Foins
De la bonne qualité, malgré une quantité hétérogène
Après avoir terminés l’enrubannage, les agriculteurs sont maintenant dans les champs pour faire les foins. Une activité qu’ils vont poursuivre durant encore quelques jours. Pour l’heure, la qualité est là, même si la quantité n’est pas présente sur tous les secteurs, notamment dans les zones sèches.

Comme beaucoup d’agriculteurs en ce moment, Yves Erfort, du Gaec Erfort (où il est associé avec son frère Joël) à Venouse, est dans ses champs pour faire les foins. «Nous avons fini l’enrubannage qui avait commencé, pour nous, le 23 avril», indique-t-il. «Nous avons 400 ballots enrubannés dans les prairies et une centaine dans les trèfles. Là, nous sommes en pleine saison pour le foin. Nous en sommes à peu près à 150 ballots de foin, pour le moment (à l’heure où nous écrivons ces lignes). Les foins ont débuté le 21 mai et vont se terminer dans les prochains jours. Quand cela va bien, le foin se fait sur au moins deux semaines».
Le Gaec Erfort, c’est 240 hectares et 85 vaches allaitantes. C’est 63 hectares de prairie permanente et une dizaine d’hectares de maïs ensilage. «Au total, il y a environ 100 hectares d’herbe à disposition. Et sur ces 100 hectares, nous faisons entre 25 et 30 hectares d’enrubannages et entre 30 et 35 hectares de foin», précise Yves Erfort.
L’enrubannage, le Gaec Erfort en fait souvent «dans la dernière partie du pâturage tournant des animaux. Cela permet de récolter de l’herbe en avance, qui est riche en protéine, et qui permet de faire une repousse rapide de l’herbe de façon à ce qu’en fin de pâturage, les vaches aient à nouveau de l’herbe jeune», explique-t-il.
L’été sec de l’an dernier n’a pas laissé de stock
Quant au foin ? «Pour l’instant, nous avons un printemps sec, alors nous faisons du foin de très bonne qualité», assure Yves Erfort. «Par contre, en quantité, c’est hétérogène. Dans les zones humides, la quantité est là, mais dès que nous arrivons dans les zones saines ou sèches, il n’y a pas grand-chose qui a poussé. Cela dépend vraiment des secteurs».
Aussi, l’été très chaud et sec qu’il y a eu l’an dernier n’a pas laissé de stock d’avance. «Nous avons beaucoup consommé», confie Yves Erfort. «Avec les changements climatiques, nous ne pouvons pas lâcher les animaux tôt l’hiver, car les terres sont humides. Et dès qu’il fait chaud et un peu sec, c’est le désert».
Mais les stocks du Gaec Erfort devraient être suffisants cette année, grâce à un autre agriculteur. «J’ai un collègue qui fait de la luzerne et qui m’a proposé la totalité de la récolte de son exploitation. Au total, il y a une vingtaine d’hectares d’herbe en plus à faire, ce qui devrait constituer un bon stock final pour l’exploitation», conclut Yves Erfort.
Le Gaec Erfort, c’est 240 hectares et 85 vaches allaitantes. C’est 63 hectares de prairie permanente et une dizaine d’hectares de maïs ensilage. «Au total, il y a environ 100 hectares d’herbe à disposition. Et sur ces 100 hectares, nous faisons entre 25 et 30 hectares d’enrubannages et entre 30 et 35 hectares de foin», précise Yves Erfort.
L’enrubannage, le Gaec Erfort en fait souvent «dans la dernière partie du pâturage tournant des animaux. Cela permet de récolter de l’herbe en avance, qui est riche en protéine, et qui permet de faire une repousse rapide de l’herbe de façon à ce qu’en fin de pâturage, les vaches aient à nouveau de l’herbe jeune», explique-t-il.
L’été sec de l’an dernier n’a pas laissé de stock
Quant au foin ? «Pour l’instant, nous avons un printemps sec, alors nous faisons du foin de très bonne qualité», assure Yves Erfort. «Par contre, en quantité, c’est hétérogène. Dans les zones humides, la quantité est là, mais dès que nous arrivons dans les zones saines ou sèches, il n’y a pas grand-chose qui a poussé. Cela dépend vraiment des secteurs».
Aussi, l’été très chaud et sec qu’il y a eu l’an dernier n’a pas laissé de stock d’avance. «Nous avons beaucoup consommé», confie Yves Erfort. «Avec les changements climatiques, nous ne pouvons pas lâcher les animaux tôt l’hiver, car les terres sont humides. Et dès qu’il fait chaud et un peu sec, c’est le désert».
Mais les stocks du Gaec Erfort devraient être suffisants cette année, grâce à un autre agriculteur. «J’ai un collègue qui fait de la luzerne et qui m’a proposé la totalité de la récolte de son exploitation. Au total, il y a une vingtaine d’hectares d’herbe en plus à faire, ce qui devrait constituer un bon stock final pour l’exploitation», conclut Yves Erfort.
Quelles bonnes conditions pour faire un foin de qualité ?
«Pour faire un bon foin, il faut pouvoir le faucher assez tôt, quand l’herbe arrive tout juste au stade épiaison. Puis, il faut avoir cinq-six jours de soleil avec du vent, comme nous avons eu la semaine dernière. Et que le sol soit relativement sain. Cela permet de faucher et de faner deux fois. Avec le vent et le soleil, cela sèche tranquillement. Ensuite, on andaine, on presse et on récole une herbe qui reste verte, bien sèche, sans poussière. C’est idéal pour les vaches», détaille Yves Erfort, du Gaec Erfort à Venouse.