FDSEA 89
Dernier Conseil de l'année
On a beaucoup parlé mutualisation des moyens et fusion lors du dernier Conseil d'administration de l'année de la FDSEA de l'Yonne. Que ce soit au niveau des instances syndicales départementales, des Chambres d'agriculture, ou de la Safer, l'heure est à l'économie d'échelle.
En préambule de ce dernier Conseil 2010, un bilan de la visite effectuée dans l'Yonne le 29 novembre dernier, par Henri Brichard, membre du bureau de la FNSEA : si les échanges ont donné lieux a des débats fructueux et variés, notamment le matin, à Mercy où étaient présents une quarantaine d'adhérent, un regret toutefois devant le petit nombre à s'être déplacé l'après-midi, lors de la visite chez un éleveur allaitant de l'Avallonnais.
Autre sujet évoqué : le CFA de Champignelles. La profession s'inquiète du déficit financier chronique enregistré par l'établissement depuis plusieurs années et des menaces que fait peser cette situation sur l'entité [I]«EPL des Terres de l'Yonne»[i] toute entière. Lors du dernier Conseil d'administration du lycée la Brosse, proposition a été faite, conjointement par la FDSEA, la Chambre d'agriculture et les JA, de rapatrier sur le site de Venoy les formations aujourd'hui dispensées à Champignelles. Une mesure qui, à moyen terme impliquerait la fermeture de l'établissement poyaudun. Pour le président de la Chambre d'agriculture, Gilles Abry : [I]«on ne peut vouloir maintenir globalement des outils répartis sur le département, au risque que tout ferme dans 3 ou 5 ans. L'objectif est bien, qu'on puisse maintenir un enseignement public dans l'Yonne et de bon niveau»[i]. Après délibération, le Conseil vote la décision de voir les professionnels qui siègent au Conseil d'administration du lycée la Brosse démissionner en bloc, dans le cas où les services de l'àtat désavoueraient la proposition faite.
[INTER]La mutualisation est en marche[inter]
Le projet national «terres d'Avenir» est d'orienter les Chambres d'agriculture vers une mutualisation interdépartementale au sein des régions. C'est dans ce contexte que l'on se dirige vers une fusion des Chambres de Bourgogne, même si, la volonté est bien de conserver les entités de fonctionnement départementales. Un impératif, selon Gilles Abry venu présenter le projet aux membres du Conseil, [I]«pour à la fois faire remonter les problématiques vers la région et vice versa, faire redescendre les grandes orientations régionales pour application sur le terrain»[i]. Le souci permanent, derrière cette réorganisation, étant bien de [I]«dégager de la masse salariale pour envoyer des gens travailler sur le terrain en conseils techniques ou prospectives sur l'agriculture»[i]. Le dispositif a démarré par un recadrage des services généraux et la mutualisation de certains achats et sera suivi courant 2011 par la mise en place d'un service informatique commun géré régionalement. Du côté de la FRSEA, les travaux se poursuivent, dans le même sens et avec le même objectif : rationaliser et mutualiser les fédérations départementales, afin d'obtenir de véritables économies d'échelle.
Directeur de la Safer Yonne, Joël Sabatier est venu présenter lui aussi les grandes lignes de la fusion programmée pour l'été prochain entre l'instance régionale de Bourgogne et la Safer Franche-Comté. La nouvelle zone créée comprendra au total 8 départements, pour 4,6 millions d'ha et plus de 30 000 exploitations, avec Dijon pour siège et un effectif global de 60 salariés. Un rapprochement qui aura pour conséquence de modifier le seuil de surface d'intervention de la Safer en ce qui concerne le droit de préemption, afin d'uniformiser les références entre les deux régions. Ces quelques chiffres cités par Joël Sabatier : 486 acquisitions sur l'exercice 2008/2009 pour la Safer Bourgogne, représentant 5 800 ha et 800 attributaires, dont 43% de rétrocessions destinées à l'installation.
[INTER]Le département de l'Yonne 100% Télépac ?[inter]
Les réunions cantonales vont s'enchaîner en janvier. Le président Francis Letellier rappelle que ces réunions sont un réel lieu d'échanges et de débats, où chaque adhérent peut s'exprimer en toute liberté et faire valoir ses idées. Autre point évoqué en Conseil : l'expérimentation menée par le ministère de l'agriculture pour inciter tous les agriculteurs de l'Yonne à effectuer leur déclarations PAC exclusivement par Internet, dès cette année. Si le Conseil se déclare majoritairement favorable au projet, la FDSEA reste vigilante et veillera à ce que personne ne soit lésée, rappelant que : [I]«on ne pourra s'engager dans le [I]«zéro papier» [i]que si les zones blanches présentes sur le département disparaissent et sous réserve d'un engagement de la DDT à accompagner les personnes qui, d'une manière ou d'autre ne pourront le faire de façon numérique»[i]. Première réunion de coordination cette semaine organisée par la préfecture de l'Yonne, sous l'égide de son secrétaire général, Patrick Bouchardon.
