Saint-Vincent du chablisien
De l’eau dans le vin et du vin dans les verres
Les pluies de la veille ont pu faire craindre le pire, mais n’ont pas empêché près de 10 000 visiteurs à venir trinquer avec Saint-Vincent, ce dimanche à Poilly-sur-Serein
Si la météo pluvieuse de la veille a pu freiner l’ardeur de certains, ils auront néanmoins été près de 10 000 ce dimanche à arpenter les rues et ruelles de Poilly, verre à la main pour fêter Saint-Vincent. Même si les organisateurs en espéraient la moitié de plus, pas si mal, pour un village de trois cents habitants, qui n’a pas ménagé sa peine deux ans durant, pour faire de cette journée une réussite. Mention spéciale pour les décorations fleuries particulièrement réussies cette année, même si les pluies de la veille en ont un peu terni la fraicheur ! Certaines avaient même du être enrubannées de plastique pour leur protection. Pas moins de 80 000 fleurs de crépon au total et 1 700 sapins utilisés, pour donner une parure printanière au village.
Les discours à l’heure des intronisations auront été une nouvelle fois l’occasion de bons mots, voire de «flinguer» à tout va ! Le président du comité de la Saint-Vincent, le vigneron Thibault Malaquin, ne s’en est pas privé : «le changement, c’est quand on aura dynamité toutes ces contraintes, toutes ces règles, toutes ces normes, qui ne riment qu’avec bêtise et absurdité, qui ne nourrissent que ceux qui les créent et les font appliquer et qui nous, nous étouffent et nous paralysent !» Ce que le président du Conseil départemental résume d’un trait : «arrêtez d’emm… les Français !» Le verbe toujours aussi lyrique, André Villiers a vanté une nouvelle fois les vins du cru, avec cette formule : «quand on présente l’étiquette chablis et que l’on voyage dans le monde, on passe partout…» Message à transmettre d’urgence au nouveau locataire de la Maison Blanche !
La mesure d’interdiction de brulage des bois de taille, prise fin janvier par les autorités pour contrer les effets de la pollution aux particules fines avait pour le moins été diversement appréciée par le monde viticole. Et c’est un euphémisme ! Mais l’humour a repris sa place ce dimanche matin à la tribune, où, en contrepartie, élus et représentants de l’État se sont tous vu remettre le prix de la «javelle d’or» et repartir avec un fagot de sarments sous le bras.
Les discours à l’heure des intronisations auront été une nouvelle fois l’occasion de bons mots, voire de «flinguer» à tout va ! Le président du comité de la Saint-Vincent, le vigneron Thibault Malaquin, ne s’en est pas privé : «le changement, c’est quand on aura dynamité toutes ces contraintes, toutes ces règles, toutes ces normes, qui ne riment qu’avec bêtise et absurdité, qui ne nourrissent que ceux qui les créent et les font appliquer et qui nous, nous étouffent et nous paralysent !» Ce que le président du Conseil départemental résume d’un trait : «arrêtez d’emm… les Français !» Le verbe toujours aussi lyrique, André Villiers a vanté une nouvelle fois les vins du cru, avec cette formule : «quand on présente l’étiquette chablis et que l’on voyage dans le monde, on passe partout…» Message à transmettre d’urgence au nouveau locataire de la Maison Blanche !
La mesure d’interdiction de brulage des bois de taille, prise fin janvier par les autorités pour contrer les effets de la pollution aux particules fines avait pour le moins été diversement appréciée par le monde viticole. Et c’est un euphémisme ! Mais l’humour a repris sa place ce dimanche matin à la tribune, où, en contrepartie, élus et représentants de l’État se sont tous vu remettre le prix de la «javelle d’or» et repartir avec un fagot de sarments sous le bras.