JA 89
Demain je serai agriculteur…
Agriculteur pourquoi pas toi… ? Dans le cadre de la journée régionale du renouvellement des générations en agriculture, les JA se sont mobilisés ce samedi à Avallon, pour faire découvrir au grand public et notamment aux plus jeunes, tout ce que l’agriculture offre en terme d’emplois.
Il y avait comme un air de «mini» salon de l’Agriculture, ce samedi à Avallon, à l’ombre de la statue de Vauban. Les Jeunes Agriculteurs avaient investi la place des Terreaux, pour une opération communication à l’attention du grand public, dans le cadre de la journée bourguignonne du renouvellement des générations. Mini ferme, produits du terroir, dégustations, animations pour les enfants, stand d’informations… tout était réuni pour entamer un dialogue avec les citoyens et pourquoi pas, faire naître des vocations parmi les plus jeunes. L’occasion également de montrer que le métier d’agriculteur peut être possible, hors de tout cadre familial, grâce à l’accompagnement personnalisé mis en place par jeunes Agriculteurs.
Le renouvellement des générations en agriculture passe aussi, souligne Samuel Legrand, président de JA Bourgogne, par une sensibilisation des cédants : «car sans eux, on n’installera pas demain ! Mais il est important que les anciens prennent conscience que par delà le voisinage et l’agrandissement, un jeune porteur de projet peut apporter une seconde vie à son exploitation…» Rappelant qu’aujourd’hui, un jeune sur trois installé, l’était hors cadre familial : «nous sommes entrés dans une société où l’on fait vraiment le choix de son métier et il y a de la place pour tout le monde aujourd’hui dans le monde agricole, pas seulement les «fils ou filles de…»
300 installations pour 750 départs
La sensibilisation d’un jeune public s’opérant également par des visites scolaires sur les exploitations. Mais comment inciter de jeunes agriculteurs à s’installer, selon le président bourguignon, «face à toutes ces contraintes tant administratives qu’environnementales qui sont autant de freins à l’installation, notamment pour les porteurs de projet de diversification…» De citer pour exemple les collègues francs-comtois rencontrés la veille à l’AG de JA 89, confrontés au paradoxe d’habitants fiers de leur saucisse de Morteau, mais peu enclins à voir s’installer des élevages de porcs dans la région…
Quelques élus présents à l’heure de l’inauguration, parmi lesquels le président du Conseil général de l’Yonne, André Villiers, lui-même éleveur, qui a rappelé qu’entre 2000 et 2010, le nombre d’éleveurs laitiers sur le département avait diminué de 40% et le cheptel dans le même temps, de 20%, «alors que l’Yonne est dotée d’infrastructures en matière d’industries agroalimentaires de premier plan, que ce soit dans le domaine coopératif ou industriel…» Reconnaissant qu’en certaines parties du territoire, «on était confronté à de réelles difficultés, dès lors qu’on faisait le choix de s’installer en agriculture», l’ancien maire de Vézelay s’est voulu catégorique : «s’il n’est pas question d’installer des éoliennes à côté de Vézelay, y installer un bâtiment d’élevage à proximité, me paraît tout à fait légitime et je le dis avec force…» Ce chiffre rappelé en écho par Loïc Guyard, en charge de l’installation à JA 89 : «à l’échelle de la Bourgogne, le renouvellement des générations en agriculture se traduit par 300 installations à l’année pour 750 départs…» Cherchez l’erreur !
Le renouvellement des générations en agriculture passe aussi, souligne Samuel Legrand, président de JA Bourgogne, par une sensibilisation des cédants : «car sans eux, on n’installera pas demain ! Mais il est important que les anciens prennent conscience que par delà le voisinage et l’agrandissement, un jeune porteur de projet peut apporter une seconde vie à son exploitation…» Rappelant qu’aujourd’hui, un jeune sur trois installé, l’était hors cadre familial : «nous sommes entrés dans une société où l’on fait vraiment le choix de son métier et il y a de la place pour tout le monde aujourd’hui dans le monde agricole, pas seulement les «fils ou filles de…»
300 installations pour 750 départs
La sensibilisation d’un jeune public s’opérant également par des visites scolaires sur les exploitations. Mais comment inciter de jeunes agriculteurs à s’installer, selon le président bourguignon, «face à toutes ces contraintes tant administratives qu’environnementales qui sont autant de freins à l’installation, notamment pour les porteurs de projet de diversification…» De citer pour exemple les collègues francs-comtois rencontrés la veille à l’AG de JA 89, confrontés au paradoxe d’habitants fiers de leur saucisse de Morteau, mais peu enclins à voir s’installer des élevages de porcs dans la région…
Quelques élus présents à l’heure de l’inauguration, parmi lesquels le président du Conseil général de l’Yonne, André Villiers, lui-même éleveur, qui a rappelé qu’entre 2000 et 2010, le nombre d’éleveurs laitiers sur le département avait diminué de 40% et le cheptel dans le même temps, de 20%, «alors que l’Yonne est dotée d’infrastructures en matière d’industries agroalimentaires de premier plan, que ce soit dans le domaine coopératif ou industriel…» Reconnaissant qu’en certaines parties du territoire, «on était confronté à de réelles difficultés, dès lors qu’on faisait le choix de s’installer en agriculture», l’ancien maire de Vézelay s’est voulu catégorique : «s’il n’est pas question d’installer des éoliennes à côté de Vézelay, y installer un bâtiment d’élevage à proximité, me paraît tout à fait légitime et je le dis avec force…» Ce chiffre rappelé en écho par Loïc Guyard, en charge de l’installation à JA 89 : «à l’échelle de la Bourgogne, le renouvellement des générations en agriculture se traduit par 300 installations à l’année pour 750 départs…» Cherchez l’erreur !