Saint-Vincent de Bourgogne
De l’eau, du vent, du vin…
La 72e Saint-Vincent tournante de Bourgogne aura fait du village d’Irancy, dans l’Yonne, la capitale de toute une région, le temps d’un week-end.
Ici, on boit du rouge et on «bouffe» du curé ! Une tradition anticléricale qui a franchi les siècles et reste bien ancrée dans ce village de 300 âmes, niché au creux d’une cuvette naturelle bordée de ceps et de cerisiers. Jean-Marie Rigollet, le curé de la paroisse le confessait ce samedi : «pour moi c’est une joie de célébrer ici deux messes d’affilée car Irancy, c’est quand même pas un grand port de pêche ecclésiastique, tout le monde le sait !» Il y avait belle lurette que l’église Saint-Germain n’avait accueilli sous son toit une telle affluence. Et tant pis si la météo capricieuse n’a pas fait battre de record en terme de nombre de visiteurs. Le défi était un peu fou, relevé avec audace et passion par une bande de copains vignerons qui ne l’étaient pas moins ! Et qui ont su entraîner avec eux tout le village et pas moins de 450 bénévoles, dans l’aventure. Avec au final le pari réussi d’avoir organisé de main de maître la 72ème édition de la Grande Saint-Vincent tournante de Bourgogne, en accueillant sur les deux jours plusieurs dizaines de milliers de personnes.
C’est par la longue procession à la lumière des flambeaux, des 86 sociétés de Saint-Vincent, venues de toute la Bourgogne, qu’a débuté la fête le samedi dès potron minet, suivie du traditionnel souvenir au monument aux morts et de la messe de Saint-Vincent, avant les discours et intronisations orchestrées par la confrérie reine des Chevaliers du Tastevin. L’occasion de mettre à l’honneur des vignerons d’hier et d’aujourd’hui, tous d’Irancy, qui ont su au fil des années perpétuer et fructifier l’héritage de leurs aînés, dont les portraits en médaillon ornaient les rues du village. Un hommage filial qui aura servi de fil conducteur à cette Saint-Vincent et permis de rappeler que la commune a compté jusqu’à 65 vignerons dans les années d’entre deux guerres, qui ont su croire en leur terroir et leurs vins, au lendemain de la crise du phylloxera.
Seule la météo capricieuse du week-end aura quelque peu gâché la fête, avec des vents à décoiffer Bacchus et une pluie à mouiller les tonneaux ! Ambiance «Chemin des Dames» garantie pour les courageux qui remontaient à pied et dans la boue le raidillon menant au parking du retour. Serait-ce de la faute à Saint-Germain ou à Saint-Vincent… ? A moins que ce ne soit le «Patron» là-haut, qui ait décidé de jouer un tour à tous ces «mécréants» d’en bas. Après tout, Lui aussi a bien le droit de voir… rouge !
C’est par la longue procession à la lumière des flambeaux, des 86 sociétés de Saint-Vincent, venues de toute la Bourgogne, qu’a débuté la fête le samedi dès potron minet, suivie du traditionnel souvenir au monument aux morts et de la messe de Saint-Vincent, avant les discours et intronisations orchestrées par la confrérie reine des Chevaliers du Tastevin. L’occasion de mettre à l’honneur des vignerons d’hier et d’aujourd’hui, tous d’Irancy, qui ont su au fil des années perpétuer et fructifier l’héritage de leurs aînés, dont les portraits en médaillon ornaient les rues du village. Un hommage filial qui aura servi de fil conducteur à cette Saint-Vincent et permis de rappeler que la commune a compté jusqu’à 65 vignerons dans les années d’entre deux guerres, qui ont su croire en leur terroir et leurs vins, au lendemain de la crise du phylloxera.
Seule la météo capricieuse du week-end aura quelque peu gâché la fête, avec des vents à décoiffer Bacchus et une pluie à mouiller les tonneaux ! Ambiance «Chemin des Dames» garantie pour les courageux qui remontaient à pied et dans la boue le raidillon menant au parking du retour. Serait-ce de la faute à Saint-Germain ou à Saint-Vincent… ? A moins que ce ne soit le «Patron» là-haut, qui ait décidé de jouer un tour à tous ces «mécréants» d’en bas. Après tout, Lui aussi a bien le droit de voir… rouge !
La Saint-Vincent d’Irancy en chiffres… :
2 messes ;
108 confréries ;
20 000 bouteilles ;
13 millésimes différents ;
4 000 œufs ;
6 000 crêpes ;
800 litres de soupe ;
3,5 t de pommes de terre
1,5 t de jambon braisé ;
1,5 t d’andouillettes ;
20 000 fleurs en papier ;
5 000 cerises à l’eau de vie ;
15 000 kits de dégustation vendus le samedi ;
et… 450 bénévoles !
108 confréries ;
20 000 bouteilles ;
13 millésimes différents ;
4 000 œufs ;
6 000 crêpes ;
800 litres de soupe ;
3,5 t de pommes de terre
1,5 t de jambon braisé ;
1,5 t d’andouillettes ;
20 000 fleurs en papier ;
5 000 cerises à l’eau de vie ;
15 000 kits de dégustation vendus le samedi ;
et… 450 bénévoles !