Session de la Chambre d’agriculture
Clap de fin pour la mandature 2013-2018
Les prochaines élections professionnelles se profilent à l’horizon 2019, la dernière session de la Chambre d’agriculture de Côte d’Or qui s’est déroulée le 23 novembre au lycée Félix Kir à Plombières-les-Dijon s’est donc attachée à dresser le bilan d’une mandature qui aura su tenir ses engagements, tout en répondant à l’urgence d’une accélération brutale du changement climatique.

Cette dernière session de la Chambre d’agriculture de Côte d’Or, qui verra le renouvellement de ses membres dans quelques mois à l’issue des élections professionnelles prévues en janvier 2019, a dressé le bilan d’une mandature qui s’est attachée à tenir ses engagements tout en gérant au mieux l’imprévisible.
Plusieurs événements majeurs ont marqué le début de cette mandature. D’abord, le déménagement sur le nouveau site de Bretenière (acté et réfléchi par la précédente mandature), qui permet de mutualiser les moyens et favorise les échanges, tout en amenant une réduction notable des charges de fonctionnement. Ensuite, une évolution climatique d’une brutalité sans précédent. À peine installée la nouvelle Chambre a dû gérer un nombre inédit d’incidents climatiques. Ce qui a nécessité une grande mobilisation des équipes et des élus Chambre pour pallier l’urgence, en limiter les impacts à court terme et ouvrir un nouveau champ de réflexion à plus long terme.
Des engagements et des actes
Quel que soit le contexte, favorable ou défavorable, une Chambre d’agriculture reste une force de proposition essentielle sur un grand nombre de dossiers et sur beaucoup de sujets liés au développement agricole et au fonctionnement des exploitations.
La mandature actuelle s’était engagée sur cinq grandes orientations, dont les enjeux ont irrigué le travail de tous les services : assurer l’avenir d’exploitations économiquement viables, vivables et transmissibles ; faciliter le renouvellement des générations ; œuvrer pour une agriculture productive et durable, faciliter les évolutions nécessaires et l’innovation ; assurer une veille constante sur les nouveaux besoins émergents pour répondre aux évolutions rapides du contexte et aux nouveaux défis posés aux agriculteurs.
Parmi les sujets les plus impactants, la gestion du foncier (en zone périurbaine, comme en zone d’élevage), la gestion de la faune sauvage, les calamités à répétition, l’évolution problématique de la Pac, l’avenir des zones à faible potentiel et la nécessité constante de faire bouger les lignes tout en maintenant une forte proximité avec les agriculteurs.
Gérer, accompagner et rebondir
L’activité de cette mandature traduit bien la nécessité pour une Chambre d’agriculture d’aller bien au-delà d’une simple gestion des dossiers courants. Cette activité est le reflet des crises, des évolutions, des interrogations qui traversent la sphère agricole et interpellent les agriculteurs. Dans un contexte en forte évolution et face aux incertitudes du climat comme à celle de l’évolution des politiques publiques, une Chambre d’agriculture joue à la fois un rôle d’amortisseur des chocs pour les exploitations ; de facilitateur pour l’évolution des pratiques et des hommes ; de veilleur et d’accompagnateur pour ce qui concerne l’innovation, la recherche, le numérique…
Cette mandature a donc été fertile en rebondissements, sous l’effet du climat comme de l’évolution des politiques publiques et de la politique agricole européenne, plus si commune que cela… entre les différents États Membre. Les services de la Chambre d’agriculture se sont organisés en conséquence, en évoluant également vers plus de transversalité, pour répondre aux engagements pris en début de mandature.
Le suivi et la réussite de dossiers importants pour les fermes, résultent d’un partenariat durable et efficace instauré avec le Conseil départemental, au travers notamment de l’Accord-Cadre. Des dossiers stratégiques comme la Pac, la différenciation des zones intermédiaires, la gestion du foncier, le dossier de l’eau ou la gestion de la faune sauvage, etc. conduisent aussi la Chambre d’agriculture à interagir avec les services de l’État et ceux de la Région.
L’essentiel reste, comme le rappelle un élu «d’être au plus près des agriculteurs et à leur écoute, car beaucoup de solutions se trouvent déjà dans les fermes». Vincent Lavier, président de la Chambre d’agriculture n’en doute pas et estime que «l’on s’en sortira par l’adaptation, même s’il est difficile de sortir la tête du guidon quand on se trouve contraint de gérer l’urgence». D’ores et déjà «la sécheresse 2018 a fait bouger les lignes» et confirme la nécessité «de raisonner sur le long terme». Il est tout aussi convaincu que l’un des enjeux importants de la prochaine mandature sera celui de la communication : «nous nous trouvons de plus en plus interpellés sur certaines pratiques, ce qui impose d’apporter des réponses claires, de communiquer en expliquant ce que l’on fait et pourquoi».
