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Luzerne

Dans la boîte

La SCA de déshydratation de la haute-Seine enregistre des rendements proches de 4t/ha lors de la première coupe de luzerne.
Par Aurélien Genest
Dans la boîte
Quatre ensileuses de ce type tournent dans un rayon de 40 km autour de Baigneux.
La coopérative de Baigneux-les-Juifs prend enfin la direction d’une bonne année. La chaleur et la pluie des dernières semaines ont été bénéfiques aux 1 700 hectares de luzerne. La première coupe, qui s’est déroulée du 4 mai au 21 juin, a donné de bons résultats en quantité et en qualité. «Nous devons être à 3,9 tonnes/ha. Par rapport à l’an passé, c’est une tonne de plus à l’hectare. Tout va bien en ce qui concerne les protéines, car nous dépassons le taux de 18%», informe Didier Robin, le président de la SCA de déshydratation de la haute-Seine. La deuxième coupe, qui a débuté le 22 juin, semble prometteuse elle aussi selon Didier Robin : «le potentiel avant récolte semblait assurer les 2t/ha. Le temps a été très favorable à la luzerne, elle a très vite repoussé. Nous ne connaissions plus ce type de volumes depuis bien longtemps, avec les aléas climatiques à répétition. En effet, nous avions du mal à atteindre la barre des 7 tonnes à l’hectare sur l’ensemble de la campagne  depuis plusieurs années. Nous nous dirigeons, je l’espère, vers une bonne récolte finale qui nous permettrait d’annoncer de meilleures marges. Nous espérons effectuer quatre coupes.  Le seul problème jusqu’à présent vient de nos machines et de la main-d’oeuvre : plusieurs pannes de nos ensileuses ont engendré du retard. De plus, il est toujours aussi difficile de trouver du monde pour travailler et il nous manque encore quatre salariés».