Autre sujet évoqué : le CFA de Champignelles. La profession s'inquiète du déficit financier chronique enregistré par l'établissement depuis plusieurs années et des menaces que fait peser cette situation sur l'entité [I]«EPL des Terres de l'Yonne»[i] toute entière. Lors du dernier Conseil d'administration du lycée la Brosse, proposition a été faite, conjointement par la FDSEA, la Chambre d'agriculture et les JA, de rapatrier sur le site de Venoy les formations aujourd'hui dispensées à Champignelles. Une mesure qui, à moyen terme impliquerait la fermeture de l'établissement poyaudun. Pour le président de la Chambre d'agriculture, Gilles Abry : [I]«on ne peut vouloir maintenir globalement des outils répartis sur le département, au risque que tout ferme dans 3 ou 5 ans. L'objectif est bien, qu'on puisse maintenir un enseignement public dans l'Yonne et de bon niveau»[i]. Après délibération, le Conseil vote la décision de voir les professionnels qui siègent au Conseil d'administration du lycée la Brosse démissionner en bloc, dans le cas où les services de l'àtat désavoueraient la proposition faite.
[INTER]La mutualisation est en marche[inter]
Le projet national «terres d'Avenir» est d'orienter les Chambres d'agriculture vers une mutualisation interdépartementale au sein des régions. C'est dans ce contexte que l'on se dirige vers une fusion des Chambres de Bourgogne, même si, la volonté est bien de conserver les entités de fonctionnement départementales. Un impératif, selon Gilles Abry venu présenter le projet aux membres du Conseil, [I]«pour à la fois faire remonter les problématiques vers la région et vice versa, faire redescendre les grandes orientations régionales pour application sur le terrain»[i]. Le souci permanent, derrière cette réorganisation, étant bien de [I]«dégager de la masse salariale pour envoyer des gens travailler sur le terrain en conseils techniques ou prospectives sur l'agriculture»[i]. Le dispositif a démarré par un recadrage des services généraux et la mutualisation de certains achats et sera suivi courant 2011 par la mise en place d'un service informatique commun géré régionalement. Du côté de la FRSEA, les travaux se poursuivent, dans le même sens et avec le même objectif : rationaliser et mutualiser les fédérations départementales, afin d'obtenir de véritables économies d'échelle.
Directeur de la Safer Yonne, Joël Sabatier est venu présenter lui aussi les grandes lignes de la fusion programmée pour l'été prochain entre l'instance régionale de Bourgogne et la Safer Franche-Comté. La nouvelle zone créée comprendra au total 8 départements, pour 4,6 millions d'ha et plus de 30 000 exploitations, avec Dijon pour siège et un effectif global de 60 salariés. Un rapprochement qui aura pour conséquence de modifier le seuil de surface d'intervention de la Safer en ce qui concerne le droit de préemption, afin d'uniformiser les références entre les deux régions. Ces quelques chiffres cités par Joël Sabatier : 486 acquisitions sur l'exercice 2008/2009 pour la Safer Bourgogne, représentant 5 800 ha et 800 attributaires, dont 43% de rétrocessions destinées à l'installation.
[INTER]Le département de l'Yonne 100% Télépac ?[inter]
Les réunions cantonales vont s'enchaîner en janvier. Le président Francis Letellier rappelle que ces réunions sont un réel lieu d'échanges et de débats, où chaque adhérent peut s'exprimer en toute liberté et faire valoir ses idées. Autre point évoqué en Conseil : l'expérimentation menée par le ministère de l'agriculture pour inciter tous les agriculteurs de l'Yonne à effectuer leur déclarations PAC exclusivement par Internet, dès cette année. Si le Conseil se déclare majoritairement favorable au projet, la FDSEA reste vigilante et veillera à ce que personne ne soit lésée, rappelant que : [I]«on ne pourra s'engager dans le [I]«zéro papier» [i]que si les zones blanches présentes sur le département disparaissent et sous réserve d'un engagement de la DDT à accompagner les personnes qui, d'une manière ou d'autre ne pourront le faire de façon numérique»[i]. Première réunion de coordination cette semaine organisée par la préfecture de l'Yonne, sous l'égide de son secrétaire général, Patrick Bouchardon.