Plusieurs événements majeurs ont marqué le début de cette mandature. D’abord, le déménagement sur le nouveau site de Bretenière (acté et réfléchi par la précédente mandature), qui permet de mutualiser les moyens et favorise les échanges, tout en amenant une réduction notable des charges de fonctionnement. Ensuite, une évolution climatique d’une brutalité sans précédent. À peine installée la nouvelle Chambre a dû gérer un nombre inédit d’incidents climatiques. Ce qui a nécessité une grande mobilisation des équipes et des élus Chambre pour pallier l’urgence, en limiter les impacts à court terme et ouvrir un nouveau champ de réflexion à plus long terme.
Des engagements et des actes
Quel que soit le contexte, favorable ou défavorable, une Chambre d’agriculture reste une force de proposition essentielle sur un grand nombre de dossiers et sur beaucoup de sujets liés au développement agricole et au fonctionnement des exploitations.
La mandature actuelle s’était engagée sur cinq grandes orientations, dont les enjeux ont irrigué le travail de tous les services : assurer l’avenir d’exploitations économiquement viables, vivables et transmissibles ; faciliter le renouvellement des générations ; œuvrer pour une agriculture productive et durable, faciliter les évolutions nécessaires et l’innovation ; assurer une veille constante sur les nouveaux besoins émergents pour répondre aux évolutions rapides du contexte et aux nouveaux défis posés aux agriculteurs.
Parmi les sujets les plus impactants, la gestion du foncier (en zone périurbaine, comme en zone d’élevage), la gestion de la faune sauvage, les calamités à répétition, l’évolution problématique de la Pac, l’avenir des zones à faible potentiel et la nécessité constante de faire bouger les lignes tout en maintenant une forte proximité avec les agriculteurs.
Gérer, accompagner et rebondir
L’activité de cette mandature traduit bien la nécessité pour une Chambre d’agriculture d’aller bien au-delà d’une simple gestion des dossiers courants. Cette activité est le reflet des crises, des évolutions, des interrogations qui traversent la sphère agricole et interpellent les agriculteurs. Dans un contexte en forte évolution et face aux incertitudes du climat comme à celle de l’évolution des politiques publiques, une Chambre d’agriculture joue à la fois un rôle d’amortisseur des chocs pour les exploitations ; de facilitateur pour l’évolution des pratiques et des hommes ; de veilleur et d’accompagnateur pour ce qui concerne l’innovation, la recherche, le numérique…
Cette mandature a donc été fertile en rebondissements, sous l’effet du climat comme de l’évolution des politiques publiques et de la politique agricole européenne, plus si commune que cela… entre les différents États Membre. Les services de la Chambre d’agriculture se sont organisés en conséquence, en évoluant également vers plus de transversalité, pour répondre aux engagements pris en début de mandature.
Le suivi et la réussite de dossiers importants pour les fermes, résultent d’un partenariat durable et efficace instauré avec le Conseil départemental, au travers notamment de l’Accord-Cadre. Des dossiers stratégiques comme la Pac, la différenciation des zones intermédiaires, la gestion du foncier, le dossier de l’eau ou la gestion de la faune sauvage, etc. conduisent aussi la Chambre d’agriculture à interagir avec les services de l’État et ceux de la Région.
L’essentiel reste, comme le rappelle un élu «d’être au plus près des agriculteurs et à leur écoute, car beaucoup de solutions se trouvent déjà dans les fermes». Vincent Lavier, président de la Chambre d’agriculture n’en doute pas et estime que «l’on s’en sortira par l’adaptation, même s’il est difficile de sortir la tête du guidon quand on se trouve contraint de gérer l’urgence». D’ores et déjà «la sécheresse 2018 a fait bouger les lignes» et confirme la nécessité «de raisonner sur le long terme». Il est tout aussi convaincu que l’un des enjeux importants de la prochaine mandature sera celui de la communication : «nous nous trouvons de plus en plus interpellés sur certaines pratiques, ce qui impose d’apporter des réponses claires, de communiquer en expliquant ce que l’on fait et pourquoi».
Bilan, enjeux et grandes orientations
Sur le volet économique, l’accompagnement des agriculteurs en collectif, au travers de formations techniques, économiques, humaines, commerciales… contribue à améliorer la viabilité et la vivabilité des systèmes d’exploitation. Une gestion plus efficiente du foncier, la maîtrise des charges, comme l’accompagnement sur des projets de diversification participent de la même ambition.
