Assurance récoltes
Cheval de bataille du Crédit agricole Champagne-Bourgogne
C’est au Domaine du Pont de Pany que l’équipe dirigeante du Crédit agricole Champagne-Bourgogne a convié les représentants de la filière agricole et les partenaires du monde agricole à une réflexion sur le thème de l’assurance récoltes.
«S’assurer, c’est se donner les moyens d’entreprendre et de pérenniser son entreprise», cette phrase de Jean-Michel Geeraert (Pacifica)résume tout le sens de la réflexion conduite par le Crédit agricole Champagne-Bourgogne autour de l’assurance récolte. Pour assurer encore faut-il rassurer et ré-assurer les agriculteurs, quant aux bénéfices d’une assurance dont ils sont nombreux à douter de l’efficacité et de la rentabilité. Depuis sa naissance en 2005, l’idée de l’assurance récolte a germé, mais elle a porté peu de fruits, puisque à peine un tiers des exploitants qui peuvent y prétendre se trouvent aujourd’hui assurés. Ce que le Crédit agricole considère comme «un outil indispensable de gestion de l’exploitation», peine à s’imposer alors même, comme le remarque Jean-Michel Geeraeart, que «les risques augmentent et que la résilience diminue» à la mesure de la fragilisation des sytèmes d’exploitation (spécialisation, concentration, volatilité des prix et des revenus, augmentation des capitaux, désengagement de l’Etat). Autre signe des temps : «le glissement du risque de la sphère publique à la sphère privée». Force est de constater que les chefs d’entreprises sont de plus en plus conduits à gérer eux-mêmes les risques et donc, à s’assurer en conséquence. Pourtant, le contrat-socle d’assurance multirisques agricole mis en place en 2016 par Stéphane Le Foll, ne fait pas recette, loin s’en faut.
Laisser sa chance au produit...
En 2016, année de tous les risques et de tous les dangers pour les exploitants, le Crédit Agricole observe que ceux qui ont fait le choix de l’assurance récolte s’en sont félicités. Pourtant, le message peine à convaincre alors, pour le Crédit Agricole, il s’agit de continuer de travailler et d’expliquer. Expliquer pour le présent et travailler pour l’avenir, à trouver des solutions qui collent aux différents besoins des agriculteurs et des productions. L’objectif en 2020 serait de parvenir à doubler le nombre d’assurés. Si globalement les chiffres nationaux ne dépassent pas un tiers des agriculteurs ayant contracté une assurance récolte, le Crédit agricole Champagne Bourgogne se donne un bon potentiel de progression puisqu’il a enregistré sur la seule année 2016 une augmentation de 22% du nombre des contrats,
+ 48% pour les capitaux assurés et + 41% d’hectares supplémentaires. 600 agriculteurs et viticulteurs ont souscrit l’assurance récoltes avec le CA-CB. L’évolution d’un contexte climatique de plus en plus incertain n’est pas étranger à cette progression et témoigne quand même que l’idée de s’assurer fait son chemin.
La présentation de Jean-Michel Geeraert n’a pas manqué de susciter des questions, en écho aux principales critiques formulées par les agriculteurs, notamment le seuil de déclenchement estimé trop élevé, le taux de franchise, la référence de rendement inadaptée... Autant de freins qui peuvent être levés en expliquant et en détaillant toutes les formules possibles. Reste donc a faire œuvre de pédagogie pour convaincre. Ce qui ressort de l’intervention du responsable de Pacifica, c’est que certaines crispations pourraient être facilement assouplies en prenant le temps d’aller chercher un conseil avisé et d’écouter, au lieu de condamner sur des a priori ou «on-dit». Autrement dit, laisser sa chance à un produit perfectible certes, mais qui n’a pas encore pu donner sa pleine mesure.
Laisser sa chance au produit...
En 2016, année de tous les risques et de tous les dangers pour les exploitants, le Crédit Agricole observe que ceux qui ont fait le choix de l’assurance récolte s’en sont félicités. Pourtant, le message peine à convaincre alors, pour le Crédit Agricole, il s’agit de continuer de travailler et d’expliquer. Expliquer pour le présent et travailler pour l’avenir, à trouver des solutions qui collent aux différents besoins des agriculteurs et des productions. L’objectif en 2020 serait de parvenir à doubler le nombre d’assurés. Si globalement les chiffres nationaux ne dépassent pas un tiers des agriculteurs ayant contracté une assurance récolte, le Crédit agricole Champagne Bourgogne se donne un bon potentiel de progression puisqu’il a enregistré sur la seule année 2016 une augmentation de 22% du nombre des contrats,
+ 48% pour les capitaux assurés et + 41% d’hectares supplémentaires. 600 agriculteurs et viticulteurs ont souscrit l’assurance récoltes avec le CA-CB. L’évolution d’un contexte climatique de plus en plus incertain n’est pas étranger à cette progression et témoigne quand même que l’idée de s’assurer fait son chemin.
La présentation de Jean-Michel Geeraert n’a pas manqué de susciter des questions, en écho aux principales critiques formulées par les agriculteurs, notamment le seuil de déclenchement estimé trop élevé, le taux de franchise, la référence de rendement inadaptée... Autant de freins qui peuvent être levés en expliquant et en détaillant toutes les formules possibles. Reste donc a faire œuvre de pédagogie pour convaincre. Ce qui ressort de l’intervention du responsable de Pacifica, c’est que certaines crispations pourraient être facilement assouplies en prenant le temps d’aller chercher un conseil avisé et d’écouter, au lieu de condamner sur des a priori ou «on-dit». Autrement dit, laisser sa chance à un produit perfectible certes, mais qui n’a pas encore pu donner sa pleine mesure.