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Alimentation

Charte Métro : rencontre des signataires en Côte-d’Or

Des représentants de la FDSEA ont rencontré des responsables de l’enseigne Metro, dans la foulée d’une charte nationale destinée à accroître la part des produits alimentaires français dans la restauration indépendante.
Par Martial Gros
L’enseigne Metro, la FNSEA et ses associations spécialisées, les JA, les organisations représentant les restaurateurs (Umih, GNI, CGAD) et les PME (FEEF) ont signé une charte pour accroître la part de produits alimentaires français dans les restaurants indépendants. Alors que Metro France s’est déjà engagé dans la démarche Éleveur & Engagé, la FNSEA considère que signer cette charte s’inscrit dans notre objectif de mieux valoriser la production française en Restauration hors foyer (RHF). En effet, au-delà des approvisionnements, l’enjeu de la rémunération des agriculteurs est primordial dans cette charte. Mais pour qu’elle soit un succès, elle doit s’accompagner de relations nouées au niveau local pour témoigner de l’engagement, des attentes et des propositions de Metro en matière d’approvisionnement d’origine France. N’oublions pas que le plan de filière fixe l’objectif d’être sur 80 % de viande bovine « origine France » en RHF d’ici fin 2027 et que toutes les entreprises doivent y répondre. C’est dans ce cadre que les représentants de la FDSEA 21 ont rencontré les parties prenantes de la charte le 7 février. Cette première rencontre a été l’occasion de mieux connaître les problématiques de chacun. L’enseigne Métro, qui approvisionne les restaurants étoilés aussi bien que les restaurants « à emporter », doit pouvoir répondre aux besoins de chacun d’entre eux. Cependant, il est encore possible de progresser en matière d’approvisionnement local et de retour de valeur aux producteurs. Ce sont des questions qui préoccupent les consommateurs et auxquelles les restaurateurs doivent répondre. Le directeur de l’entrepôt de Marsannay-la-Côte s’est montré ouvert à des partenariats locaux, en attente de propositions. Cette charte ne doit pas être qu’un affichage. À nous de saisir la balle au bond et de concrétiser ce projet. Nous avons, en Côte-d’Or, des productions de qualité, des organisations de producteurs capables de répondre à des exigences, notamment en termes de régularité, et d’organiser le retour aux agriculteurs. Ne laissons pas passer cette opportunité !