La 38ème foire nationale aux ovins reproducteurs, le 18 août
Decize veut rester en tête
Le constat ne souffre d’aucune contestation : «Decize est la foire aux béliers la plus importante de la Nièvre», selon Claudie Vilaine, la jeune éleveuse de Saint-Parize-le-Châtel, qui préside le Comité d’organisation depuis 2011.
Ces dernières années, ce sont autour de 25 exposants qui ont amené en moyenne 10 béliers chacun, de races Mouton charollais, Texel, Suffolk, Berrichon du Cher, Rouge de l’Ouest, Ile de France et Charmoise. L’organisatrice espère en accueillir autant voire plus cette année et les inscriptions se font jusqu’à la dernière minute. Pourquoi un tel succès ? «Parce que géographiquement, nous sommes bien situés, à cheval entre différents départements. Sur les 25 sélectionneurs, une dizaine vient de Saône-et-Loire et en tout ils sont originaires de 6 départements, comme par exemple de l’Allier, de Côte d’Or et de l’Yonne» indique Claudie. Quant aux acheteurs, «ils sont en grande majorité Nivernais, même s’ils viennent aussi parfois de Saône-et-Loire, du Cher, du Loiret, de la Seine-et-Marne et de Haute-Marne»... La foire aux ovins reproducteurs de Decize mérite amplement son qualificatif de foire nationale. C’est aussi la garantie de voir des animaux qui supportent la comparaison entre eux et qui, dans chaque race, constituent une offre non négligeable pour les éleveurs qui veulent renouveler leurs troupes. D’autres raisons expliquent l’attractivité du rendez-vous du mois d’août. «Pendant la foire, il y a un concours sur ascendance pour récompenser les éleveurs d’après les index de prolificité et la valeur laitière des mères des béliers exposés» précise la présidente. Et puis, pour aider les ventes, des primes sont données par tirage au sort aux acheteurs. «C’est important car au total, 500 euros sont accordés, 50 euros pour les meilleurs béliers inscrits, et 25 euros pour les meilleurs non inscrits. Cela est possible grâce à la générosité des donateurs» explique Claudie Vilaine. Résultat de cette démarche pro-active : en 2014, 73 béliers ont été vendus à Decize, ce qui représente un taux de 32% du nombre d’animaux présentés. Sauf 2012, avec un taux de 43% parce qu’il y avait peu d’animaux, c’est une des mailleurs années depuis 2009 et ses 25%. Les moutonniers aiment de plus en plus cette foire nationale aux ovins reproducteurs. Evidemment, toutes les garanties sont apportées aux acheteurs : les achats s’effectuent auprès d’élevages inscrits à un O.S. Ou en contrôle de performance officiel garantissant les conditions sanitaires par rapport à la Brucellose, au visna maëdi et à la tremblante...
La réussite de l’événement tient aussi à la mobilisation de ses organisateurs. Réunis en association, ils sont une dizaine, très motivés, à faire rayonner la manifestation le plus loin possible.
Les clés du succès reposent aussi sur l’efficacité de l’événement en lui-même. Autour de la foire et du concours, se greffent de nombreuses animations utiles, telles qu’un stand de tonte et une démonstration de chien de troupeau. Une buvette et une dégustation de viande d’agneaux sont aussi de la partie, afin d’encourager les visiteurs à rester un peu plus longtemps sur le site. Enfin, et ce n’est peut-être pas le moindre atout : compte tenu du nombre d’animaux, c’est bien l’offre et la demande qui jouent à plein dans la réalisation du prix. «Les agneaux, anthenais et adultes, qu’ils soient inscrits ou non inscrits partent au juste prix», ce qui satisfait aussi bien les sélectionneurs que les acheteurs. Comptez 100 euros d’écart entre un agneau inscrit et un non inscrit et 160 euros d’écart entre un anthenais inscrit et un non-inscrit.
La réussite de l’événement tient aussi à la mobilisation de ses organisateurs. Réunis en association, ils sont une dizaine, très motivés, à faire rayonner la manifestation le plus loin possible.
Les clés du succès reposent aussi sur l’efficacité de l’événement en lui-même. Autour de la foire et du concours, se greffent de nombreuses animations utiles, telles qu’un stand de tonte et une démonstration de chien de troupeau. Une buvette et une dégustation de viande d’agneaux sont aussi de la partie, afin d’encourager les visiteurs à rester un peu plus longtemps sur le site. Enfin, et ce n’est peut-être pas le moindre atout : compte tenu du nombre d’animaux, c’est bien l’offre et la demande qui jouent à plein dans la réalisation du prix. «Les agneaux, anthenais et adultes, qu’ils soient inscrits ou non inscrits partent au juste prix», ce qui satisfait aussi bien les sélectionneurs que les acheteurs. Comptez 100 euros d’écart entre un agneau inscrit et un non inscrit et 160 euros d’écart entre un anthenais inscrit et un non-inscrit.