Défi partagé avec les Jeunes agriculteurs, la nécessité du renouvellement des générations se traduit à la fois en termes de formations, d’accompagnement de projets pour les jeunes comme pour les cédants, mais aussi de promotion des métiers. La création d’un nouveau Geda «Génér’Action» ouvert aux nouveaux installés, comme celle du Pack 5 ans, renforcent les dispositifs permettant de sécuriser le démarrage de toute activité agricole.
Sur le volet Production et Agriculture durable, les actions de la Chambre d’agriculture se sont appuyées sur un principe de cohérence et la recherche d’une efficacité optimale dans la gestion des dossiers sensibles (bassins de captage et gestion des effluents phytosanitaires). Des actions se sont déployées pour soutenir et développer des productions emblématiques comme la vigne, le cassis, la moutarde. Les pratiques innovantes et l’agriculture biologique bénéficient d’un accompagnement spécifique au même titre que les systèmes plus conventionnels.
La Chambre d’agriculture accompagne également les exploitations de polyculture-élevage dans leur recherche d’une plus grande autonomie alimentaire. Elle concourt à la sécurisation des systèmes au travers de nouvelles complémentarités entre ateliers de production, de projets de valorisation des effluents organiques, d’actions visant à optimiser les cultures fourragères et la culture de l’herbe. Dossier emblématique pour le département, la gestion de l’eau. Un dossier qui fait l’objet de toutes les attentions car l’avenir et le développement de cultures à haute valeur ajoutée en dépendent.
L’avenir résultant des décisions prises aujourd’hui, la Chambre d’agriculture anticipe les évolutions nécessaires, en termes d’adaptation au changement climatique notamment ; ce qui concerne l’ensemble des systèmes de production. S’ensuivent des travaux et une veille sur les économies d’énergie (bâtiments d’élevage), l’optimisation des systèmes d’irrigation, la génétique (espèces animales et végétales), l’évolution des pratiques, la préservation de la biodiversité (création d’un conservatoire de 650 lignées anciennes des cépages pinot et chardonnay) etc.
La communication reste aussi au cœur de la défense de la profession, la Chambre d’agriculture s’est donc largement investie dans des dossiers qui répondent à des attentes sociétales fortes. L’élevage, comme les productions végétales ou le développement des circuits courts, fait ainsi l’objet d’actions ciblées, mais en veillant à ce que les solutions soient d’un véritable intérêt pour les producteurs.
Défi partagé avec les Jeunes agriculteurs, la nécessité du renouvellement des générations se traduit à la fois en termes de formations, d’accompagnement de projets pour les jeunes comme pour les cédants, mais aussi de promotion des métiers. La création d’un nouveau Geda «Génér’Action» ouvert aux nouveaux installés, comme celle du Pack 5 ans, renforcent les dispositifs permettant de sécuriser le démarrage de toute activité agricole.
Sur le volet Production et Agriculture durable, les actions de la Chambre d’agriculture se sont appuyées sur un principe de cohérence et la recherche d’une efficacité optimale dans la gestion des dossiers sensibles (bassins de captage et gestion des effluents phytosanitaires). Des actions se sont déployées pour soutenir et développer des productions emblématiques comme la vigne, le cassis, la moutarde. Les pratiques innovantes et l’agriculture biologique bénéficient d’un accompagnement spécifique au même titre que les systèmes plus conventionnels.
La Chambre d’agriculture accompagne également les exploitations de polyculture-élevage dans leur recherche d’une plus grande autonomie alimentaire. Elle concourt à la sécurisation des systèmes au travers de nouvelles complémentarités entre ateliers de production, de projets de valorisation des effluents organiques, d’actions visant à optimiser les cultures fourragères et la culture de l’herbe. Dossier emblématique pour le département, la gestion de l’eau. Un dossier qui fait l’objet de toutes les attentions car l’avenir et le développement de cultures à haute valeur ajoutée en dépendent.
L’avenir résultant des décisions prises aujourd’hui, la Chambre d’agriculture anticipe les évolutions nécessaires, en termes d’adaptation au changement climatique notamment ; ce qui concerne l’ensemble des systèmes de production. S’ensuivent des travaux et une veille sur les économies d’énergie (bâtiments d’élevage), l’optimisation des systèmes d’irrigation, la génétique (espèces animales et végétales), l’évolution des pratiques, la préservation de la biodiversité (création d’un conservatoire de 650 lignées anciennes des cépages pinot et chardonnay) etc.
La communication reste aussi au cœur de la défense de la profession, la Chambre d’agriculture s’est donc largement investie dans des dossiers qui répondent à des attentes sociétales fortes. L’élevage, comme les productions végétales ou le développement des circuits courts, fait ainsi l’objet d’actions ciblées, mais en veillant à ce que les solutions soient d’un véritable intérêt pour les producteurs.