Production laitière
De mal en pis
Côte d’Or Conseil Élevage s’est réuni la semaine dernière en assemblée générale. Le président est revenu sur le difficile quotidien des éleveurs avant de porter des messages d’espoirs.
Forte inquiétude dans les propos de Guy Buntz, mardi 21 juin à Saint-Seine-l’Abbaye, lors du lancement de l’assemblée générale de Côte d’Or Conseil Élevage. La crise du lait est un «véritable cataclysme» pour les éleveurs selon le président. La situation «dure et se complique sévèrement» et les trésoreries vont «de mal en pis» avec de très bas prix et les caprices de la météo. «De nombreuses questions pour l’avenir sont aujourd’hui sans réponse... Malgré tout, il ne faut surtout pas baisser les bras. Croyons toujours en notre profession passionnante» insiste Guy Buntz, en rappelant l’utilité de Côte d’Or Conseil Élevage, constamment à l’écoute des éleveurs.
Nombreuses compétences
L’organisme propose plus que jamais ses services pour aider à passer ce mauvais cap. «Nos compétences, y compris économiques, sont à votre disposition. Nous ne relâchons pas nos efforts pour vous apporter des services de plus en plus pointus» précise le président, illustrant ses propos par gesta detect. La crise du lait a orienté le travail et les décisions du conseil d’administration de Côte d’Or Conseil Élevage : afin de prendre en compte les difficultés du plus grand nombre, le conseil a validé la mise à disposition gratuite de techniciens technico-économiques pour un diagnostic de crise approfondi (une dizaine d’éleveurs ont opté pour ce suivi), d’une technicienne spécialisée autour de la qualité du lait qui a fait cinq assistantes traites. Le Conseil d’administration a aussi réfléchi à la mise en place de services permettant de limiter les coûts avec des formules allégées restant pertinentes pour les éleveurs. Présent à cette réunion, Vincent Lavier, président de la Chambre d’agriculture de Côte d’Or, a apporté son soutien aux éleveurs en les invitant à mutualiser leurs compétences pour tenter de sortir gagnant de cette mauvaise passe.
Rapprochement avec Alysé
Le travail de rapprochement de Côte d’Or Conseil Élevage avec Alysé se consolide par des participations croisées aux différents conseils d’administration, par la gestion commune de tous les nouveaux projets : nouveaux services, réflexion suite à des demandes de rapprochements et d’un point de vue fonctionnel, de nombreux échanges de compétences comme ce fut le cas pour les réunions «Bout de silo» de l’automne dernier. Le Conseil d’administration a établi un planning de rapprochement avec projet de fusion au dernier trimestre 2017. Une nouvelle étape de ce rapprochement a été validée au cours de cette assemblée avec la création de la coopérative Côte d’Or Conseil Elevage, qui n’est donc plus une association.
Nombreuses compétences
L’organisme propose plus que jamais ses services pour aider à passer ce mauvais cap. «Nos compétences, y compris économiques, sont à votre disposition. Nous ne relâchons pas nos efforts pour vous apporter des services de plus en plus pointus» précise le président, illustrant ses propos par gesta detect. La crise du lait a orienté le travail et les décisions du conseil d’administration de Côte d’Or Conseil Élevage : afin de prendre en compte les difficultés du plus grand nombre, le conseil a validé la mise à disposition gratuite de techniciens technico-économiques pour un diagnostic de crise approfondi (une dizaine d’éleveurs ont opté pour ce suivi), d’une technicienne spécialisée autour de la qualité du lait qui a fait cinq assistantes traites. Le Conseil d’administration a aussi réfléchi à la mise en place de services permettant de limiter les coûts avec des formules allégées restant pertinentes pour les éleveurs. Présent à cette réunion, Vincent Lavier, président de la Chambre d’agriculture de Côte d’Or, a apporté son soutien aux éleveurs en les invitant à mutualiser leurs compétences pour tenter de sortir gagnant de cette mauvaise passe.
Rapprochement avec Alysé
Le travail de rapprochement de Côte d’Or Conseil Élevage avec Alysé se consolide par des participations croisées aux différents conseils d’administration, par la gestion commune de tous les nouveaux projets : nouveaux services, réflexion suite à des demandes de rapprochements et d’un point de vue fonctionnel, de nombreux échanges de compétences comme ce fut le cas pour les réunions «Bout de silo» de l’automne dernier. Le Conseil d’administration a établi un planning de rapprochement avec projet de fusion au dernier trimestre 2017. Une nouvelle étape de ce rapprochement a été validée au cours de cette assemblée avec la création de la coopérative Côte d’Or Conseil Elevage, qui n’est donc plus une association.
L’innovation dans les services
Les services de Côte d’Or Conseil Élevage évoluent en fonction des besoins du terrain et des nouvelles technologies. A l’automne, avec la mise en place de Céto detect, les éleveurs ont pu bénéficier d’un indicateur supplémentaire sur l’acétonémie qui permet d’affiner la maitrise des débuts de lactation. En lien avec l’arrivée de ces nouveaux indicateurs, Côte d’Or Conseil Élevage a opté pour la mise à disposition gratuite en ligne des différentes données du contrôle laitier avec un pack spécifique dans Mil’klic. Pas moins de 90 éleveurs consultent dorénavant leurs données sur internet. L’accès aux données interprofessionnelles sur Mil’klic est aussi une véritable évolution pour mieux prendre en compte l’ensemble de la production dans le suivi et dans le conseil.
La possibilité de pouvoir évaluer l’état de gestation à partir d’un échantillon de lait est aussi une évolution majeure proposée depuis le 15 mai. Plusieurs éleveurs ont déjà fait le choix de ce service qui répond à des demandes ponctuelles ou complémentaires des suivis existants. Une nouvelle orientation a aussi été prise cette année sous l’impulsion d’éleveurs et de conseillers qui ont souhaité pouvoir travailler en groupes. Trois groupes d’éleveurs ont commencé à travailler ensemble sur la valorisation de l’herbe pour deux groupes et sur la conduite de l’élevage avec un robot de traite pour un troisième groupe.
La possibilité de pouvoir évaluer l’état de gestation à partir d’un échantillon de lait est aussi une évolution majeure proposée depuis le 15 mai. Plusieurs éleveurs ont déjà fait le choix de ce service qui répond à des demandes ponctuelles ou complémentaires des suivis existants. Une nouvelle orientation a aussi été prise cette année sous l’impulsion d’éleveurs et de conseillers qui ont souhaité pouvoir travailler en groupes. Trois groupes d’éleveurs ont commencé à travailler ensemble sur la valorisation de l’herbe pour deux groupes et sur la conduite de l’élevage avec un robot de traite pour un troisième groupe.