Séchoirs à grains
Comment éviter l’incendie ?
Chaque année des incendies sont à déplorer sur des séchoirs à grains. Groupama fait le point sur les dispositions à prendre pour prévenir ce risque.

Chaque année des séchoirs à grains brûlent, qu’ils soient fermiers ou industriels. L’adoption de bonnes pratiques est un facteur clé dans la maîtrise de ce risque.
Voyons ensemble ce qui favorise la survenance d’un incendie et les bons réflexes à adopter pour l’éviter.
Quels sont les principaux facteurs pouvant favoriser un incendie de séchoir ?
- Les grains sales, immatures ou incomplètement pré-nettoyés (pré-nettoyage : opération consistant à enlever les impuretés) accroissent le risque de blocage du transit des grains dans la colonne sécheuse.
- L’absence de nettoyage complet du séchoir avant son démarrage.
- Les températures d’air de séchage non adaptées au type de grain et à son humidité.
- Les intervalles et durées d’extractions inadaptées.
- Les périodes d’arrêt du séchoir de plusieurs heures sans qu’il soit vidé. Les grains s’agglomèrent entre eux, se tassent, générant ainsi autant de risques supplémentaires de blocage et de fermentation.
- L’envol de follicules depuis la fosse de réception vers l’aspiration d’air du brûleur peut générer des escarbilles qui sont transportées ensuite dans le grain.
- L’absence d’arrêt hebdomadaire en cours de campagne pour examiner et nettoyer les parties accessibles du séchoir.
Les années humides et l’insuffisance de surveillance par une personne formée durant le fonctionnement d’un séchoir constituent les principaux points d’aggravation des incendies de séchoirs.
L’incendie d’un séchoir n’est pas une fatalité, comment le prévenir ?
Disposer avant tout d’un équipement bien conçu :
- Des accès faciles dans le séchoir pour faciliter le nettoyage et l’intervention en cas d’incendie.
- Une aspiration d’air neuf qui soit propre.
- Des sondes de régulation du brûleur fiables.
- Des sondes de détection d’incendie avec asservissement à l’arrêt complet du séchoir en cas d’alarme (arrêt des brûleurs et de la ventilation).
- Un équipement en trappes de vidange rapide.
- Un dispositif d’aspersion d’eau des colonnes d’air permettant d’accompagner la vidange du séchoir pour préserver sa structure.
Adopter les bonnes pratiques :
- Assurer une présence pendant le fonctionnement par une personne formée.
- Procéder au nettoyage complet du séchoir avant son démarrage (colonne sécheuse, caissons d’air, compartiment brûleur…).
- Récolter des grains murs (humidité optimale : 30 à 35 % pour le maïs).
Respecter les Températures de séchage selon les types de grains et leur humidité (ex pour le maïs : 110 à 115 °C en attaque du grain et seulement 60°c pour le tournesol), ainsi que les durées d’extractions préconisées par le constructeur.
- Contrôler régulièrement les températures, les humidités et les enregistrer. Cela permet notamment de détecter les points chauds et vérifier le bon séchage du grain.
- Effectuer un arrêt hebdomadaire pour visiter le séchoir et le nettoyer.
- Après un arrêt prolongé, il s’agit d’effectuer plusieurs extractions de grains et de ventiler la colonne (15 à 30 minutes selon la taille du séchoir) avant d’allumer les brûleurs.
En fin de campagne pour procéder à l’arrêt du séchoir, il est impératif de finir le cycle de séchage en maintenant la colonne pleine de grain par recyclage du grain séché (cf : notice constructeur).
En cas d’incendie : procéder à l’arrêt complet du séchoir, appeler les secours et mettre en œuvre la vidange rapide.
Pour de plus amples informations, le service prévention de Groupama Paris Val de Loire se tient à votre disposition.
Voyons ensemble ce qui favorise la survenance d’un incendie et les bons réflexes à adopter pour l’éviter.
Quels sont les principaux facteurs pouvant favoriser un incendie de séchoir ?
