Irancy
Comme un air de nostalgie…
Il y a un an, le village d’Irancy accueillait la 72ème Saint-Vincent tournante de Bourgogne. Deux jours de fête restés dans les mémoires et à jamais gravés dans l’histoire du village
Ne seraient ces panneaux géants installés aux entrées du village, seuls vestiges de la décoration d’alors, difficile d’imaginer en cette froide fin d’après-midi de janvier, qu’il y a tout juste un an, plus de
25 000 visiteurs arpentaient rues et ruelles de ce village de 300 habitants. Un chiffre à la mesure du vent de folie qui a soufflé sur ces deux jours de fête, au sens propre comme au figuré… Que reste t-il un an après de cet esprit de la Saint-Vincent et de cet élan ayant réussi à mobiliser des centaines de bénévoles des mois durant ?
La notoriété du village et de ses vins y a gagné au change, comme a pu le constater le président du syndicat de l’appellation, Christophe Ferrari, venu avec d’autres vignerons, défiler sous les couleurs d’Irancy à Mercurey pour l’édition 2017 de la Saint-Vincent de Bourgogne : «on a mesuré l’impact généré, en entendant les conversations le long du parcours. Les gens ont retenu le nom du village, ne s’interrogent plus pour savoir où il est, même s’il nous faut continuer à enfoncer le clou pour continuer à mieux nous faire connaître encore. Tout au long de l’année, nous avons vu passer aussi un grand nombre de professionnels, français comme étrangers et c’était un peu aussi le rôle que l’on attendait de cette Saint-Vincent…» Dans les mois qui suivirent ces deux jours de janvier, nombreux également ont été les visiteurs à revenir se promener au fil des ruelles et des caveaux. Un engouement malheureusement ralenti par la météo : «il est certain qu’avec le printemps pourri, on parlait plus de l’Yonne pour ses inondations qu’autre chose…»
La Saint-Vincent 2016 aura permis aussi de fédérer un peu plus les habitants : «ça a donné l’occasion à certains de faire éclater leur talent, à d’autres, de rentrer dans le giron viticole, car on est un peu une caste quand même (rires)» Au sein du village, semble subsister aujourd’hui comme un «grand vide» souligne Christophe Ferrari : «tout le monde a eu le sentiment d’avoir bien fait car fait le maximum, aucune frustration, mais une grande nostalgie chez tous ceux que j’ai croisés ces derniers jours, tous prêts à recommencer…» Et justement se profilent déjà à l’horizon les vingts ans de l’appellation. Pour fêter la première décennie, une grande randonnée gourmande avait été organisée le 25 juillet 2010. Qu’en sera-t-il dans trois ans ? Nul ne le sait encore mais on sait depuis longtemps que les gens du cru ont de l’imagination à revendre et ne sont pas du style à se reposer sur leur barrique !
25 000 visiteurs arpentaient rues et ruelles de ce village de 300 habitants. Un chiffre à la mesure du vent de folie qui a soufflé sur ces deux jours de fête, au sens propre comme au figuré… Que reste t-il un an après de cet esprit de la Saint-Vincent et de cet élan ayant réussi à mobiliser des centaines de bénévoles des mois durant ?
La notoriété du village et de ses vins y a gagné au change, comme a pu le constater le président du syndicat de l’appellation, Christophe Ferrari, venu avec d’autres vignerons, défiler sous les couleurs d’Irancy à Mercurey pour l’édition 2017 de la Saint-Vincent de Bourgogne : «on a mesuré l’impact généré, en entendant les conversations le long du parcours. Les gens ont retenu le nom du village, ne s’interrogent plus pour savoir où il est, même s’il nous faut continuer à enfoncer le clou pour continuer à mieux nous faire connaître encore. Tout au long de l’année, nous avons vu passer aussi un grand nombre de professionnels, français comme étrangers et c’était un peu aussi le rôle que l’on attendait de cette Saint-Vincent…» Dans les mois qui suivirent ces deux jours de janvier, nombreux également ont été les visiteurs à revenir se promener au fil des ruelles et des caveaux. Un engouement malheureusement ralenti par la météo : «il est certain qu’avec le printemps pourri, on parlait plus de l’Yonne pour ses inondations qu’autre chose…»
La Saint-Vincent 2016 aura permis aussi de fédérer un peu plus les habitants : «ça a donné l’occasion à certains de faire éclater leur talent, à d’autres, de rentrer dans le giron viticole, car on est un peu une caste quand même (rires)» Au sein du village, semble subsister aujourd’hui comme un «grand vide» souligne Christophe Ferrari : «tout le monde a eu le sentiment d’avoir bien fait car fait le maximum, aucune frustration, mais une grande nostalgie chez tous ceux que j’ai croisés ces derniers jours, tous prêts à recommencer…» Et justement se profilent déjà à l’horizon les vingts ans de l’appellation. Pour fêter la première décennie, une grande randonnée gourmande avait été organisée le 25 juillet 2010. Qu’en sera-t-il dans trois ans ? Nul ne le sait encore mais on sait depuis longtemps que les gens du cru ont de l’imagination à revendre et ne sont pas du style à se reposer sur leur barrique !