Accès au contenu
Rappel des règles

Concours de labour : Au fait, ça marche comment ?

À plat ou en planches, charrues 2, 3 ou 4 socs, parcelle dissymétrique… les concours de labours sont soumis à un règlement précis. Petit rappel de la réglementation.

Par Alexandre Coronel
Concours de labour : Au fait, ça marche comment ?
Ce schéma détaille les différentes catégories de labour prises en compte.

Les compétitions se déroulent sur deux types de terrain, prairie et chaume, et se divisent en deux catégories : labour en planche et labour à plat. Le premier consiste à faire un ados avec quatre tours de charrue sur le côté de la parcelle (voir schéma), le second n’est possible qu’avec une charrue réversible. À chaque extrémité du champ, la charrue est retournée de façon à retrouver le même sens de déversement de la terre. La parcelle ainsi labourée est homogène. En fonction du nombre de socs sur la charrue (2,3 ou 4) et de la catégorie de labour, la surface de la parcelle varie entre 12 et 40 ares. Sa forme est volontairement dissymétrique, c’est un trapèze. Le choix du matériel est libre et le compétiteur est en droit d’apporter des améliorations sur sa charrue. Outre le labour, chaque compétiteur effectue un travail important de réglage et de mise au point de son matériel. Au niveau national, la plupart des participants travaillent avec un matériel spécial. Le tracteur, qui n’a pas besoin d’être puissant, sera équipé de roues étroites pour pouvoir se déplacer dans la raie de labour et rattraper ainsi un virage. Mais c’est surtout au niveau de la charrue que se fait la différence. Si le bâti est d’origine, il comporte de nombreux éléments de réglage qui permettent de peaufiner le travail au millimètre ; Certains ont même des capteurs qui renvoient dans la cabine du tracteur certains paramètres ! Chaque candidat dispose de deux heures pour labourer quelques ares de terre. Un jury composé de techniciens agricoles et d’anciens champions note le travail du candidat d’après dix critères. À l’issue de l’épreuve, le total des points de chacun établit le palmarès. Les participants sont jugés sur la qualité de leur labour selon l’alignement et la régularité des sillons, une profondeur précise (au centimètre près), une raie de labour régulière et nette, une entrée et une sortie de charrue en terre très précise et l’enfouissement parfait de l’herbe ou du chaume. Sans oublier l’aspect général du labour !