Viticulture
Des alliées efficaces
Consommatrices effrénées des vers de la grappe, les chauves-souris sont de précieuses alliées pour la viticulture. D’où l’idée d’installer des nichoirs dans les vignes pour faciliter leur travail.

Auxilliaires indispensables de la chaine alimentaire pour leur consommation de moustiques et autres insectes, les chauves-souris peuvent aussi se montrer précieuses pour la filière viticole, de par leur intérêt pour les vers de la grappe. Un met de choix pour les chiroptères, qui s’accommodent bien également de cicadelles, de pyrales de la vigne et autres drosophiles suzukii Avec une efficacité redoutable, quand on sait qu’un seul animal peut ingurgiter plus de
1 500 insectes par nuit, ce qui en fait de précieux alliés pour les viticulteurs engagés en bio ou en agriculture raisonnée.
C’est le cas d’Olivier Heimbourger, vigneron à Saint-Cyr-les-Colons et adhérent à un groupe de lutte raisonnée au sein de la Chambre d’agriculture de l’Yonne, qui a installé deux nichoirs à proximité de ses vignes : «c’est pour l’instant à titre expérimental, mais l’idée est bien d’augmenter ainsi leur terrain de chasse et les rendre plus efficaces encore». Une simple boîte en bois, avec une ouverture de 15 mm, suffisante pour laisser les chauves-souris y pénétrer, mais qui en interdit l’accès aux oiseaux : «dans notre groupe, nous sommes deux à en avoir installé ici, sur la commune, mais je pense que l’an prochain, on devrait être une dizaine».
«L’idée étant de partir des zones Natura 2000 que l’on rencontre sur la commune, mais aussi à Bailly et sur les côteaux d’Irancy et d’étendre pour obtenir un maillage suffisant». Aidés en cela par la Société d’Histoire Naturelle d’Autun, qui sont en Bourgogne, les interlocuteurs référents pour tout ce qui concerne les chiroptères. Avec pour objectif de supprimer certains traitements insecticides : «notamment comme cette année, où la pression des ravageurs de la vigne étant assez faible, les chauves-souris pourraient représenter un complément de lutte particulièrement intéressant».
Une aide précieuse pour les professionnels de la vigne, qui pourrait être mise à mal par le projet de parc éolien appelé à voir le jour sur les hauteurs de Saint-Cyr-les-Colons, selon l’association «Vents contre Air», pour qui les animaux pourraient avoir à subir des collisions avec les pales, du fait d’une l’installation des mats entre la zone Natura 2000 et le vignoble. Sans compter les effets néfastes occasionnés par la surpression engendrée par les pales et qui provoque des hémorragies internes chez la chauve-souris. Les éoliennes ayant par ailleurs un pouvoir particulièrement attractif chez les pipistrelles de par leur confusion la nuit avec des arbres.
1 500 insectes par nuit, ce qui en fait de précieux alliés pour les viticulteurs engagés en bio ou en agriculture raisonnée.
C’est le cas d’Olivier Heimbourger, vigneron à Saint-Cyr-les-Colons et adhérent à un groupe de lutte raisonnée au sein de la Chambre d’agriculture de l’Yonne, qui a installé deux nichoirs à proximité de ses vignes : «c’est pour l’instant à titre expérimental, mais l’idée est bien d’augmenter ainsi leur terrain de chasse et les rendre plus efficaces encore». Une simple boîte en bois, avec une ouverture de 15 mm, suffisante pour laisser les chauves-souris y pénétrer, mais qui en interdit l’accès aux oiseaux : «dans notre groupe, nous sommes deux à en avoir installé ici, sur la commune, mais je pense que l’an prochain, on devrait être une dizaine».
«L’idée étant de partir des zones Natura 2000 que l’on rencontre sur la commune, mais aussi à Bailly et sur les côteaux d’Irancy et d’étendre pour obtenir un maillage suffisant». Aidés en cela par la Société d’Histoire Naturelle d’Autun, qui sont en Bourgogne, les interlocuteurs référents pour tout ce qui concerne les chiroptères. Avec pour objectif de supprimer certains traitements insecticides : «notamment comme cette année, où la pression des ravageurs de la vigne étant assez faible, les chauves-souris pourraient représenter un complément de lutte particulièrement intéressant».
Une aide précieuse pour les professionnels de la vigne, qui pourrait être mise à mal par le projet de parc éolien appelé à voir le jour sur les hauteurs de Saint-Cyr-les-Colons, selon l’association «Vents contre Air», pour qui les animaux pourraient avoir à subir des collisions avec les pales, du fait d’une l’installation des mats entre la zone Natura 2000 et le vignoble. Sans compter les effets néfastes occasionnés par la surpression engendrée par les pales et qui provoque des hémorragies internes chez la chauve-souris. Les éoliennes ayant par ailleurs un pouvoir particulièrement attractif chez les pipistrelles de par leur confusion la nuit avec des arbres.