Cérémonie des vœux au monde économique
«Confiance, Respect, Écoute, Liberté»
Pour la deuxième année, la FDSEA 89 a organisé avec le Medef, l’UIMM (Union des Industries et Métiers de la Métallurgie) et la FFB (Fédération Française du Bâtiment) la cérémonie des vœux au monde économique.
Un peu plus de 200 personnes étaient réunies, représentant les entreprises de l’Yonne, mardi 20 janvier en soirée à l’amphithéâtre de la maison de l’entreprise à Monéteau. L’intervention d’Yves Thréard, directeur adjoint à la rédaction du Figaro, «une France confiante et entreprenante pour sortir de la crise» a fait salle comble.
Étienne Cano, président du Medef a axé son propos sur le rôle des entreprises dans le tissu économique pour relancer la dynamique de l’emploi afin de sortir de la crise. André Bex, président de l’UIMM a insisté sur l’étouffement de l’activité que génère le millefeuille de règlementations diverses et variées qui s’imposent aux entreprises.
Dans son discours, Francis Letellier a souhaité commencer par donner un aperçu des difficultés que traversent les secteurs agricoles et viticoles en ce moment en retraçant les combats syndicaux de 2014 et de ce début d’année. Mauvaise récolte 2014, revenus en baisse, loi d’avenir sans vision, incertitudes sur la PAC qui perdurent à ce jour alors qu’elle s’applique depuis le 1er janvier, compte pénibilité, campagne intense de contrôles ont conduit à la manifestation du 5 novembre dernier, le «ras-le-bol affiché et assumé des agriculteurs et des viticulteurs partout en France. Mais ne vous trompez pas ! Ce n’est pas une satisfaction d’avoir mobilisé 40 000 producteurs. C’est surtout le signe d’un malaise profond». «Une seule certitude lorsque nous commençons à travailler : quelle que soit l’action, nous sommes hors la loi !»
Le président de la FDSEA a ensuite réitéré ses demandes récurrentes aux politiques et à l’administration : une pause réglementaire, pour s’en tenir aux règlementations européennes et laisser le temps à nos voisins européens de rejoindre le niveau de contraintes français. L’enjeu est bien de pouvoir continuer à produire français, pour le président : «Avant de déguster les produits français, il faut les produire : les implanter, les protéger, les ramasser, les cueillir, les vendanger, les élever, les traire…c’est ce que nous faisons tous les jours et nous le faisons bien. Pensez-y pendant le cocktail !»
Après le propos syndical, Francis Letellier, faisant écho aux récents attentats, a terminé son discours en rappelant à nos responsables politiques que «l’heure n’est pas à opposer : ni les systèmes de production, ni les producteurs entre eux. Trop souvent l’administration et les politiques nous renvoient à nos différences, plutôt qu’à nos points communs. C’est un combat de longue haleine, mais je souhaite sincèrement que nous progressions vers un climat de confiance pour nos entreprises agricoles et viticoles. Pour que nous puissions à nouveau exercer notre métier avec passion et sérénité, dans le respect des consommateurs et des producteurs responsables que nous sommes.
Confiance, Respect, Ecoute, Liberté».
A noter, le Préfet de l’Yonne, Jean-Christophe Moraud, a quitté précipitamment la salle peu après le début du propos du Président de la FDSEA 89.
Étienne Cano, président du Medef a axé son propos sur le rôle des entreprises dans le tissu économique pour relancer la dynamique de l’emploi afin de sortir de la crise. André Bex, président de l’UIMM a insisté sur l’étouffement de l’activité que génère le millefeuille de règlementations diverses et variées qui s’imposent aux entreprises.
Dans son discours, Francis Letellier a souhaité commencer par donner un aperçu des difficultés que traversent les secteurs agricoles et viticoles en ce moment en retraçant les combats syndicaux de 2014 et de ce début d’année. Mauvaise récolte 2014, revenus en baisse, loi d’avenir sans vision, incertitudes sur la PAC qui perdurent à ce jour alors qu’elle s’applique depuis le 1er janvier, compte pénibilité, campagne intense de contrôles ont conduit à la manifestation du 5 novembre dernier, le «ras-le-bol affiché et assumé des agriculteurs et des viticulteurs partout en France. Mais ne vous trompez pas ! Ce n’est pas une satisfaction d’avoir mobilisé 40 000 producteurs. C’est surtout le signe d’un malaise profond». «Une seule certitude lorsque nous commençons à travailler : quelle que soit l’action, nous sommes hors la loi !»
Le président de la FDSEA a ensuite réitéré ses demandes récurrentes aux politiques et à l’administration : une pause réglementaire, pour s’en tenir aux règlementations européennes et laisser le temps à nos voisins européens de rejoindre le niveau de contraintes français. L’enjeu est bien de pouvoir continuer à produire français, pour le président : «Avant de déguster les produits français, il faut les produire : les implanter, les protéger, les ramasser, les cueillir, les vendanger, les élever, les traire…c’est ce que nous faisons tous les jours et nous le faisons bien. Pensez-y pendant le cocktail !»
Après le propos syndical, Francis Letellier, faisant écho aux récents attentats, a terminé son discours en rappelant à nos responsables politiques que «l’heure n’est pas à opposer : ni les systèmes de production, ni les producteurs entre eux. Trop souvent l’administration et les politiques nous renvoient à nos différences, plutôt qu’à nos points communs. C’est un combat de longue haleine, mais je souhaite sincèrement que nous progressions vers un climat de confiance pour nos entreprises agricoles et viticoles. Pour que nous puissions à nouveau exercer notre métier avec passion et sérénité, dans le respect des consommateurs et des producteurs responsables que nous sommes.
Confiance, Respect, Ecoute, Liberté».
A noter, le Préfet de l’Yonne, Jean-Christophe Moraud, a quitté précipitamment la salle peu après le début du propos du Président de la FDSEA 89.