Foire gastronomique
De la ferme à l’assiette
Plusieurs agriculteurs ont participé à la foire gastronomique de Dijon, qui a fermé le week-end dernier.

L’agriculture était bien représentée durant les onze jours de la foire dijonnaise. En plus de la Ferme Côte-d’Or (voir notre dernière édition), les producteurs fermiers ont répondu présent dans les allées du parc des expositions. Une belle visibilité a leur permis de vendre des produits et d’assurer la promotion de leur activité. Pascal Mure, président de Bienvenue à la Ferme, dressait un bilan positif de cette édition : «Les participants ont montré leur savoir-faire et démontré qu’il était possible de très bien manger sur la foire. Le pavillon Côte-d’Or était très bien identifié, les visiteurs ont pu facilement nous rencontrer. Nos échanges avec la clientèle ne se résument bien évidemment pas à notre présence sur la foire, nous accueillons les consommateurs chez nous tout le reste de l’année. Tout le monde est le bienvenu !».
Taper dans l’œil des restaurateurs
La P’tite Ferme, de Poiseul-la-Ville, participait à sa deuxième foire, la première avec un stand individuel. De nombreux clients sont venus se restaurer avec de très bons produits du Châtillonnais proposés par Jean Bertrand et les membres de sa famille. Une planche de charcuterie composée de pâté en croûte, persillé de bœuf, terrine de campagne, persillé de porc, terrine de foie de porc, échine fumée, jambon blanc, saucisson pur porc, saucisson pur bœuf, salade et fromage de lait de brune, vendue 18 euros l’unité, a rencontré un franc succès. «La foire est un des évènements incontournables en Côte-d’Or. Beaucoup de restaurateurs viennent ici pour voir ce qu’il se fait en produits. Nous ne sommes pas là pour gagner de l’argent, notre présence est essentiellement de la promotion», indique Jean Bertrand. La P’tite Ferme a été lancée il y a un peu plus de trois ans en faisant passer ses associés d’éleveurs laitiers à producteurs de viande. «Nous nous procurons des veaux mâles de quinze jours. Tous les bovins sont élevés à la P’tite Ferme, y compris des agneaux», poursuit Jean Bertand, «les animaux que nous proposons sont nés, élevés, abattus et transformés dans le Châtillonnais. Tout se passe en vente directe dans notre magasin. Il y a énormément de travail mais celui-ci est valorisant. Avec notre activité traiteur, nous faisons des devis avant chaque commande et nous savons à quels prix nous travaillons. Nous ne vendons plus à perte comme autrefois. Il y a énormément à faire dans le domaine, beaucoup d’agriculteurs peuvent se lancer, ce n’est pas un souci. Ce matin, j’ai livré des colis à un lycée, je ne pouvais pas répondre à l’intégralité de leur demande, le potentiel est énorme».
Une première participation
Matthias Colson participait à sa toute première foire gastronomique. Le jeune éleveur de 23 ans s’est lancé il y a six mois dans une activité de transformation de lait fermier à Moloy et tenait à être présent au parc des expositions avec ses produits glacés : «Une participation à la foire est coûteuse mais je la considère comme un investissement dans la communication. Quand on lance une nouvelle activité, il est essentiel de se faire connaître et assurer la promotion de ses produits. En venant ici pour la première fois, je ne m’étais pas fixé d’objectif précis sur les ventes. Je suis satisfait du nombre de contacts que j’ai pu avoir, j’espère que plusieurs déboucheront sur des commandes, comme cela avait été le cas lors des Rencontres Agrilocal 21». Les glaces de la Ferme de Labergement sont parties comme des petits pains, aux tarifs de deux euros la boule et 3,50 euros les deux boules : «mes prix n’étaient vraiment pas élevés par rapport à d’autres proposés sur la foire, preuve qu’en vente directe, tout le monde peut s’y retrouver. L’arôme caramel est celui qui a le mieux marché. Un certain nombre de visiteurs ne savaient pas qu’il était possible de fabriquer ce type de produits dans une ferme, ils ont été surpris, preuve qu’il reste encore un gros travail de communication pour promouvoir nos produits fermiers !».
Taper dans l’œil des restaurateurs
La P’tite Ferme, de Poiseul-la-Ville, participait à sa deuxième foire, la première avec un stand individuel. De nombreux clients sont venus se restaurer avec de très bons produits du Châtillonnais proposés par Jean Bertrand et les membres de sa famille. Une planche de charcuterie composée de pâté en croûte, persillé de bœuf, terrine de campagne, persillé de porc, terrine de foie de porc, échine fumée, jambon blanc, saucisson pur porc, saucisson pur bœuf, salade et fromage de lait de brune, vendue 18 euros l’unité, a rencontré un franc succès. «La foire est un des évènements incontournables en Côte-d’Or. Beaucoup de restaurateurs viennent ici pour voir ce qu’il se fait en produits. Nous ne sommes pas là pour gagner de l’argent, notre présence est essentiellement de la promotion», indique Jean Bertrand. La P’tite Ferme a été lancée il y a un peu plus de trois ans en faisant passer ses associés d’éleveurs laitiers à producteurs de viande. «Nous nous procurons des veaux mâles de quinze jours. Tous les bovins sont élevés à la P’tite Ferme, y compris des agneaux», poursuit Jean Bertand, «les animaux que nous proposons sont nés, élevés, abattus et transformés dans le Châtillonnais. Tout se passe en vente directe dans notre magasin. Il y a énormément de travail mais celui-ci est valorisant. Avec notre activité traiteur, nous faisons des devis avant chaque commande et nous savons à quels prix nous travaillons. Nous ne vendons plus à perte comme autrefois. Il y a énormément à faire dans le domaine, beaucoup d’agriculteurs peuvent se lancer, ce n’est pas un souci. Ce matin, j’ai livré des colis à un lycée, je ne pouvais pas répondre à l’intégralité de leur demande, le potentiel est énorme».
Une première participation
Matthias Colson participait à sa toute première foire gastronomique. Le jeune éleveur de 23 ans s’est lancé il y a six mois dans une activité de transformation de lait fermier à Moloy et tenait à être présent au parc des expositions avec ses produits glacés : «Une participation à la foire est coûteuse mais je la considère comme un investissement dans la communication. Quand on lance une nouvelle activité, il est essentiel de se faire connaître et assurer la promotion de ses produits. En venant ici pour la première fois, je ne m’étais pas fixé d’objectif précis sur les ventes. Je suis satisfait du nombre de contacts que j’ai pu avoir, j’espère que plusieurs déboucheront sur des commandes, comme cela avait été le cas lors des Rencontres Agrilocal 21». Les glaces de la Ferme de Labergement sont parties comme des petits pains, aux tarifs de deux euros la boule et 3,50 euros les deux boules : «mes prix n’étaient vraiment pas élevés par rapport à d’autres proposés sur la foire, preuve qu’en vente directe, tout le monde peut s’y retrouver. L’arôme caramel est celui qui a le mieux marché. Un certain nombre de visiteurs ne savaient pas qu’il était possible de fabriquer ce type de produits dans une ferme, ils ont été surpris, preuve qu’il reste encore un gros travail de communication pour promouvoir nos produits fermiers !».