Grands Jours de Bourgogne
Chablis au carrefour du monde
Près d’un millier de visiteurs réunis au Petit Pontigny, à Chablis, pour la première étape des «Grands Jours de Bourgogne 2016», en provenance de toute la planète viticole
Véritable salon international à ciel ouvert, les «Grands Jours de Bourgogne», dès leur création en 1992 au sein du BIVB, se sont fixés pour objectif de permettre aux prescripteurs et professionnels du monde entier, de rencontrer au cœur même du vignoble, l’ensemble des producteurs qui en font sa réputation. Importateurs, cavistes, sommeliers, restaurateurs, journalistes… Ils sont 2 500 à s’être inscrits pour cette 13ème édition, venus de cinquante six pays différents, pour une semaine marathon, qui les a conduits de Chablis à la Côte de Beaune, en passant par la Côte de Nuit, le Macônnais et la Côte Chalonnaise, accueillis au total par plus d’un millier d’exposants.
Des visiteurs venus d’Australie ou d’Asie
Les performances de la Bourgogne à l’international restent portées par ses vins blancs, au premier rang desquels bien sur les appellations du Chablisien, qui représentent à elles seules,
40 % des blancs bourguignons commercialisés à l’export, pour 37 % du chiffre d’affaires global. Avec notamment des marchés dynamisés par les AOC Chablis et Petit Chablis, comme aux États-Unis et en Grande Bretagne ou des pays scandinaves comme la Suède et le Danemark. Première étape des Grands Jours de Bourgogne 2016, Chablis a accueilli ce lundi, près d’un millier de visiteurs, venus majoritairement de l’étranger. Pas moins de cinquante six pays représentés cette année, avec sur les deux plus hautes marches du podium en matière de nationalités : l’Italie et la Belgique. Mais d’autres viennent de beaucoup plus loin, à l’image de Russel Collins, importateur australien et fidèle de la manifestation : «j’en suis cette année à ma 10ème participation. Si les cépages les plus renommées en Australie restent le shiraz et le cabernet, mes compatriotes sont de plus en plus nombreux à s’intéresser aux Pinot Noir et Chardonnay, notamment dans le comté de Victoria, au sud du pays, où les vins de Bourgogne sont de plus en plus appréciés» Caviste au sein de la société taiwanaise «New Century Wine Taichung», Litien Liu pilote un petit groupe de compatriotes au fil des stands, expliquant dans un français parfait, pourquoi les vins de Chablis y sont de plus en plus appréciés : «en raison principalement, d’un accord parfait avec la cuisine taiwanaise, basée essentiellement sur le poisson…»
Toutes les appellations de l’Yonne représentées
Mais les Grands Jours ne sont pas l’apanage des vins chablisiens et permettent aussi aux vignobles satellites de tout le département de se positionner. Ce dont se félicité le vigneron d’Irancy, Thierry Richoux : «si les générations d’avant se regardaient un peu en chien de faïence, avec les nouvelles, c’est terminé et c’est très bien ! On a l’avantage aussi, pour cette première étape, que les gens soient encore frais, dans la tête comme au palais ! Sans compter le fait, par rapport à la Côte d’Or, de ne pas être dispatchés sur plusieurs endroits mais réunis en un seul lieu et ça facilite les choses» Pour certains des 136 producteurs présents, l’édition 2016 était une première, à l’image d’Edouard Lepesme, viticulteur bio à Vaux : «j’avoue que je ne savais pas trop à quoi m’attendre, petit vigneron de l’Auxerrois, au milieu de tous ces chablis, mais ça nous sert un peu de locomotive et on fait de belles rencontres» Comme ce caviste rennais, Franck Pinard, qui ne tarit pas d’éloges sur le jeune auxerrois : «des Côtes d’Auxerre très droits, très purs, avec une jolie gamme de tanins soyeux et élégants et une vraie identité» Le choc des mots, le poids des vins…!
Des visiteurs venus d’Australie ou d’Asie
Les performances de la Bourgogne à l’international restent portées par ses vins blancs, au premier rang desquels bien sur les appellations du Chablisien, qui représentent à elles seules,
40 % des blancs bourguignons commercialisés à l’export, pour 37 % du chiffre d’affaires global. Avec notamment des marchés dynamisés par les AOC Chablis et Petit Chablis, comme aux États-Unis et en Grande Bretagne ou des pays scandinaves comme la Suède et le Danemark. Première étape des Grands Jours de Bourgogne 2016, Chablis a accueilli ce lundi, près d’un millier de visiteurs, venus majoritairement de l’étranger. Pas moins de cinquante six pays représentés cette année, avec sur les deux plus hautes marches du podium en matière de nationalités : l’Italie et la Belgique. Mais d’autres viennent de beaucoup plus loin, à l’image de Russel Collins, importateur australien et fidèle de la manifestation : «j’en suis cette année à ma 10ème participation. Si les cépages les plus renommées en Australie restent le shiraz et le cabernet, mes compatriotes sont de plus en plus nombreux à s’intéresser aux Pinot Noir et Chardonnay, notamment dans le comté de Victoria, au sud du pays, où les vins de Bourgogne sont de plus en plus appréciés» Caviste au sein de la société taiwanaise «New Century Wine Taichung», Litien Liu pilote un petit groupe de compatriotes au fil des stands, expliquant dans un français parfait, pourquoi les vins de Chablis y sont de plus en plus appréciés : «en raison principalement, d’un accord parfait avec la cuisine taiwanaise, basée essentiellement sur le poisson…»
Toutes les appellations de l’Yonne représentées
Mais les Grands Jours ne sont pas l’apanage des vins chablisiens et permettent aussi aux vignobles satellites de tout le département de se positionner. Ce dont se félicité le vigneron d’Irancy, Thierry Richoux : «si les générations d’avant se regardaient un peu en chien de faïence, avec les nouvelles, c’est terminé et c’est très bien ! On a l’avantage aussi, pour cette première étape, que les gens soient encore frais, dans la tête comme au palais ! Sans compter le fait, par rapport à la Côte d’Or, de ne pas être dispatchés sur plusieurs endroits mais réunis en un seul lieu et ça facilite les choses» Pour certains des 136 producteurs présents, l’édition 2016 était une première, à l’image d’Edouard Lepesme, viticulteur bio à Vaux : «j’avoue que je ne savais pas trop à quoi m’attendre, petit vigneron de l’Auxerrois, au milieu de tous ces chablis, mais ça nous sert un peu de locomotive et on fait de belles rencontres» Comme ce caviste rennais, Franck Pinard, qui ne tarit pas d’éloges sur le jeune auxerrois : «des Côtes d’Auxerre très droits, très purs, avec une jolie gamme de tanins soyeux et élégants et une vraie identité» Le choc des mots, le poids des vins…!