Fête de l’agriculture
Dernière ligne droite
Après Moulins-sur-Ouanne en 2006 et Sementron en 2010, les Jeunes Agriculteurs du canton de Toucy ont une nouvelle fois pris en charge l’organisation de la fête de l’agriculture, qui se déroulera cette année à Lalande, le week-end prochain
Le château de paille dressé à la sortie d’Auxerre, route de Toucy, semble monter la garde, mais le royaume de Puisaye n’est pas un territoire inaccessible, loin s’en faut ! Et tout visiteur sera le bienvenu et accueilli comme tel, les 27 et 28 août prochains, pour la traditionnelle fête de l’agriculture qui se déroulera sur la commune de Lalande. L’occasion pour la trentaine d’adhérents JA du canton, de démontrer une nouvelle fois leur dynamisme et leur passion du métier, après l’édition 2010 de Sementron et celle de Moulins sur Ouanne, en 2006, restée dans toutes les mémoires, comme le rappelle le président de la fête 2016, Gwenael Laz : «il avait tellement plu l’après-midi, qu’il avait fallu pailler les parkings en catastrophe pour sortir les voitures…» Rien de comparable cette année, promis ! Le soleil a déjà été commandé…
Deux ans de préparation
Plus de deux ans que l’équipe organisatrice s’est attelée à l’ouvrage, avec à la manœuvre un noyau dur d’une dizaine d’adhérents, entrainant tout le monde dans leur sillage. L’idée de la fête est née de la volonté de Gwenael, alors président du canton, «de redonner un élan et de la cohésion à l’équipe nouvelle qui venait d’arriver, suite aux dernières élections…» Il a fallu en premier lieu, réfléchir à un lieu propice, une surface plane, susceptible d’accueillir plusieurs milliers de visiteurs et d’au moins une dizaine d’ha, accessible aux secours et pas trop éloignée des habitations : «en tenant compte de la culture précédente aussi, car avec un colza et des chaumes de 30 cm, sur que ça aurait risqué de gratter les mollets !» Une fois la parcelle sélectionnée, il a fallu s’atteler au montage du dossier sécurité : «une épreuve exigeante», se souvient l’actuel président du canton, Emilien Chesnet : «de l’administratif pur et dur, où il faut savoir mettre le bon mot au bon endroit !» Avec parfois quelques frayeurs, comme lorsque les services de la préfecture les ont informés du classement du secteur en zone Natura 2000 ! Une erreur heureusement vite rectifiée. L’actualité dramatique de ces derniers mois, imposant certaines mesures inédites : «comme d’utiliser des sacs poubelle transparents partout ou d’imposer la présence de forces de gendarmerie sur le terrain pendant toute la durée de la fête»
Aux traditionnelles animations comme le «Moiss’Batt’Cross ou le loto-bouses», viendra se greffer cette année un nouveau «défi» déjà engagé lors des éditions précédentes : «on attelle une charrue à un petit tracteur et il faut rassembler le plus de public possible, pour faire avancer le tout et labourer…» Succès populaire garanti ! Autre nouveauté, avec l‘organisation d’un «vide hangar» où se procurer du matériel d’occasion de toute sorte. Il est prévu également un labyrinthe de maïs, mais tout dépendra de Dame nature et de la météo… Sinon, il faudra l’interdire à toute personne de plus de 40 cm ! Si l’équipe d’organisateurs est solide et bien motivée, il est à noter que toute aide extérieure sera la bienvenue pendant les deux jours de la manifestation. Avis aux âmes de bonne volonté… !
Deux ans de préparation
Plus de deux ans que l’équipe organisatrice s’est attelée à l’ouvrage, avec à la manœuvre un noyau dur d’une dizaine d’adhérents, entrainant tout le monde dans leur sillage. L’idée de la fête est née de la volonté de Gwenael, alors président du canton, «de redonner un élan et de la cohésion à l’équipe nouvelle qui venait d’arriver, suite aux dernières élections…» Il a fallu en premier lieu, réfléchir à un lieu propice, une surface plane, susceptible d’accueillir plusieurs milliers de visiteurs et d’au moins une dizaine d’ha, accessible aux secours et pas trop éloignée des habitations : «en tenant compte de la culture précédente aussi, car avec un colza et des chaumes de 30 cm, sur que ça aurait risqué de gratter les mollets !» Une fois la parcelle sélectionnée, il a fallu s’atteler au montage du dossier sécurité : «une épreuve exigeante», se souvient l’actuel président du canton, Emilien Chesnet : «de l’administratif pur et dur, où il faut savoir mettre le bon mot au bon endroit !» Avec parfois quelques frayeurs, comme lorsque les services de la préfecture les ont informés du classement du secteur en zone Natura 2000 ! Une erreur heureusement vite rectifiée. L’actualité dramatique de ces derniers mois, imposant certaines mesures inédites : «comme d’utiliser des sacs poubelle transparents partout ou d’imposer la présence de forces de gendarmerie sur le terrain pendant toute la durée de la fête»
Aux traditionnelles animations comme le «Moiss’Batt’Cross ou le loto-bouses», viendra se greffer cette année un nouveau «défi» déjà engagé lors des éditions précédentes : «on attelle une charrue à un petit tracteur et il faut rassembler le plus de public possible, pour faire avancer le tout et labourer…» Succès populaire garanti ! Autre nouveauté, avec l‘organisation d’un «vide hangar» où se procurer du matériel d’occasion de toute sorte. Il est prévu également un labyrinthe de maïs, mais tout dépendra de Dame nature et de la météo… Sinon, il faudra l’interdire à toute personne de plus de 40 cm ! Si l’équipe d’organisateurs est solide et bien motivée, il est à noter que toute aide extérieure sera la bienvenue pendant les deux jours de la manifestation. Avis aux âmes de bonne volonté… !