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CO2 : Des cultures intermédiaires pour réduire les émissions de carbone

Dans une étude réalisée par le Centre d'études spatiales de la biosphère (Cesbio : CNRS/CNES/IRD), sur le bilan carbone des parcelles cultivées, des chercheurs montrent que les principaux facteurs qui influencent les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont la quantité de carbone exportée de la parcelle et les apports d'engrais organiques.
Par AF
Dans une étude réalisée par le Centre d'études spatiales de la biosphère (Cesbio : CNRS/CNES/IRD), sur le bilan carbone des parcelles cultivées, des chercheurs montrent que les principaux facteurs qui influencent les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont la quantité de carbone exportée de la parcelle et les apports d'engrais organiques. Cette étude a été menée depuis 2003 sur 14 parcelles qui ont hébergé 17 cultures reparties du Nord (Danemark) au Sud (Espagne) de l'Europe. Les parcelles peuvent être un léger puits de carbone ou une source d'émission, selon que l'on exporte seulement le grain (cas du blé qui laisse la biomasse aérienne sur place et l'intègre par la suite dans le sol) ou toute la matière organique (cas du maÏs ensilage dont toutes les parties aériennes sont utilisées pour l'alimentation du bétail). En dehors de l'utilisation d'engrais organiques, les autres pratiques agricoles ont très peu d'influence (moins de 8 % du bilan). Les chercheurs en concluent qu'une piste prometteuse pour réduire les émissions est la mise en place de cultures intermédiaires permettant de limiter les pertes de carbone en hiver.