CAVAP
Cap sur Rouen et demain sur Anvers
Le terminal fluvial de Montereau est désormais opérationnel. L’opportunité pour le groupe Cavap, associé à Axéréal, d’accroître sa compétitivité en terme de logistique d’expédition sur Rouen et d’un débouché sur de nouveaux ports via le futur canal Seine-Nord Europe
A l’heure où une tonne sur deux de céréales trouve aujourd’hui un débouché hors de France, la maîtrise de la logistique s’inscrit dans une stratégie d’optimisation pour être encore plus compétitif à l’international. Le transport fluvial a enregistré une hausse de plus de 40 % ces 15 dernières années et contribue pleinement aux réflexions sur les problématiques de développement durable et de limitation de l’empreinte carbone. La voie navigable restant aujourd’hui la plus compétitive pour acheminer la collecte vers les sites portuaires, avec un coût de 30 à 40 % inférieur au transport ferroviaire. Un crédo partagé par le groupe Cavap et Axéréal, qui s’est finalisé cette semaine par l’inauguration du nouveau terminal fluvial de Montereau, au confluent de l’Yonne et de la Seine. Une réalisation de 4,5 M€, menée en partenariat par les deux structures, ultime étape avant de soumettre au vote des adhérents en décembre prochain, le projet de fusion entre les deux coopératives.
Un potentiel fluvial de 500 000 tonnes de céréales
Ce nouveau terminal fluvial a été conçu à partir d’une ancienne friche industrielle et les aménagements ont été réalisés à partir de la structure existante, limitant d’autant l’impact sur la faune et la flore, ainsi que le montant des travaux. Le tirant d’eau du site multimodal de Montereau permet de charger sur la Seine, des péniches de grands gabarits de 1 000 tonnes et plus, l’objectif étant d’y expédier à terme 250 000 tonnes de céréales à l’année, avant une première étape à 160 000 tonnes. En terme d’impact environnemental, tous les équipements ont été étudiés pour limiter les émissions de poussières et les nuisances sonores éventuelles. Gain énergétique également, en privilégiant le choix d’une bande transporteuse pour accéder aux péniches, trois fois moins gourmande en énergie qu’un transporteur à chaînes.
Premier du genre à être utilisé en France, un système de reprise du produit en vrac automatisée, permet de dessiler le blé à un débit de 400 tonnes/heure, avec pour objectif de s’affranchir de toute reprise manuelle du blé dans les 4 cases de stockage à plat construites pour l’occasion. Deux diabolos tournent à chaque extrémité du bras pour ramener le blé au centre, des disques rotatifs le conduisant ensuite jusqu’à un transporteur à bandes, relié aux convoyeurs transportant les grains jusqu’à la péniche. Une bascule en ligne permet d’assurer la pesée commerciale de la marchandise avec une marge d’erreur limitée à 0,25 %, le pilotage des équipements mobiles s’effectuant entièrement par télécommande. Montée sur roues, la tourelle reliant le manche de versement dans la péniche et le tapis convoyeur, est déplaçable dans tous les sens et permet d’accéder à l’intégralité de la cale de la péniche. Avec pour avantage, de pouvoir charger en continu sur 80 m de long, sans nécessiter de modifications du quai de chargement ou de manoeuvre de l’embarcation.
Avec ce nouveau site, la capacité de chargement des deux coopératives atteint un potentiel fluvial de 500 000 tonnes contre 340 000 actuellement, mais dans un avenir proche, les deux structures comptent bien sur la construction du futur canal Seine-Nord Europe pour leur permettre d’atteindre les ports de Dunkerque, Anvers et Gand. Un atout supplémentaire pour le terminal fluvial de Montereau.
Un potentiel fluvial de 500 000 tonnes de céréales
Ce nouveau terminal fluvial a été conçu à partir d’une ancienne friche industrielle et les aménagements ont été réalisés à partir de la structure existante, limitant d’autant l’impact sur la faune et la flore, ainsi que le montant des travaux. Le tirant d’eau du site multimodal de Montereau permet de charger sur la Seine, des péniches de grands gabarits de 1 000 tonnes et plus, l’objectif étant d’y expédier à terme 250 000 tonnes de céréales à l’année, avant une première étape à 160 000 tonnes. En terme d’impact environnemental, tous les équipements ont été étudiés pour limiter les émissions de poussières et les nuisances sonores éventuelles. Gain énergétique également, en privilégiant le choix d’une bande transporteuse pour accéder aux péniches, trois fois moins gourmande en énergie qu’un transporteur à chaînes.
