Cette année, ça a poussé

Ils possèdent chacun leur ferme mais travaillent ensemble. S’ils s’inquiètent beaucoup des conséquences de la sécheresse sur leur maïs et leur soja, sans parler de leur cheptel Charolais, Georges et Lucien Baudot reconnaissent volontiers la bonne tenue de leur moisson de leurs cultures d’hiver. Celle-ci avait débuté sur une moyenne de 80q/ha dans leurs orges en variétés Étincel et Métaxa, résultat similaire à celui obtenu en 2014. Le blé approchait cette même moyenne de 80q/ha, malgré certains rendements ne dépassant pas 60q/ha, faute à des dégâts liés aux crues. Le fait marquant concerne une petite parcelle en variété Rubisco qui a atteint le rendement exceptionnel de 100 q/ha. Un record quantitatif pour les deux Côte d’oriens ? Non, une de leurs parcelles avait déjà livré un joli score de 103 q/ha il y a quelques années. Certaines parcelles de leur secteur livreraient de belles surprises suivant les campagnes, un rendement de 110 q/ha aurait été enregistré mi-juillet chez un autre agriculteur à quelques kilomètres d’Échenon. La plus belle satisfaction 2015 de Georges et Lucien Baudot allait être le colza dont la moisson avait été repoussée dans l’attente de sa maturité. Une très belle moyenne de 43 q/ha vient d’être enregistrée, quand plusieurs années se terminent sur des résultats inférieurs à 30 q/ha. «Certains agriculteurs arrivent même à 47 q/ha de moyenne. Dans notre cas, les rendements débutent à 37 et arrivent même à 56q/ha sur une parcelle à Saint-Usage. C’est du jamais vu pour nous, même si un rendement de 54 q/ha avait déjà été fait il y a quelques années» commente Georges Baudot.