Edito
Comment disparaître dans l'indifférence ?
Mardi 19 mai, à l'appel de la FNPL avec les Jeunes Agriculteurs, j'ai organisé un rassemblement devant la préfecture. J'ai une fois de plus rappelé au Sous-préfet de Sens l'importance de maintenir du lait dans un département.
Quelques chiffres : 6 300 producteurs en 1970, 3 800 en 1980 juste avant les quotas, 500 en 2000, 300 aujourd'hui. Comment peut-on imaginer maintenir les quelques exploitations qui restent sans rémunération par le prix. Nous sommes revenus au prix de 1984 avec des charges sans commune mesure.
Le lait ne doit-il pas contribuer à nourrir les habitants de notre planète ? Alors qu'une étude de la FAO démontre que nous serons 9 milliards en 2050, ce n'est pas le moment de décourager la production agricole !
Le lait ne participe-t-il pas à l'économie sociale en emploi direct et indirect ? La fermeture de l'usine de Flogny-la-Chapelle démontre bien qu'une baisse de densité n'est pas favorable au maintien des sites. Qu'en sera-t-il demain pour les autres usines ?
Le lait ne contribue-t-il pas au maintien de la qualité de l'eau, à la diversité des paysages ; tout simplement à l'environnement ?
Une fois de plus, j'ai expliqué ces différents points en dénonçant la suppression des quotas et l'abandon des outils de régulation. Le lait n'est pas une matière stockable, il doit y avoir des outils qui permettent une économie régulée.
Tous ces arguments ont semblé bien loin au Sous-préfet plus attentif au son de l'orgue de la cathédrale et aux voitures qui passaient ?
Faut-il penser qu'un trait est tiré sur notre capacité de produire du lait dans notre département ?
Pour ma part, tant que je serai Présidente, je continuerai inlassablement de défendre tous les producteurs du département, petit ou gros quotas, près ou loin d'une laiterie.
Quelques chiffres : 6 300 producteurs en 1970, 3 800 en 1980 juste avant les quotas, 500 en 2000, 300 aujourd'hui. Comment peut-on imaginer maintenir les quelques exploitations qui restent sans rémunération par le prix. Nous sommes revenus au prix de 1984 avec des charges sans commune mesure.
Le lait ne doit-il pas contribuer à nourrir les habitants de notre planète ? Alors qu'une étude de la FAO démontre que nous serons 9 milliards en 2050, ce n'est pas le moment de décourager la production agricole !
Le lait ne participe-t-il pas à l'économie sociale en emploi direct et indirect ? La fermeture de l'usine de Flogny-la-Chapelle démontre bien qu'une baisse de densité n'est pas favorable au maintien des sites. Qu'en sera-t-il demain pour les autres usines ?
Le lait ne contribue-t-il pas au maintien de la qualité de l'eau, à la diversité des paysages ; tout simplement à l'environnement ?
Une fois de plus, j'ai expliqué ces différents points en dénonçant la suppression des quotas et l'abandon des outils de régulation. Le lait n'est pas une matière stockable, il doit y avoir des outils qui permettent une économie régulée.
Tous ces arguments ont semblé bien loin au Sous-préfet plus attentif au son de l'orgue de la cathédrale et aux voitures qui passaient ?
Faut-il penser qu'un trait est tiré sur notre capacité de produire du lait dans notre département ?
Pour ma part, tant que je serai Présidente, je continuerai inlassablement de défendre tous les producteurs du département, petit ou gros quotas, près ou loin d'une laiterie.