Premier du genre à être utilisé en France, un système de reprise du produit en vrac automatisée, permet de dessiler le blé à un débit de 400 tonnes/heure, avec pour objectif de s’affranchir de toute reprise manuelle du blé dans les 4 cases de stockage à plat construites pour l’occasion. Deux diabolos tournent à chaque extrémité du bras pour ramener le blé au centre, des disques rotatifs le conduisant ensuite jusqu’à un transporteur à bandes, relié aux convoyeurs transportant les grains jusqu’à la péniche. Une bascule en ligne permet d’assurer la pesée commerciale de la marchandise avec une marge d’erreur limitée à 0,25 %, le pilotage des équipements mobiles s’effectuant entièrement par télécommande. Montée sur roues, la tourelle reliant le manche de versement dans la péniche et le tapis convoyeur, est déplaçable dans tous les sens et permet d’accéder à l’intégralité de la cale de la péniche. Avec pour avantage, de pouvoir charger en continu sur 80 m de long, sans nécessiter de modifications du quai de chargement ou de manoeuvre de l’embarcation.
Avec ce nouveau site, la capacité de chargement des deux coopératives atteint un potentiel fluvial de 500 000 tonnes contre 340 000 actuellement, mais dans un avenir proche, les deux structures comptent bien sur la construction du futur canal Seine-Nord Europe pour leur permettre d’atteindre les ports de Dunkerque, Anvers et Gand. Un atout supplémentaire pour le terminal fluvial de Montereau.
Avec l’avenir en ligne de mire
Nombreuses ont été les déclarations, à l’heure du traditionnel couper de ruban :
Philippe Couard (président du groupe Cavap) : «Un projet ambitieux et structurant, tourné vers l’avenir, qui va venir finaliser l’histoire commencée il y a dix ans maintenant entre nos deux structures, toujours dans la réciprocité et le respect des hommes…»
Jean-François Loiseau (président d’Axéréal) : «Il faut nous tourner vers l’avenir et l’avenir, c’est d’aller là où sont les clients, de leur présenter et promouvoir au mieux nos produits, tant sur le plan qualitatif que quantitatif. C’est à ce prix que nous pourrons rémunérer au mieux nos adhérents…»
Philippe de Raynal (directeur général d’Axéréal) : «Ce projet est tout sauf un terminal. C’est au contraire un point de départ, une autoroute de l’exportation pour aller conquérir de nouveaux marchés…»
Baudouin Delforge (directeur général du Groupe Cavap) : «Ce projet, je pourrai en parler pendant des heures… le projet d’une équipe de gens qui en veulent. Des gens qui veulent réussir et regardent l’avenir… Le futur canal Seine-Nord Europe va être le poumon de notre région et viendra valoriser ce site, où le matériel, je tiens à le rappeler, est 100 % français…»
Xavier Beulin (président de la FNSEA) : «Nous sommes, pas seulement à la FNSEA, mais dans toute la filière, très attachés aux questions logistiques car cela devient un sujet de compétitivité fondamental. Il faut aujourd’hui avoir des installations performantes pour gagner en temps de chargement et cela passe par des péniches à grand gabarit, même s’il ne faut pas opposer les systèmes entre eux… L’autre intérêt que je vois à ce projet étant le recalibrage de la Seine, dont on pense qu’elle doit être un vecteur majeur de liaison Est/Ouest comme ici avec Rouen, mais aussi Nord/Sud, avec le futur canal que l’on espère tous…»
Philippe Couard (président du groupe Cavap) : «Un projet ambitieux et structurant, tourné vers l’avenir, qui va venir finaliser l’histoire commencée il y a dix ans maintenant entre nos deux structures, toujours dans la réciprocité et le respect des hommes…»
Jean-François Loiseau (président d’Axéréal) : «Il faut nous tourner vers l’avenir et l’avenir, c’est d’aller là où sont les clients, de leur présenter et promouvoir au mieux nos produits, tant sur le plan qualitatif que quantitatif. C’est à ce prix que nous pourrons rémunérer au mieux nos adhérents…»
Philippe de Raynal (directeur général d’Axéréal) : «Ce projet est tout sauf un terminal. C’est au contraire un point de départ, une autoroute de l’exportation pour aller conquérir de nouveaux marchés…»
Baudouin Delforge (directeur général du Groupe Cavap) : «Ce projet, je pourrai en parler pendant des heures… le projet d’une équipe de gens qui en veulent. Des gens qui veulent réussir et regardent l’avenir… Le futur canal Seine-Nord Europe va être le poumon de notre région et viendra valoriser ce site, où le matériel, je tiens à le rappeler, est 100 % français…»
Xavier Beulin (président de la FNSEA) : «Nous sommes, pas seulement à la FNSEA, mais dans toute la filière, très attachés aux questions logistiques car cela devient un sujet de compétitivité fondamental. Il faut aujourd’hui avoir des installations performantes pour gagner en temps de chargement et cela passe par des péniches à grand gabarit, même s’il ne faut pas opposer les systèmes entre eux… L’autre intérêt que je vois à ce projet étant le recalibrage de la Seine, dont on pense qu’elle doit être un vecteur majeur de liaison Est/Ouest comme ici avec Rouen, mais aussi Nord/Sud, avec le futur canal que l’on espère tous…»