Colette à Paris
C’est dans les salons feutrés du Train Bleu à Paris, que les Caves Bailly-Lapierre ont officialisé l’arrivée sur les tables parisiennes des cuvées Colette «J’aime être gourmande». Deux cuvées spéciales de crémant, en édition limitée, destinées à soutenir le projet de réhabilitation de la maison natale de l’écrivain, à Saint-Sauveur-en-Puisaye.
«Seule dans le règne végétal, la vigne nous rend intelligible ce qu’est la véritable saveur de la terre. Elle ressent, exprime par la grappe les secrets du sol…, la craie ingrate pleure, en vin, des larmes d’or». Devenue égérie parisienne, Colette la gourmande, Colette la sulfureuse, n’avait jamais pour autant perdu ses racines bourguignonnes et avait su donner à la vigne et au vin ses lettres de noblesse. Une ambassadrice rêvée, pour les Caves Bailly-Lapierre, berceau de l’appellation «Crémant de Bourgogne», qui ont une nouvelle fois prouvé leurs sens de l’innovation, en créant un mécénat territorial et culturel visant à soutenir le projet de réhabilitation de la maison natale de Colette à Saint-Sauveur.
Le partage de mêmes valeurs
Deux cuvées spéciales ont été créées à cet effet à l’effigie stylisée de Colette et au nom évocateur, symbole de l’esprit épicurien de l’écrivain : «J’aime être Gourmande». Un Blanc brut associant les deux cépages emblématiques bourguignons que sont le Pinot Noir et le Chardonnay, ainsi qu’un Rosé extra dry aux saveurs acidulées. Commercialisées par la Maison Richard, elles vont prochainement prendre le chemin des plus grandes tables parisiennes, à commencer par le Café de Flore et les Deux Magots, deux temples à Saint-Germain-des-Prés de la vie littéraire, mais aussi d’autres lieux célèbres comme le Train Bleu, le restaurant de la Tour Eiffel ou ceux de Roissy. L’objectif pour les Caves Bailly-Lapierre, «est de vendre suffisamment de bouteilles de cette série limitée, pour contribuer à hauteur de 100 000 € à la réhabilitation de la maison de Colette…» Une maison qui a bien failli disparaître dans le fonds commun il y a quelques années, n’eut été l’opiniâtreté et le combat mené par l’association «La Maison de Colette» pour la racheter. Aujourd’hui, les travaux ont commencé et devraient s’achever dans un an, pour l’ouverture au public lors des Journées du Patrimoine, explique Frédéric Maget, président de l’association des «Amis de Colette» : «c’est un projet d’1 million €, subventionné à 80% par les Pouvoirs publics et 20% par le mécénat. Mais au-delà des chiffres, c’est avant tout une histoire d’hommes et de femmes qui se sont retrouvés autour du partage de mêmes valeurs, le même rapport au territoire, au terroir, à la culture…»
Distribuées en exclusivité pour la restauration par la Maison Richard, ces deux cuvées sont bien sûr disponibles au caveau à Bailly, ainsi qu’à la boutique du chantier de Guédelon. Petit clin d’œil à l’histoire puisque c’est sa directrice, Marylin Martin, qui a eu l’idée de ce projet de mécénat et facilité le rapprochement entre les Caves Bailly-Lapierre et l’association poyaudine.