Témoignages après la disparition de Marcel Huré
D’un humanisme rare…
Depuis l’annonce de la disparition de Marcel Huré, les témoignages de sympathie et de reconnaissance se multiplient. Avec en filigrane, les valeurs d’humanité, d’honnêteté et de dévouement qui caractérisaient cette grande figure du monde agricole, comme en témoignent les différents messages recueillis auprès de ceux qui ont eu la chance de faire un bout de chemin à ses côtés…
André Villiers (Député de l’Yonne) :
«J’ai pris connaissance avec grande tristesse de l’annonce de la disparition de Marcel. Cela a constitué pour moi une surprise car je ne le savais pas malade, tant sa stature semblait le mettre à l’abri de toute agression. Il est comme un chêne qu’on abat. J’entretenais, comme tous, avec lui, une relation très amicale, proche de la complicité. Sa gentillesse et sa simplicité n’avaient d’égales que la force qu’il incarnait. Je l’avais rencontré bien avant qu’il n’accède aux responsabilités, celle de président de la FDSEA ou celle de Maire de Méré. Il portait en lui les valeurs que nous partagions, l’amour de son métier, la terre, la famille… Homme de conviction, il avait prolongé son engagement au profit des anciens exploitants et défendait avec ferveur la cause paysanne. Il appartenait à cette catégorie d’hommes et de femmes qui ont éclairé le chemin du bien commun. Je veux lui rendre l’hommage qu’il mérite et adresser aux siens l’expression de mon amicale sympathie.»
Étienne Henriot (Président Chambre d’agriculture de l’Yonne) :
«D’un point de vue professionnel, un grand responsable. Un homme à l’écoute, très proche des personnes, honnête et assez visionnaire… Et bien sûr, d’un humanisme rare. Même s’il n’en faisait pas état, sa foi imprégnait un peu son action. Je me souviens qu’il est devenu président de la FDSEA l’année où Marc Schaller a été élu président de la Chambre et moi, président de l’UPVY... Lorsqu’il a décidé sept ans plus tard de quitter la présidence, s’adressant au Conseil d’administration, il appelait déjà à plus de solidarité entre nous. On le sentait un peu déçu de ce qui se passait, il aurait voulu certainement un peu plus de cohésion entre les gens, pensant, et il n’avait pas tort, qu’au niveau syndical, c’était le seul moyen d’arriver…»
Régis Gazeau (Ancien président SDEA) :
«De vieux souvenirs me rattachent à Marcel. C’est quelqu’un que j’ai connu quand j’allais à Méré, et que je fréquentais celle qui allait devenir mon épouse. Nous étions voisins tous les deux. Quelqu’un de sympathique, de sérieux, toujours à l’écoute des autres, qui cherchait à savoir, à comprendre…Quelqu’un de parole, sur qui on pouvait toujours compter»
Yves Vecten (Agriculteur et Conseiller départemental)
«C’était un ami. Quelqu’un en qui j’avais toute confiance. Un gars droit, intègre, sur qui on pouvait compter et qui n’a cessé de défendre la profession de toutes ses forces et de toute son âme. On avait en plus cette passion commune du rugby, qui nous rapprochait encore un peu plus. J’avoue que j’ai apprécié fortement quand il était président de la fédé, avec de bons moments passés à ses côtés…Je me souviens de ce jour de manif, rue de Rivoli à Paris, alors qu’on faisait des croche-pieds aux CRS et de son sourire bienveillant malgré tout ! Il ne pouvait s’empêcher de l’être, en toute circonstance…»
André Thomas (Ancien président FDSEA 89) :
«Je ne l’ai pas côtoyé de façon proche, mais on voyait tout de suite que c’était un gars sérieux, avec de fortes convictions. Attentionné aux autres, gentil, ne souhaitant pas forcément s’affirmer, de peur de vexer les gens. Un homme de devoir…»
Thierry Michon (AFDI Bourgogne Franche-Comté)
«J’ai été fortement attristé de sa disparition… Il est toujours facile de dire du bien d’une personne qui disparaît, mais il en inspirait tellement, avec son sourire, ses mains d’une taille phénoménale, qu’on pouvait qualifier d’accueillantes ! Un grand bonhomme, très ouvert, qui savait faire passer des messages, sans s’imposer, sans avoir forcément à les préciser… Si je devais aujourd’hui retenir une anecdote, ce fut je crois, le premier et le seul jusqu’à présent, qui avait sa petite fiole de goutte lors des conseils d’administration d’AFDI et toujours dans le sens du partage ! Un grand humaniste qui a toujours su répondre présent quand on avait besoin…»
Arnaud Rondeau (Ancien président JA 89)
«Ce que je retiendrai de lui, c’est sa grande bienveillance, l’attention qu’il portait aux autres, aux jeunes notamment…Il savait aussi dédramatiser les choses, même quand c’était compliqué. De par son expérience, il pouvait t’éclairer et on lui disait parfois en riant : «c’est toi le sage maintenant…». D’une fidélité sans égal, il savait prendre du recul sur les choses…Une image : celle de l’homme au chapeau dans les manifs ! On le repérait de loin car il avait toujours la tête qui dépassait de tout le monde…»
Francis Letellier (Ancien président FDSEA 89)
«Alors qu’il était président de la fédé, c’est lui qui m’avait repéré et emmené en formation à l’Ifocap, à Draveil…C’était un humaniste avant tout, une personne de confiance, capable de se fâcher malgré tout car il n’aimait pas l’injustice. Mais s’il s’énervait à juste titre, ce n’était pas forcément contre des personnes, mais plus contre un système. À la fin de ma mandature de président, quand s’installe le doute parfois, il m’arrivait de l’appeler pour lui demander si j’avais raison, si je m’étais trompé…C’était quelqu’un auprès de qui on pouvait se confier et qui m’a souvent rassuré sur le chemin à suivre».
