Maraîchage
De bons produits de saison
Benjamin Verdot cultive et vend une trentaine d’espèces de légumes près de Châtillon-sur-Seine.
De toutes les formes, toutes les couleurs et pour tous les goûts : les légumes bios de Benjamin Verdot sont très diversifiés et plaisent à toutes les papilles. Ce fils d’agriculteurs de 28 ans, installé en juin 2017 à Chemin-d’Aisey, prend un malin plaisir à cultiver et vendre ses excellents produits à sa clientèle. Pommes de terre, tomates, ail, oignons, échalotes, courgettes et bien d’autres légumes sont proposés dans un petit espace de vente situé à quelques pas seulement de ses serres, le mercredi de 16 heures à 19 heures, le samedi de 9 heures à 12 heures et le dimanche de 15 heures à 17 heures. Une partie de la production est également écoulée dans plusieurs points de vente extérieurs, notamment des épiceries, magasins et supermarchés à Châtillon-sur-Seine et Chaumont. « L’activité marche plutôt bien », confie le jeune maraîcher, « les visites à la ferme ont quasiment doublé depuis le printemps. Des consommateurs, principalement locaux, font le déplacement. En juillet et août, nous recevons aussi beaucoup de touristes. Et ce n’est pas nouveau : les légumes, notamment en bio, sont toujours très prisés du public ».
Ancien salarié à Dijon Céréales
Titulaire d’un BTS « productions végétales » et d’une licence « agriculture, durabilité, nouvelles technologies », Benjamin Verdot ne se prédestinait pourtant pas à s’installer aussi tôt en agriculture : « j’ai suivi des études par alternance avec des stages et un apprentissage réalisés au sein de Damier Vert, le service technique de Dijon Céréales. J’ai ensuite été salarié pendant dix-huit mois dans cette même entreprise, en tant que technicien d’expérimentations. Une opportunité s’est alors présentée à moi : l’un des deux sites de la ferme familiale arrêtait l’élevage de moutons. J’ai souhaité valoriser les terres et les bâtiments déjà existants ».
Récupération d’eau de pluie
Passionné depuis son plus jeune âge par le jardinage, Benjamin Verdot a donc choisi le maraîchage pour s’installer, avec l’idée d’utiliser les toitures des bâtiments pour récupérer l’eau de pluie de novembre à mai. Une grande poche de 600 m3 permet aujourd’hui de stocker la ressource. « Parmi les autres travaux et investissements, il a fallu successivement monter des serres, installer un système d’irrigation, acquérir une chambre froide, acheter un petit tracteur, une planteuse et une arracheuse pour bien travailler », retrace Benjamin Verdot. Sa surface initiale d’un hectare de cultures a déjà plus que doublé et cette dynamique risque de durer. Le Potager de la Borde emploie actuellement deux saisonniers et enregistre de belles récoltes. « Nous n’avons pas eu de gros coups de chaud pour l’instant, pourvu que cela dure ! », commente le producteur.
Renseignements : 06 50 22 97 27 et page Facebook « Le Potager de La Borde ».
Ancien salarié à Dijon Céréales
Titulaire d’un BTS « productions végétales » et d’une licence « agriculture, durabilité, nouvelles technologies », Benjamin Verdot ne se prédestinait pourtant pas à s’installer aussi tôt en agriculture : « j’ai suivi des études par alternance avec des stages et un apprentissage réalisés au sein de Damier Vert, le service technique de Dijon Céréales. J’ai ensuite été salarié pendant dix-huit mois dans cette même entreprise, en tant que technicien d’expérimentations. Une opportunité s’est alors présentée à moi : l’un des deux sites de la ferme familiale arrêtait l’élevage de moutons. J’ai souhaité valoriser les terres et les bâtiments déjà existants ».
Récupération d’eau de pluie
Passionné depuis son plus jeune âge par le jardinage, Benjamin Verdot a donc choisi le maraîchage pour s’installer, avec l’idée d’utiliser les toitures des bâtiments pour récupérer l’eau de pluie de novembre à mai. Une grande poche de 600 m3 permet aujourd’hui de stocker la ressource. « Parmi les autres travaux et investissements, il a fallu successivement monter des serres, installer un système d’irrigation, acquérir une chambre froide, acheter un petit tracteur, une planteuse et une arracheuse pour bien travailler », retrace Benjamin Verdot. Sa surface initiale d’un hectare de cultures a déjà plus que doublé et cette dynamique risque de durer. Le Potager de la Borde emploie actuellement deux saisonniers et enregistre de belles récoltes. « Nous n’avons pas eu de gros coups de chaud pour l’instant, pourvu que cela dure ! », commente le producteur.
Renseignements : 06 50 22 97 27 et page Facebook « Le Potager de La Borde ».
