De nouvelles modalités depuis le 1er mars

La fièvre catarrhale ovine (FCO) est une maladie affectant les bovins, les ovins et les caprins. Elle n’est pas transmissible à l’homme et n’altère pas la qualité des denrées d’origine animale. Depuis sa réapparition dans l’Allier en septembre 2015, le virus de la FCO s’est propagé à 23 départements français (210 foyers au total). Dans l’Yonne, quatre foyers ont été détectés depuis le début de l’année. Pour l’instant, les signes cliniques de la maladie ont rarement été observés, et essentiellement dans les départements les plus touchés du centre de la France. Toutefois, la situation peut évoluer lorsque le moucheron vecteur de la FCO reprendra son activité au printemps. Pour protéger leur cheptel, les éleveurs peuvent opter pour la vaccination. Compte tenu des restrictions sanitaires liées aux mouvements, la vaccination est également un préalable à l’exportation des animaux. Ainsi, dans l’Yonne, une première campagne de vaccination hivernale, prise en charge par l’État, a permis de vacciner environ 15 000 bovins et 500 ovins destinés à quitter la zone réglementée. A compter du 1er mars 2016, les actes vétérinaires (injections, visite, déplacements) sont à la charge des éleveurs lorsqu’une certification vétérinaire est nécessaire (certification individuelle sur le passeport des bovins par exemple, ou certification des troupeaux pour les veaux exportés et devant être issus de cheptels vaccinés). Dans les autres cas, l’éleveur peut choisir de vacciner lui même ses animaux.

Des stocks de vaccins limités
Des doses de vaccin sont toujours mises à disposition des éleveurs gratuitement. Cependant, compte tenu du stock toujours limité de vaccins disponibles, la priorité reste accordée à la vaccination des jeunes bovins allaitants, afin de préserver les échanges commerciaux. Une dotation est accordée à chaque éleveur, dont il peut disposer librement en choisissant les animaux qu’il souhaite vacciner. Cette dotation correspond au nombre de doses permettant de vacciner 80 % des animaux de son cheptel âgés de 2,5 mois (âge minimal requis pour la vaccination) à 12 mois.
Dans l’attente d’une dotation complémentaire, un nombre limité de doses est également prévu pour les cheptels bovins laitiers. Les éleveurs laitiers souhaitant vacciner leurs animaux doivent se rapprocher de leur vétérinaire.
Les éleveurs ovins disposent d’une dotation individuelle permettant de vacciner leur cheptel souche dès à présent. Les éleveurs sont invités à se rapprocher de leur vétérinaire sanitaire pour :
• commander les doses de vaccin qui leur sont réservées,
• ou faire part de leurs besoins à venir (cheptel souche bovin laitier, allaitant ou ovin) afin que ces besoins puissent être relayés par le groupement de défense sanitaire (GDS) au ministère de l’agriculture en prévision des prochaines dotations.

Pour plus d’informations les éleveurs peuvent contacter :
- la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations de l’Yonne (services vétérinaires) : 03.86.72.69.24 ou 03.86.72.69.27
- le groupement de défense sanitaire : 03 86 94 81 87


Communiqué Préfecture de L’Yonne