Cialyn
Contexte tendu mais activité maintenue
La section Auxois/Morvan de la Cialyn dresse un bilan plutôt mitigé de l’année écoulée.
La barre des 15 000 bovins commercialisés a été une nouvelle fois dépassée en 2014. Avec un total de 15 223 bêtes, c’est même 136 de mieux que l’année précédente. Les transactions de bovins maigres sont quasiment à l’équilibre (-1%), les jeunes bovins ont marqué le pas avec une baisse de près de 19%.
Les gros bovins ont eux augmenté de 9%. Hervé Cadart, le responsable Cialyn du site de Pouilly-en-Auxois, se réjouit de ce maintien global d’activité mais ne cache pas les nombreuses difficultés pour y arriver : «Notre chiffre d’affaires est logiquement en baisse, il suit la même tendance que les cours que subissent les agriculteurs. Le contexte n’est vraiment pas favorable et ça n’a pas l’air de s’arranger en 2015... Certaines charges de travail sont devenues incompressibles pour nous. Nos marges réalisées sur les animaux sont déjà très minimes. Avec ça, il faut financer l’intégralité de notre fonctionnement. Les charges de transport et l’organisation de mise en marché nous animent au quotidien. Un exemple : un camion qui roule nous coûte entre un 1€ et 1,30€ du kilomètre, il est important de le savoir. On ne peut plus se permettre de monopoliser un véhicule pour aller chercher un seul broutard comme on nous le demande parfois».
Comme à ses habitudes, le marché du maigre représente encore 75% des transactions, avec 90% de broutards en partance pour l’Italie. «Au niveau national, ce marché bat de l’aile avec une perte de 100 000 têtes en deux ans et je ne pense que ce soit terminé» confie Hervé Cadart. «Nous dépendons trop de l’Italie. Si d’autres marchés venaient à s’ouvrir, ce serait vraiment un bien pour tout le monde» poursuit le responsable en citant l’exemple de la Turquie.
Le deuxième cœur de métier du site pollien concerne les ovins :
4 240 animaux ont été commercialisés l’an passé, soit une hausse de 91 bêtes par rapport au précédent exercice.
Les gros bovins ont eux augmenté de 9%. Hervé Cadart, le responsable Cialyn du site de Pouilly-en-Auxois, se réjouit de ce maintien global d’activité mais ne cache pas les nombreuses difficultés pour y arriver : «Notre chiffre d’affaires est logiquement en baisse, il suit la même tendance que les cours que subissent les agriculteurs. Le contexte n’est vraiment pas favorable et ça n’a pas l’air de s’arranger en 2015... Certaines charges de travail sont devenues incompressibles pour nous. Nos marges réalisées sur les animaux sont déjà très minimes. Avec ça, il faut financer l’intégralité de notre fonctionnement. Les charges de transport et l’organisation de mise en marché nous animent au quotidien. Un exemple : un camion qui roule nous coûte entre un 1€ et 1,30€ du kilomètre, il est important de le savoir. On ne peut plus se permettre de monopoliser un véhicule pour aller chercher un seul broutard comme on nous le demande parfois».
Comme à ses habitudes, le marché du maigre représente encore 75% des transactions, avec 90% de broutards en partance pour l’Italie. «Au niveau national, ce marché bat de l’aile avec une perte de 100 000 têtes en deux ans et je ne pense que ce soit terminé» confie Hervé Cadart. «Nous dépendons trop de l’Italie. Si d’autres marchés venaient à s’ouvrir, ce serait vraiment un bien pour tout le monde» poursuit le responsable en citant l’exemple de la Turquie.
Le deuxième cœur de métier du site pollien concerne les ovins :
4 240 animaux ont été commercialisés l’an passé, soit une hausse de 91 bêtes par rapport au précédent exercice.
Du sang neuf
Deux jeunes ont récemment rejoint l’équipe de Pouilly-en-Auxois, qui compte désormais dix personnes. Julien Goblet, 18 ans, a débarqué en septembre avec une fonction d’acheteur-estimateur de bovins. Ce jeune originaire de Saint-Prix-lès-Arnay a obtenu un certificat de spécialisation dans une école de commerce en bestiaux dans le département du Lot. Nicolas Chauvenet, 21 ans, vient de Bessey-en-Chaume près de Bligny-sur-Ouche. Fils d’éleveur, il occupe le poste de technicien depuis un mois et s’intéresse à la vente d’animaux et de matériels. «Ce rajeunissement de l’équipe va nous permettre de préparer sereinement l’avenir» relève Éric Allouis, le président de la section Auxois/Morvan.
