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National Simmental

Dans un peu plus d'un mois

Une centaine de vaches Simmental sont attendues le 8 octobre à Cournon pour le concours national de la race.

Par AG
Dans un peu plus d'un mois
L'affiche de l'évènement.

Aïe, nous annonçons déjà un événement du mois d’octobre : l'année passe très vite ! Le mercredi 8 aura lieu le concours national de la race Simmental au Sommet de l'élevage, quatre ans après la dernière édition qui avait déjà eu lieu à Cournon. « Il devrait y avoir une centaine de vaches au total, les sélections se déroulent en ce moment dans chaque département. Nous connaîtrons les effectifs précis très bientôt, le 1er septembre », annonce Hervé Vignon, responsable technique à Simmental France. Le nombre d'animaux par département est, lui, d'ores et déjà connu : « il est fonction du nombre de vaches sur chaque territoire. La Haute-Marne et l'Aveyron, qui comptent le plus de Simmental, auront une vingtaine de places chacun. La Côte-d'Or, berceau historique de la race, en aura une douzaine », poursuit le salarié basé à la Maison de l'agriculture de Bretenière. Les épreuves, qui débuteront à midi, se poursuivront jusqu'à 18 heures et pourront être suivies en direct via le site du Sommet de l'élevage. Une vente réunissant sept ou huit génisses de top niveau sera organisée au milieu du concours, juste avant l'arrivée des vaches adultes sur le ring. « Les génisses en question sont en cours de recrutement elles aussi. Là, c'est la qualité qui primera, il n'y a pas de places attribuées par département », précise Hervé Vignon.

Oui mais

Un très bel enthousiasme règne chez les éleveurs laitiers depuis l'annonce de la tenue de ce concours, il y a environ un an. En plus du plaisir d'être retenu et de participer, décrocher un ou plusieurs prix à ce prestigieux rendez-vous procure à coup sûr de nouvelles opportunités. « Si votre vache termine championne au national, c'est sûr, vous vous faites un nom et cela est forcément suivi de propositions commerciales. Oui, il y a des enjeux derrière un tel concours », souligne le responsable technique. Sauf que, depuis un an, ou plutôt quelques semaines, la dermatose nodulaire est venue semer le trouble dans le monde de l'élevage : « dans un tel contexte, notre mot d'ordre est le suivant : la maladie est gérée par les services vétérinaires de l’État, libre à chacun d'avoir son opinion sur cette façon de faire mais elle est gérée et nous suivrons les directives des DDPP. De plus, les vaccins sont arrivés très vite, il y a eu de la réactivité et la maladie est jusqu'ici contenue sur les deux Savoie qui ne seront pas présentes au Sommet de l'élevage. Il faut rester positif, même si nous n'enlèverons pas aux éleveurs cette idée ou plutôt réalité qu'il y a des menaces sanitaires dans le pays ».

Au top du top

L'actualité de la Simmental française, en plus de l'approche du concours national, est indéniablement sa dynamique, comme le décrit Hervé Vignon : « elle est remarquable, la mixité lait/viande de cette race en fait un énorme atout en ce moment. Ce n'est qu'un exemple mais les vaches de réforme, généralement à 400 kg ou plus, se vendent très bien. Au niveau des effectifs, la Simmental continue de progresser en France, peu de races peuvent en dire autant. Nous sommes sur une hausse de 2 à 3 % depuis 10 ans, nous recensons aujourd'hui 43 000 femelles inscrites à l'EDE ».