Assemblées des sections Dijon Céréales
Contexte difficile, programme constructif
Les trois assemblées de sections 2016 de Dijon Céréales ont rassemblé quelques 400 adhérents. Elles ont dressé le bilan d’un exercice 2015-2016 difficile, avec une belle moisson malgré de fortes disparités, mais aussi des prix en berne qui ont pesé sur le résultat des exploitations comme sur celui de la coopérative.
La collecte 2015-2016 de Dijon Céréales, si le marché avait été moins morose et volatile, aurait sans doute pu franchir aisément le cap du million de tonnes : 981 000 tonnes au final (supérieure à la moyenne décennale), qualité et volumes étaient au rendez-vous malgré des disparités selon les secteurs (voir encadré).
Les adhérents, incertains face à la dégradation des cours au fil de la campagne (des blés à 180€/t en juillet 2015 pour atterrir à 110 €/t fin février 2016) ont préféré garder une partie de leur production en stock à la ferme, environ 60 000 tonnes. Finalement, ces stocks s’avèrent utiles aujourd’hui quand la moisson 2016 a été catastrophique pour l’ensemble des secteurs de la coopérative. «En 2015-2016, Dijon Céréales, accompagné par Cérévia, a joué pleinement son rôle dans des marchés très volatils», a rappelé Pierre Guez, directeur général de la coopérative.
Malgré une campagne Approvisionnements soutenue (103,7 M€ en grandes cultures), le résultat final 2015-2016 de la coopérative a été obéré par la faiblesse des prix, mais aussi par la nécessité d’anticiper, au titre de l’exercice futur lié à la moisson 2016, des charges exceptionnelles inhérentes à des pénalités (qualité, dédites de contrats matières premières et logistiques).
Réduire les charges de production
Car 2016 apporte lui une triple-peine avec des décrochages de rendements importants, une qualité insuffisante en blé avec des PS en berne …et des prix toujours déprimés en lien avec une production mondiale abondante. L’enjeu majeur de cette campagne 2016-2017, pour Dijon Céréales, sera donc de trier et classer au maximum les productions dans les silos afin d’augmenter le ratio blé meunier/ blé fourrager. Seule bonne nouvelle récente, la baisse des prix des engrais semble se confirmer pour 2017.
Dans ce contexte, Dijon Céréales mobilise toutes ses compétences autour d’un programme intitulé «Objectif : Produire à 140 €/ha. Plus de compétitivité, l’Agronomie d’Abord». «Il ne s’agit pas d’un prix de vente annoncé, a rappelé Pascal Demay. Nous vous interpellons simplement, dans des zones de production comme les nôtres à faibles potentiels, sur la nécessité d’optimiser les charges de production, sans faire de fausses économies, en agissant notamment sur des leviers agronomiques. L’ambition est de dégager un résultat même dans le cas où les cours sont bas, ce qui semble s’installer comme une tendance de fond».
Dans son rapport moral, le président Marc Patriat a également rappelé, dans ce contexte, la nécessité de poursuivre les travaux autour d’une alliance régionale des coopératives que Dijon Céréales appelle de ses vœux. «Il y a 25 ans, nous fondions Dijon Céréales avec 13 coops cantonales, il faut maintenant mettre en place l’outil dans l’agriculture et les exploitations agricoles régionales ont besoin pour les 25 ans à venir». L’assemblée générale de Dijon Céréales aura lieu le 13 décembre à Saint-Apollinaire.
Les adhérents, incertains face à la dégradation des cours au fil de la campagne (des blés à 180€/t en juillet 2015 pour atterrir à 110 €/t fin février 2016) ont préféré garder une partie de leur production en stock à la ferme, environ 60 000 tonnes. Finalement, ces stocks s’avèrent utiles aujourd’hui quand la moisson 2016 a été catastrophique pour l’ensemble des secteurs de la coopérative. «En 2015-2016, Dijon Céréales, accompagné par Cérévia, a joué pleinement son rôle dans des marchés très volatils», a rappelé Pierre Guez, directeur général de la coopérative.
Malgré une campagne Approvisionnements soutenue (103,7 M€ en grandes cultures), le résultat final 2015-2016 de la coopérative a été obéré par la faiblesse des prix, mais aussi par la nécessité d’anticiper, au titre de l’exercice futur lié à la moisson 2016, des charges exceptionnelles inhérentes à des pénalités (qualité, dédites de contrats matières premières et logistiques).
Réduire les charges de production
Car 2016 apporte lui une triple-peine avec des décrochages de rendements importants, une qualité insuffisante en blé avec des PS en berne …et des prix toujours déprimés en lien avec une production mondiale abondante. L’enjeu majeur de cette campagne 2016-2017, pour Dijon Céréales, sera donc de trier et classer au maximum les productions dans les silos afin d’augmenter le ratio blé meunier/ blé fourrager. Seule bonne nouvelle récente, la baisse des prix des engrais semble se confirmer pour 2017.
Dans ce contexte, Dijon Céréales mobilise toutes ses compétences autour d’un programme intitulé «Objectif : Produire à 140 €/ha. Plus de compétitivité, l’Agronomie d’Abord». «Il ne s’agit pas d’un prix de vente annoncé, a rappelé Pascal Demay. Nous vous interpellons simplement, dans des zones de production comme les nôtres à faibles potentiels, sur la nécessité d’optimiser les charges de production, sans faire de fausses économies, en agissant notamment sur des leviers agronomiques. L’ambition est de dégager un résultat même dans le cas où les cours sont bas, ce qui semble s’installer comme une tendance de fond».
Dans son rapport moral, le président Marc Patriat a également rappelé, dans ce contexte, la nécessité de poursuivre les travaux autour d’une alliance régionale des coopératives que Dijon Céréales appelle de ses vœux. «Il y a 25 ans, nous fondions Dijon Céréales avec 13 coops cantonales, il faut maintenant mettre en place l’outil dans l’agriculture et les exploitations agricoles régionales ont besoin pour les 25 ans à venir». L’assemblée générale de Dijon Céréales aura lieu le 13 décembre à Saint-Apollinaire.
La moisson 2015 en chiffres
La moisson 2015, en dehors des secteurs en terres légères du nord de Dijon qui ont fortement souffert de la sécheresse et du coup de chaud en fin de cycle, a été bonne en qualité et en quantité pour Dijon Céréales : 7 t/ha de moyenne en blé, 7,1 t/ha en escourgeons et 6,2 t/ha en orges d’hiver, 5,2 t/ en orges de printemps et 3,1 t/ha en colza.