Ferme Côte d’Or
Chazeuil à la fête
Quatre vaches laitières appartenant à deux exploitations du même village se rendent à Dijon du 2 au 5 novembre.

La foire gastronomique de Dijon se tient du 1er au 11 novembre. Comme chaque année, la richesse et la diversité du monde agricole seront à l’honneur sous le chapiteau de la Ferme Côte-d’Or qui ouvrira ses portes du 2 au 5 novembre. Une cinquantaine d’animaux sont attendus, parmi lesquels figureront quatre vaches laitières du même village.
Les Gaec Magnière et Loosli, de Chazeuil près de Fontaine-Française, emmèneront deux bovins chacun dans la même bétaillère, respectivement en races Simmental et Brune. Habitués des sorties en concours et disposant d’un haut niveau génétique dans
leur cheptel, les familles Magnière et Loosli «jouent très régulièrement le jeu» en se rendant au moins une année sur deux à l’évènement proposé par le Conseil départemental et la Chambre d’agriculture.
Le Charolais à l’honneur
Les vaches allaitantes seront bien représentées, elles aussi, à la Ferme Côte-d’Or. Mieux, la race Charolaise sera sous les feux des projecteurs de cette onzième édition, au même titre que le territoire de l’Auxois. Plusieurs stands mettront l’accent sur le cheval trait auxois, les mares de l’Auxois, les conditions d’élevage ou encore la qualité de la viande charolaise. Les autres filières seront également de la partie avec le maraîchage, les grandes cultures ou encore l’apiculture. L’espace pédagogique «P’tits fermiers» proposera une présentation des produits de la ruche et une dégustation de la miellée des Jardins du Département. Les visiteurs pourront fabriquer de la farine, déguster des soupes préparées sur place ou encore se restaurer avec le Drive Fermier. Une nursery avec deux petits veaux et une centaine de poussins raviront les plus jeunes.
Les Gaec Magnière et Loosli, de Chazeuil près de Fontaine-Française, emmèneront deux bovins chacun dans la même bétaillère, respectivement en races Simmental et Brune. Habitués des sorties en concours et disposant d’un haut niveau génétique dans
leur cheptel, les familles Magnière et Loosli «jouent très régulièrement le jeu» en se rendant au moins une année sur deux à l’évènement proposé par le Conseil départemental et la Chambre d’agriculture.
Le Charolais à l’honneur
Les vaches allaitantes seront bien représentées, elles aussi, à la Ferme Côte-d’Or. Mieux, la race Charolaise sera sous les feux des projecteurs de cette onzième édition, au même titre que le territoire de l’Auxois. Plusieurs stands mettront l’accent sur le cheval trait auxois, les mares de l’Auxois, les conditions d’élevage ou encore la qualité de la viande charolaise. Les autres filières seront également de la partie avec le maraîchage, les grandes cultures ou encore l’apiculture. L’espace pédagogique «P’tits fermiers» proposera une présentation des produits de la ruche et une dégustation de la miellée des Jardins du Département. Les visiteurs pourront fabriquer de la farine, déguster des soupes préparées sur place ou encore se restaurer avec le Drive Fermier. Une nursery avec deux petits veaux et une centaine de poussins raviront les plus jeunes.
Sécheresse Des animaux bientôt rentrés
La sécheresse n’en finit plus de sévir dans les élevages de Côte-d’Or. Le Gaec Magnière envisage de rentrer ses génisses plus tôt que prévu. Le Gaec Loosli en a déjà rentré un certain nombre en réduisant significativement le chargement des prairies, pour tenter d’atteindre la date du 15 novembre.
Interrogé sur les impacts de la sécheresse, Didier Magnière fait part d’un affouragement assuré depuis le 15 juillet, d’une diminution précoce des stocks de fourrages et d’importants problèmes dans les semis d’automne : «Nous avons semé six hectares de colza le 25 août, il n’a jamais levé. Le constat est le même pour un hectare de luzerne semé le 15 août. Les rares pluies que nous avons eues ont été très localisées, le passage des orages est facilement perceptible sur la commune avec, d’un côté, des cultures assez développées et de l’autre, le désert. Pour la production laitière, il n’y a pas vraiment de perte significative car les vaches sont en stabulation. Il a fait plus chaud que certains étés mais nous avons eu pas mal de vents du nord, ce qui a limité les perturbations. De plus, le bâtiment est bien ventilé. L’alimentation n’a pas changé : nous utilisons toujours notre ancien maïs qui est de bonne qualité, mais cela risque fort de changer quand nous entamerons celui de cette campagne. Aucun regain de foin n’a été récolté cette année. Une sécheresse aussi longue et tardive, c’est du jamais vu par ici».
Interrogé sur les impacts de la sécheresse, Didier Magnière fait part d’un affouragement assuré depuis le 15 juillet, d’une diminution précoce des stocks de fourrages et d’importants problèmes dans les semis d’automne : «Nous avons semé six hectares de colza le 25 août, il n’a jamais levé. Le constat est le même pour un hectare de luzerne semé le 15 août. Les rares pluies que nous avons eues ont été très localisées, le passage des orages est facilement perceptible sur la commune avec, d’un côté, des cultures assez développées et de l’autre, le désert. Pour la production laitière, il n’y a pas vraiment de perte significative car les vaches sont en stabulation. Il a fait plus chaud que certains étés mais nous avons eu pas mal de vents du nord, ce qui a limité les perturbations. De plus, le bâtiment est bien ventilé. L’alimentation n’a pas changé : nous utilisons toujours notre ancien maïs qui est de bonne qualité, mais cela risque fort de changer quand nous entamerons celui de cette campagne. Aucun regain de foin n’a été récolté cette année. Une sécheresse aussi longue et tardive, c’est du jamais vu par ici».