Zootechnie
Chevaux de Créancey
La plate-forme d’AgroSup Dijon soufflera bientôt sa dixième bougie : l’occasion de rappeler les travaux menés à deux pas de la station d’évaluation charolaise.

Le Pôle agricole de Créancey ne s’intéresse pas seulement aux bovins. Une plate-forme zootechnique située derrière la station d’évaluation charolaise se consacre au cheval et au porc. Ce centre de recherche géré par AgroSup Dijon est unique en Europe et comporte plusieurs paddocks, une écurie expérimentale et même un bâtiment de chirurgie pour grands animaux.
La plate-forme a accueilli différentes races de chevaux depuis sa création en 2006. La plupart est utilisée dans le cadre d’études de l’impact de différents paramètres (alimentation, activité physique...) sur la digestion et la santé du cheval. L’équipe de recherche a ainsi développé une expertise dans la mesure de la digestibilité de la ration, l’évaluation de l’impact sur le comportement, sur la santé digestive et sur la performance sportive. «Apporter de grandes quantités de céréales modifie le microbiote intestinal et augmente les risques de coliques. Ajouter de la luzerne à une ration de céréales permet de réduire l’acidité et les risques de maladies digestives» illustre l’un des animaliers. Les travaux font l’objet de publications scientifiques rédigées par des thésards, des chercheurs d’AgroSup Dijon et de Lab To Field, la start-up issue de l’équipe de recherche. Elles sont présentées dans des revues scientifiques et lors de congrès, comme le European Workshop in Equine Nutrition qui, en juin 2016, se tiendra à Dijon et réunira des chercheurs du monde entier.
Depuis la création de Lab To Field en 2013, de plus en plus d’industriels de l’agro-alimentaire, de la santé ou de la chimie font réaliser des recherches à Créancey par la start-up pour les agréments de leurs produits. «De nouvelles législations les contraignent à obtenir des agréments spécifiques» commente le technicien animalier, donnant ici un nouvel exemple : «un industriel souhaitant commercialiser un additif, un médicament ou un biocide doit d’abord faire vérifier que celui-ci n’induit pas de problème chez l’animal, puis qu’il est bénéfique pour sa santé, son bien-être ou sa performance. Nous menons alors différents essais selon des protocoles précis qui suivent les règlementations européennes».
En parallèle de l’activité équine, un autre bâtiment du site est spécialisé dans la chirurgie des grands animaux et dédié à la recherche en lien avec la santé humaine. Des équipes du CHU de Dijon pratiquent notamment des essais sur l’espèce porcine. La société Biossan, en cours de création avec l’école de commerce de Dijon et AgroSup Dijon, s’occupera de développer l’activité de recherche dans ce secteur en France et à l’international.
Le développement conjoint de Lab To Field et Biossan devrait s’accompagner dans les années à venir d’investissements sur le site pour permettre aux entreprises de développer de nouvelles techniques et d’offrir des prestations nouvelles.
La plate-forme a accueilli différentes races de chevaux depuis sa création en 2006. La plupart est utilisée dans le cadre d’études de l’impact de différents paramètres (alimentation, activité physique...) sur la digestion et la santé du cheval. L’équipe de recherche a ainsi développé une expertise dans la mesure de la digestibilité de la ration, l’évaluation de l’impact sur le comportement, sur la santé digestive et sur la performance sportive. «Apporter de grandes quantités de céréales modifie le microbiote intestinal et augmente les risques de coliques. Ajouter de la luzerne à une ration de céréales permet de réduire l’acidité et les risques de maladies digestives» illustre l’un des animaliers. Les travaux font l’objet de publications scientifiques rédigées par des thésards, des chercheurs d’AgroSup Dijon et de Lab To Field, la start-up issue de l’équipe de recherche. Elles sont présentées dans des revues scientifiques et lors de congrès, comme le European Workshop in Equine Nutrition qui, en juin 2016, se tiendra à Dijon et réunira des chercheurs du monde entier.
Depuis la création de Lab To Field en 2013, de plus en plus d’industriels de l’agro-alimentaire, de la santé ou de la chimie font réaliser des recherches à Créancey par la start-up pour les agréments de leurs produits. «De nouvelles législations les contraignent à obtenir des agréments spécifiques» commente le technicien animalier, donnant ici un nouvel exemple : «un industriel souhaitant commercialiser un additif, un médicament ou un biocide doit d’abord faire vérifier que celui-ci n’induit pas de problème chez l’animal, puis qu’il est bénéfique pour sa santé, son bien-être ou sa performance. Nous menons alors différents essais selon des protocoles précis qui suivent les règlementations européennes».
En parallèle de l’activité équine, un autre bâtiment du site est spécialisé dans la chirurgie des grands animaux et dédié à la recherche en lien avec la santé humaine. Des équipes du CHU de Dijon pratiquent notamment des essais sur l’espèce porcine. La société Biossan, en cours de création avec l’école de commerce de Dijon et AgroSup Dijon, s’occupera de développer l’activité de recherche dans ce secteur en France et à l’international.
Le développement conjoint de Lab To Field et Biossan devrait s’accompagner dans les années à venir d’investissements sur le site pour permettre aux entreprises de développer de nouvelles techniques et d’offrir des prestations nouvelles.