisse. En dépit de leur position centrale au sein de la région, les aires de Dijon et Besançon sont aussi tournées vers l’extérieur, subissant l’attractivité de Paris et de Lyon. Les tissus économiques dijonnais et bisontins sont très dépendants des sièges sociaux parisiens.
Près de 320 000 actifs se déplacent chaque jour au sein de leur aire urbaine, de leur commune de résidence à leur commune de travail. Plus de 36 000 actifs sont aussi appelés à travailler dans une autre aire urbaine que de celle de leur résidence, 11 600 viennent d’une autre région et 19 200 sortent de Bourgogne-Franche-Comté. Ainsi, l’aire industrielle de Montbéliard est très liée à celle de Belfort, plus tertiaire, qui échange également avec Mulhouse. Sens et Auxerre sont davantage tournée vers Paris, Mâcon vers Lyon, Nevers entretient des liens avec Paris et Clermont-Ferrand, Pontarlier et Montbéliard ont par ailleurs des relations économiques fortes avec la Suisse. 7 200 actifs habitant une aire urbaine de la région travaillent en Suisse. Ces déplacement quotidiens constituent de fait des leviers de développement économiques en rapprochant actifs et emplois et en infuant sur l’offre de services.
De nombreux échanges de population entre aires urbaines
Les aires urbaines de Dijon et Besançon sont les plus peuplées de la grande région BFC. Elles constituent aussi les deux pôles économiques majeurs de la Région, avec de nombreux actifs. Une zone d’échanges préférentiels interconnecte Dijon, Beaune et Chalon-sur-Saône, trois aires urbaines qui résistent plutôt bien à la crise économique ; où la population est en croissance et les emplois nombreux et diversifiés. Dans le sens Beaune-Dijon, comme dans l’autre sens, les migrations alternantes concernent environ 1 400 personnes. Entre Beaune et chalon-sur-Saône, elles sont plus limitées : 750 dans le sens Nord-Sud, 600 en sens inverse. Au total, 12% des emplois de l’aire urbaine de Beaune sont occupés par des actifs résidant dans les deux aires urbaines voisines, avec 33% d’emplois qualifiés, donc porteurs de croissance.
Du fait des distances à parcourir, la voiture est le mode de transport privilégié dans les échanges avec l’aire de Beaune. Les transports en commun sont plus sollicités entre Dijon et Chalon-sur-Saône (28%). Les liens sont plus lâches entre Dijon et les aires plus éloignées de Nevers, Sens, Mâcon et Auxerre. L’aire urbaine de Besançon anime un réseau en étoile avec celle de Vesoul, Dole, Pontarlier et Lons-le-Saunier. Plus d’un millier d’actifs se déplacent ainsi chaque jour dans un sens comme dans l’autre entre Besançon et Vesoul, entre Besançon et Dole. Ces déplacements domicile-travail dessinent des liens économiques quotidiens entre les aires urbaines.
Un réseau métropolitain de dix aires urbaines
Des infrastructures de transport développées s’appuyant sur un axe autoroutier, un réseau TER cadencé et une ligne ferrée grande vitesse permettent de relier rapidement Dijon à Besançon. Les migrations alternantes sont pourtant limitées entre les deux villes, de même que les liens économiques entre entreprises multi-établissements. Pourtant, renforcer les liens entre Dijon et Besançon revêt une importance stratégique en Bourgogne-Franche-Comté. La région n’a pas de métropole, au sens d’une agglomération de taille suffisante pour insuffler une dynamique économique lui permettant de se positionner à l’échelle nationale et à l’échelle européenne.
Un fonctionnement en réseau permettrait d’atteindre cette taille critique, de développer une économie de l’innovation s’appuyant sur des partenaires économiques, sociaux, scientifiques et universitaires. Le pôle de compétitivité Vitagora, préfigure une telle dynamique, comme la communauté d’universités et d’établissement «Université Bourgogne-Franche-Comté».
Un réseau métropolitain prenant appui sur les aires urbaines de Dijon et Besançon se profile : le système régional apparaît comme une structure ramifiée de l’aire urbaine de Besançon, elle-même associée à Vesoul, Pontarlier et Lons-le-Saunier, par son réseau en étoile à celle de Chalon-sur-Saône et par l’axe Dijon-Beaune. à ce réseau se raccroche les aires de Montceau-les-Mines et Le Creusot, connectées à Chalon-sur-Saône, pour au final, former un système métropolitain constitué de dix aires urbaines peuplées d’un million d’habitants, soit plus du tiers des habitants de la région, concentrant plus de 470 000 emplois.
Au Nord-Est, les échanges sont importants entre Belfort et Montbéliard, mais ces deux aires urbaines ont été très touchées par la crise économique, impactant cette dynamique économique.
Les autres aires urbaines de Bourgogne-Franche-Comté, assez excentrées géographiquement, sont plus tournées vers l’extérieur et donc déconnectées des aires urbaines régionales. Sens et Auxerre se tournent vers Paris, Mâcon vers Lyon et Nevers entretient encore moins de liens avec les autres aires urbaines régionales.
Les mobilités domicile-travail s’effectuent en direction de Paris, Moulins et Bourges, mais elles concernent de faibles effectifs (150 à 400 personnes). L’aire de Pontarlier bénéficie de sa proximité avec la Suisse. En dépit de leur position centrale au sein de la région, les aires de Dijon et Besançon sont aussi tournées vers l’extérieur, subissant l’attractivité de Paris et de Lyon. Les tissus économiques dijonnais et bisontins sont très dépendants des sièges sociaux parisiens.
Qu’est-ce qu’une aire urbaine ?
Une aire urbaine est un ensemble de commune composé d’un pôle urbain et d’une couronne périurbaine. Le Pôle urbain est constitué de communes présentant une continuité du bâti et comprenant au moins 10 000 emplois. La couronne périurbaine regroupe les communes qui sont sous l’influence économique du pôle urbain : son étendue est déterminée par les déplacements domicile-travail des actifs, de sorte qu’in fine, au moins 40% des actifs d’une aire urbaine résident et travaillent dans celle-ci.