«J’ai pris connaissance avec grande tristesse de l’annonce de la disparition de Marcel. Cela a constitué pour moi une surprise car je ne le savais pas malade, tant sa stature semblait le mettre à l’abri de toute agression. Il est comme un chêne qu’on abat. J’entretenais, comme tous, avec lui, une relation très amicale, proche de la complicité. Sa gentillesse et sa simplicité n’avaient d’égales que la force qu’il incarnait. Je l’avais rencontré bien avant qu’il n’accède aux responsabilités, celle de président de la FDSEA ou celle de Maire de Méré. Il portait en lui les valeurs que nous partagions, l’amour de son métier, la terre, la famille… Homme de conviction, il avait prolongé son engagement au profit des anciens exploitants et défendait avec ferveur la cause paysanne. Il appartenait à cette catégorie d’hommes et de femmes qui ont éclairé le chemin du bien commun. Je veux lui rendre l’hommage qu’il mérite et adresser aux siens l’expression de mon amicale sympathie.»
Étienne Henriot (Président Chambre d’agriculture de l’Yonne) :
«D’un point de vue professionnel, un grand responsable. Un homme à l’écoute, très proche des personnes, honnête et assez visionnaire… Et bien sûr, d’un humanisme rare. Même s’il n’en faisait pas état, sa foi imprégnait un peu son action. Je me souviens qu’il est devenu président de la FDSEA l’année où Marc Schaller a été élu président de la Chambre et moi, président de l’UPVY... Lorsqu’il a décidé sept ans plus tard de quitter la présidence, s’adressant au Conseil d’administration, il appelait déjà à plus de solidarité entre nous. On le sentait un peu déçu de ce qui se passait, il aurait voulu certainement un peu plus de cohésion entre les gens, pensant, et il n’avait pas tort, qu’au niveau syndical, c’était le seul moyen d’arriver…»
Régis Gazeau (Ancien président SDEA) :
«De vieux souvenirs me rattachent à Marcel. C’est quelqu’un que j’ai connu quand j’allais à Méré, et que je fréquentais celle qui allait devenir mon épouse. Nous étions voisins tous les deux. Quelqu’un de sympathique, de sérieux, toujours à l’écoute des autres, qui cherchait à savoir, à comprendre…Quelqu’un de parole, sur qui on pouvait toujours compter»
Yves Vecten (Agriculteur et Conseiller départemental)
«C’était un ami. Quelqu’un en qui j’avais toute confiance. Un gars droit, intègre, sur qui on pouvait compter et qui n’a cessé de défendre la profession de toutes ses forces et de toute son âme. On avait en plus cette passion commune du rugby, qui nous rapprochait encore un peu plus. J’avoue que j’ai apprécié fortement quand il était président de la fédé, avec de bons moments passés à ses côtés…Je me souviens de ce jour de manif, rue de Rivoli à Paris, alors qu’on faisait des croche-pieds aux CRS et de son sourire bienveillant malgré tout ! Il ne pouvait s’empêcher de l’être, en toute circonstance…»
André Thomas (Ancien président FDSEA 89) :
«Je ne l’ai pas côtoyé de façon proche, mais on voyait tout de suite que c’était un gars sérieux, avec de fortes convictions. Attentionné aux autres, gentil, ne souhaitant pas forcément s’affirmer, de peur de vexer les gens. Un homme de devoir…»
Thierry Michon (AFDI Bourgogne Franche-Comté)
«J’ai été fortement attristé de sa disparition… Il est toujours facile de dire du bien d’une personne qui disparaît, mais il en inspirait tellement, avec son sourire, ses mains d’une taille phénoménale, qu’on pouvait qualifier d’accueillantes ! Un grand bonhomme, très ouvert, qui savait faire passer des messages, sans s’imposer, sans avoir forcément à les préciser… Si je devais aujourd’hui retenir une anecdote, ce fut je crois, le premier et le seul jusqu’à présent, qui avait sa petite fiole de goutte lors des conseils d’administration d’AFDI et toujours dans le sens du partage ! Un grand humaniste qui a toujours su répondre présent quand on avait besoin…»
Arnaud Rondeau (Ancien président JA 89)
«Ce que je retiendrai de lui, c’est sa grande bienveillance, l’attention qu’il portait aux autres, aux jeunes notamment…Il savait aussi dédramatiser les choses, même quand c’était compliqué. De par son expérience, il pouvait t’éclairer et on lui disait parfois en riant : «c’est toi le sage maintenant…». D’une fidélité sans égal, il savait prendre du recul sur les choses…Une image : celle de l’homme au chapeau dans les manifs ! On le repérait de loin car il avait toujours la tête qui dépassait de tout le monde…»
Francis Letellier (Ancien président FDSEA 89)
«Alors qu’il était président de la fédé, c’est lui qui m’avait repéré et emmené en formation à l’Ifocap, à Draveil…C’était un humaniste avant tout, une personne de confiance, capable de se fâcher malgré tout car il n’aimait pas l’injustice. Mais s’il s’énervait à juste titre, ce n’était pas forcément contre des personnes, mais plus contre un système. À la fin de ma mandature de président, quand s’installe le doute parfois, il m’arrivait de l’appeler pour lui demander si j’avais raison, si je m’étais trompé…C’était quelqu’un auprès de qui on pouvait se confier et qui m’a souvent rassuré sur le chemin à suivre».