Journées châtillonnaises
Châtillon bientôt sur scène
La Brune sera à l’honneur les 3 et 4 juin pour son grand concours et sa vente aux enchères.
A Châtillon-sur-Seine, le week-end de la Pentecôte sera aussi celui de la race Brune. Une centaine d’animaux sont attendus samedi 3 et dimanche 4 juin pour le grand évènement proposé par BGS, le syndicat interdépartemental et Brune Expansion, sans oublier l’inconditionnel soutien de la municipalité locale.
Tout juste rentrés d’Eurogénétique, les éleveurs côte-d’oriens préparent déjà ce rendez-vous à domicile. C’est notamment le cas de Christian Chevallier qui se rendra au Cours l’Abbé avec sept animaux : cinq vaches pour le concours (y compris ses deux bovins alignés à Épinal) et deux génisses pour la vente aux enchères.
Rendez-vous incontournable
L’éleveur du village de Mauvilly n’a pas manqué la moindre édition du rendez-vous châtillonnais depuis 1975 : «A l’époque, j’avais 15 ans et j’accompagnais mon père et mon grand-père. C’est toujours un grand plaisir d’aller à Châtillon. Il y a un très bon groupe d’éleveurs, tous passionnés et ravis de se retrouver. Personnellement, je ne m’en lasse pas malgré les années, d’autant qu’il y a toujours des nouveautés, des nouvelles personnes avec qui faire connaissance et échanger». Christian Chevallier cite notamment les éleveurs du Sud de la France rencontrés dans les années 1980, de l’Ouest de l’Hexagone venus dans les années 1990 puis les éleveurs du Nord devenus des habitués depuis l’organisation du National il y a quelques années. «Nous avons fait le tour de la France si l’on compte les éleveurs de l’Est qui viennent chez nous depuis environ quinze ans. Nous les avions rencontrés à Eurogénétique et des liens d’amitié ont perduré» poursuit l’éleveur du Gaec Chevallier-Jacoillot.
Une longue préparation
Christian Chevallier préparera prochainement ses bovins avec plusieurs membres de sa famille. Un long travail s’avère nécessaire pour dresser les animaux et leur apprendre à marcher la tête levée. La tonte et le lavage seront effectués aux alentours du 25 mai. Malgré son enthousiasme à se préparer puis à se rendre à Châtillon les 3 et 4 juin prochains, Christian Chevallier n’omet pas les difficultés du monde laitier qui, selon lui, auront forcément un impact sur la vente aux enchères : «nous nous rendons à cette édition dans le même état d’esprit que l’an passé. Les éleveurs ont perdu le moral depuis le début de cette crise qui n’en finit pas. Il y a encore moins de trésorerie qu’en 2016. L’hiver a été long, les prix ont beau remonter un peu : ce n’est pas ces quelques centimes qui permettront de combler les trous. Le prix actuel du lait n’est pas en mesure de faire monter les enchères. À Eurogénétique, nous avons bien perçu cette tendance avec une vente de Prim’Holstein très morose malgré la présence d’animaux d’une très grande qualité».
Jeunes génisses à la vente
La vente du samedi 3 juin s’intéressera à de jeunes génisses pour la deuxième année consécutive, en lien avec les difficultés économiques des éleveurs. «Nous aurons de petites génisses de 6 à 10 mois, beaucoup plus accessibles que les génisses gestantes que nous proposions dans le passé» relève Christian Chevallier, «cela permettra aux acheteurs de se procurer de la génétique du Châtillonnais à moindres coûts. Aujourd’hui, les éleveurs ne peuvent pas se permettre de gros investissements, même si une hausse du prix du lait est annoncée au deuxième semestre».
Administrateur à Brune Génétique Services, Christian Chevallier ne veut en aucun cas baisser les bras et tient à remercier la municipalité de Châtillon qui investit continuellement dans l’évènement, à l’image de la
mise à disposition d’un tout nouveau chapiteau qui recevra les animaux.
Tout juste rentrés d’Eurogénétique, les éleveurs côte-d’oriens préparent déjà ce rendez-vous à domicile. C’est notamment le cas de Christian Chevallier qui se rendra au Cours l’Abbé avec sept animaux : cinq vaches pour le concours (y compris ses deux bovins alignés à Épinal) et deux génisses pour la vente aux enchères.
Rendez-vous incontournable
L’éleveur du village de Mauvilly n’a pas manqué la moindre édition du rendez-vous châtillonnais depuis 1975 : «A l’époque, j’avais 15 ans et j’accompagnais mon père et mon grand-père. C’est toujours un grand plaisir d’aller à Châtillon. Il y a un très bon groupe d’éleveurs, tous passionnés et ravis de se retrouver. Personnellement, je ne m’en lasse pas malgré les années, d’autant qu’il y a toujours des nouveautés, des nouvelles personnes avec qui faire connaissance et échanger». Christian Chevallier cite notamment les éleveurs du Sud de la France rencontrés dans les années 1980, de l’Ouest de l’Hexagone venus dans les années 1990 puis les éleveurs du Nord devenus des habitués depuis l’organisation du National il y a quelques années. «Nous avons fait le tour de la France si l’on compte les éleveurs de l’Est qui viennent chez nous depuis environ quinze ans. Nous les avions rencontrés à Eurogénétique et des liens d’amitié ont perduré» poursuit l’éleveur du Gaec Chevallier-Jacoillot.
Une longue préparation
Christian Chevallier préparera prochainement ses bovins avec plusieurs membres de sa famille. Un long travail s’avère nécessaire pour dresser les animaux et leur apprendre à marcher la tête levée. La tonte et le lavage seront effectués aux alentours du 25 mai. Malgré son enthousiasme à se préparer puis à se rendre à Châtillon les 3 et 4 juin prochains, Christian Chevallier n’omet pas les difficultés du monde laitier qui, selon lui, auront forcément un impact sur la vente aux enchères : «nous nous rendons à cette édition dans le même état d’esprit que l’an passé. Les éleveurs ont perdu le moral depuis le début de cette crise qui n’en finit pas. Il y a encore moins de trésorerie qu’en 2016. L’hiver a été long, les prix ont beau remonter un peu : ce n’est pas ces quelques centimes qui permettront de combler les trous. Le prix actuel du lait n’est pas en mesure de faire monter les enchères. À Eurogénétique, nous avons bien perçu cette tendance avec une vente de Prim’Holstein très morose malgré la présence d’animaux d’une très grande qualité».
Jeunes génisses à la vente
La vente du samedi 3 juin s’intéressera à de jeunes génisses pour la deuxième année consécutive, en lien avec les difficultés économiques des éleveurs. «Nous aurons de petites génisses de 6 à 10 mois, beaucoup plus accessibles que les génisses gestantes que nous proposions dans le passé» relève Christian Chevallier, «cela permettra aux acheteurs de se procurer de la génétique du Châtillonnais à moindres coûts. Aujourd’hui, les éleveurs ne peuvent pas se permettre de gros investissements, même si une hausse du prix du lait est annoncée au deuxième semestre».
Administrateur à Brune Génétique Services, Christian Chevallier ne veut en aucun cas baisser les bras et tient à remercier la municipalité de Châtillon qui investit continuellement dans l’évènement, à l’image de la
mise à disposition d’un tout nouveau chapiteau qui recevra les animaux.