- Les grains sales, immatures ou incomplètement pré-nettoyés (pré-nettoyage : opération consistant à enlever les impuretés) accroissent le risque de blocage du transit des grains dans la colonne sécheuse.
- L’absence de nettoyage complet du séchoir avant son démarrage.
- Les températures d’air de séchage non adaptées au type de grain et à son humidité.
- Les intervalles et durées d’extractions inadaptées.
- Les périodes d’arrêt du séchoir de plusieurs heures sans qu’il soit vidé. Les grains s’agglomèrent entre eux, se tassent, générant ainsi autant de risques supplémentaires de blocage et de fermentation.
- L’envol de follicules depuis la fosse de réception vers l’aspiration d’air du brûleur peut générer des escarbilles qui sont transportées ensuite dans le grain.
- L’absence d’arrêt hebdomadaire en cours de campagne pour examiner et nettoyer les parties accessibles du séchoir.
Les années humides et l’insuffisance de surveillance par une personne formée durant le fonctionnement d’un séchoir constituent les principaux points d’aggravation des incendies de séchoirs.
L’incendie d’un séchoir n’est pas une fatalité, comment le prévenir ?
Disposer avant tout d’un équipement bien conçu :
- Des accès faciles dans le séchoir pour faciliter le nettoyage et l’intervention en cas d’incendie.
- Une aspiration d’air neuf qui soit propre.
- Des sondes de régulation du brûleur fiables.
- Des sondes de détection d’incendie avec asservissement à l’arrêt complet du séchoir en cas d’alarme (arrêt des brûleurs et de la ventilation).
- Un équipement en trappes de vidange rapide.
- Un dispositif d’aspersion d’eau des colonnes d’air permettant d’accompagner la vidange du séchoir pour préserver sa structure.
Adopter les bonnes pratiques :
- Assurer une présence pendant le fonctionnement par une personne formée.
- Procéder au nettoyage complet du séchoir avant son démarrage (colonne sécheuse, caissons d’air, compartiment brûleur…).
- Récolter des grains murs (humidité optimale : 30 à 35 % pour le maïs).
Respecter les Températures de séchage selon les types de grains et leur humidité (ex pour le maïs : 110 à 115 °C en attaque du grain et seulement 60°c pour le tournesol), ainsi que les durées d’extractions préconisées par le constructeur.
- Contrôler régulièrement les températures, les humidités et les enregistrer. Cela permet notamment de détecter les points chauds et vérifier le bon séchage du grain.
- Effectuer un arrêt hebdomadaire pour visiter le séchoir et le nettoyer.
- Après un arrêt prolongé, il s’agit d’effectuer plusieurs extractions de grains et de ventiler la colonne (15 à 30 minutes selon la taille du séchoir) avant d’allumer les brûleurs.
En fin de campagne pour procéder à l’arrêt du séchoir, il est impératif de finir le cycle de séchage en maintenant la colonne pleine de grain par recyclage du grain séché (cf : notice constructeur).
En cas d’incendie : procéder à l’arrêt complet du séchoir, appeler les secours et mettre en œuvre la vidange rapide.
Pour de plus amples informations, le service prévention de Groupama Paris Val de Loire se tient à votre disposition.
Évolutions environnementales
Les évolutions environnementales (bilan carbone, développement durable…) peuvent conduire à l’apparition de nouveaux équipements qui ne sont pas toujours adaptés au séchage rationnel des grains, entraînant ainsi de nouveaux risques.
Par exemple, dans le cas d’un projet de chaudière Biomasse générant de l’air chaud pour un séchoir, il est nécessaire d’adapter les deux installations pour que le séchoir soit alimenté avec de l’air chaud qui soit homogène en température et propre (dépourvu de poussières carbonisées, voire d’escarbilles…).
Par exemple, dans le cas d’un projet de chaudière Biomasse générant de l’air chaud pour un séchoir, il est nécessaire d’adapter les deux installations pour que le séchoir soit alimenté avec de l’air chaud qui soit homogène en température et propre (dépourvu de poussières carbonisées, voire d’escarbilles…).