Auxois
De quoi être satisfait
Les moissons semblent correctes dans plusieurs secteurs du département. Rencontre avec un agriculteur de Saint-Sabine, près de Pouilly-en-Auxois.

Les moissons ont commencé sur des chapeaux de roues, début juillet, dans l’Auxois. Les orges d’hiver de Patrick Giboulot ont livré un rendement de 76 q/ha dans ses 38 ha d’Étincel et 4 ha de Visuel. « Cela fait partie des plus belles années dans cette culture même si, en 2015, nous avions déjà atteint ce niveau. Cela est d’autant plus intéressant que la qualité est au rendez-vous pour la brasserie, avec un taux de protéines inférieur à 11,5 et un calibrage entre 70 et 80 », indique l’agriculteur de 52 ans. Les 40 ha de colza fauchés dans la foulée par cet adhérent de Dijon Céréales n’étaient malheureusement pas aussi bons : « ce n’est pas une grande surprise, nous nous y attendons. Les semis étaient pourtant réussis, le colza était beau à l’automne. Mais les altises sont passées par-là… Nous en avons depuis plusieurs années mais là, les problèmes ont tendance à s’amplifier. Les pucerons ont été également nombreux cette année, d’après les techniciens de la coopérative. Avec le printemps assez compliqué que nous avons eu, nous arrivons à un bilan très moyen en colza. Je pense que le rendement final se situera autour de 28 q/ha. J’ai encore 4 ha à faucher aujourd’hui, la parcelle n’est pas encore mûre, cela ne changera pas la donne ».
Un bon blé
Les blés de Patrick Giboulot affichaient de beaux scores dans les premiers des 50 ha dédiés à cette culture. Un rendement de 76 q/ha, comme dans l’orge, était enregistré dans la variété Goncourt, avec des PS entre 78 et 79 et un taux de protéines à 13,5. « Ce n’est que le début, mais c’est plutôt encourageant », relevait Patrick Giboulot le 16 juillet, qui allait enchaîner la moisson avec les variétés Absalon, Fructidor et Nemo : « si le blé continue ainsi, cette campagne sera correcte. Deux cultures réussies sur trois, ce serait bien. Le problème pourrait maintenant venir des prix, avec une baisse des cours qui commence de se faire ressentir ». Le producteur restait sur des foins particulièrement réussis en juin, pour l’alimentation de son cheptel bovin comptant trente vaches charolaises. « Les stocks de fourrages étaient pratiquement réduits à zéro en sortie d’hiver, cette récolte a été la bienvenue, d’autant que la sécheresse semble perdurer. La paille est aussi au rendez-vous avec de bons rendements. J’ai pris ce qu’il me fallait, j’ai vendu le reste en andains à des éleveurs locaux comme j’en ai l’habitude », poursuit Patrick Giboulot.
Du lin et/ou du pois ?
Dans son prochain assolement, le Côte-d’Orien repartira avec la traditionnelle rotation colza-blé-orge, en n’excluant pas quelques petites nouveautés : « un certain nombre d’hectares seront peut-être consacrés au lin. Je restais d’ailleurs sur quatre années consécutives dans cette production. Les trois premières campagnes avaient été concluantes avec des rendements de 20 à 22 q/ha. En revanche, il y a un an, la récolte avait été beaucoup plus difficile avec seulement 12 q/ha, je n’avais pas continué. Le choix de nouvelles cultures est très limité dans notre secteur, il y a peut-être aussi le pois, j’y réfléchis ».
Un bon blé
Les blés de Patrick Giboulot affichaient de beaux scores dans les premiers des 50 ha dédiés à cette culture. Un rendement de 76 q/ha, comme dans l’orge, était enregistré dans la variété Goncourt, avec des PS entre 78 et 79 et un taux de protéines à 13,5. « Ce n’est que le début, mais c’est plutôt encourageant », relevait Patrick Giboulot le 16 juillet, qui allait enchaîner la moisson avec les variétés Absalon, Fructidor et Nemo : « si le blé continue ainsi, cette campagne sera correcte. Deux cultures réussies sur trois, ce serait bien. Le problème pourrait maintenant venir des prix, avec une baisse des cours qui commence de se faire ressentir ». Le producteur restait sur des foins particulièrement réussis en juin, pour l’alimentation de son cheptel bovin comptant trente vaches charolaises. « Les stocks de fourrages étaient pratiquement réduits à zéro en sortie d’hiver, cette récolte a été la bienvenue, d’autant que la sécheresse semble perdurer. La paille est aussi au rendez-vous avec de bons rendements. J’ai pris ce qu’il me fallait, j’ai vendu le reste en andains à des éleveurs locaux comme j’en ai l’habitude », poursuit Patrick Giboulot.
Du lin et/ou du pois ?
Dans son prochain assolement, le Côte-d’Orien repartira avec la traditionnelle rotation colza-blé-orge, en n’excluant pas quelques petites nouveautés : « un certain nombre d’hectares seront peut-être consacrés au lin. Je restais d’ailleurs sur quatre années consécutives dans cette production. Les trois premières campagnes avaient été concluantes avec des rendements de 20 à 22 q/ha. En revanche, il y a un an, la récolte avait été beaucoup plus difficile avec seulement 12 q/ha, je n’avais pas continué. Le choix de nouvelles cultures est très limité dans notre secteur, il y a peut-être aussi le pois, j’y réfléchis ».