Moutarde
Continuez mesdemoiselles
Les moutardes évoluent bien et se destinent à une belle récolte si le sec ne perdure pas.
C’est un bilan intermédiaire assez prometteur qui a été dressé vendredi 29 mai à Noiron-sous-Gevrey, lors de l’assemblée générale de l’Association des producteurs de graines de moutarde de Bourgogne (AGPMB). Les cultures sont aujourd’hui prometteuses après un hiver sans gel dévastateur suivi de conditions climatiques favorables. «Les pertes sont peu nombreuses et nous espérons logiquement une belle production, supérieure aux
7 600 tonnes de 2014» note le président Fabrice Genin. Le responsable côte d’orien se refuse néanmoins à tout triomphalisme avant la récolte : «l’an passé était prometteur lui aussi et nous n’étions finalement pas parvenus aux 20q/ha de moyenne que nous visions à cette même période. Le sec cumulé à de fortes températures début juin avaient limité les rendements, espérons que ce ne soit pas pareil cette année». A la date de l’assemblée générale, de premières alertes étaient déjà à noter sur les plateaux : «les précipitations se font rares mais heureusement, les fortes chaleurs sont également absentes pour le moment. Tout va bien pour le moment mais nous restons attentifs à l’évolution» poursuit Fabrice Genin.
Maladies et parasites assez rares
La Plaine dijonnaise semble la mieux armée pour lutter contre ces éventuels aléas climatiques. Chez François Détain, agriculteur qui exploite 61 hectares de moutarde à Agencourt près de Nuits-Saint-Georges, l’optimisme est de mise après plusieurs années avec des dégâts : «Tout se présente très bien pour le moment, j’espère dépasser les 18q/ha de 2014. La pousse a été régulière et la pression parasitaire est faible. Les méligèthes ont été quasi-absentes, je n’ai effectué qu’un seul traitement». Concernant la pression maladie, l’impact de la rouille blanche sur les variétés sensibles semble avoir été plus faible que les années précédentes. Un programme de traitement qui encadrait la floraison de la moutarde a permis de contenir cette maladie et d’éviter une perte de potentiel importante.
820€/t l’an prochain
L’assemblée générale a été l’occasion d’aborder la campagne 2015/2016. La surface de production va certainement diminuer et repasser en dessous du seuil des
5 000 hectares, suite à une demande moins importante des industriels. Le prix devrait quant à lui légèrement grimper pour atteindre au moins 820€/t. Fabrice Genin a également évoqué l’inscription de la filière dans un cahier des charges de développement durable : «jusqu’à présent, celui-ci n’était demandé que par Unilever. L’an prochain, il sera développé pour l’ensemble des industriels et de la filière. Encore plus de traçabilité sera demandée mais que les producteurs se rassurent, l’APGMB fera tout le nécessaire en amont pour que le travail administratif que cela engendre soit plus que minime».
7 600 tonnes de 2014» note le président Fabrice Genin. Le responsable côte d’orien se refuse néanmoins à tout triomphalisme avant la récolte : «l’an passé était prometteur lui aussi et nous n’étions finalement pas parvenus aux 20q/ha de moyenne que nous visions à cette même période. Le sec cumulé à de fortes températures début juin avaient limité les rendements, espérons que ce ne soit pas pareil cette année». A la date de l’assemblée générale, de premières alertes étaient déjà à noter sur les plateaux : «les précipitations se font rares mais heureusement, les fortes chaleurs sont également absentes pour le moment. Tout va bien pour le moment mais nous restons attentifs à l’évolution» poursuit Fabrice Genin.
Maladies et parasites assez rares
La Plaine dijonnaise semble la mieux armée pour lutter contre ces éventuels aléas climatiques. Chez François Détain, agriculteur qui exploite 61 hectares de moutarde à Agencourt près de Nuits-Saint-Georges, l’optimisme est de mise après plusieurs années avec des dégâts : «Tout se présente très bien pour le moment, j’espère dépasser les 18q/ha de 2014. La pousse a été régulière et la pression parasitaire est faible. Les méligèthes ont été quasi-absentes, je n’ai effectué qu’un seul traitement». Concernant la pression maladie, l’impact de la rouille blanche sur les variétés sensibles semble avoir été plus faible que les années précédentes. Un programme de traitement qui encadrait la floraison de la moutarde a permis de contenir cette maladie et d’éviter une perte de potentiel importante.
820€/t l’an prochain
L’assemblée générale a été l’occasion d’aborder la campagne 2015/2016. La surface de production va certainement diminuer et repasser en dessous du seuil des
5 000 hectares, suite à une demande moins importante des industriels. Le prix devrait quant à lui légèrement grimper pour atteindre au moins 820€/t. Fabrice Genin a également évoqué l’inscription de la filière dans un cahier des charges de développement durable : «jusqu’à présent, celui-ci n’était demandé que par Unilever. L’an prochain, il sera développé pour l’ensemble des industriels et de la filière. Encore plus de traçabilité sera demandée mais que les producteurs se rassurent, l’APGMB fera tout le nécessaire en amont pour que le travail administratif que cela engendre soit plus que minime».