Cap sur Bretenière

La future Maison de l’agriculture sera le lieu de travail de près de 200 salariés qui quitteront la Cité des Ducs -et principalement le 42, rue de Mulhouse- en septembre prochain. Il faudra parcourir une douzaine de kilomètres depuis la sortie de Dijon pour y accéder, en traversant Longvic et en prenant la direction de Saint-Jean-de-Losne. Le maire Hervé Bruyère voit d’un très bon œil cette arrivée de l’agriculture côte d’orienne, notamment pour les commerces dans ce village de moins de 800 âmes : «C’est une belle opportunité et Bretenière devrait logiquement gagner en attractivité». Pour l’anecdote, les salariés des OPA n’auront qu’à traverser la route pour se rendre à Magapomme, société spécialisée dans la production et la vente de fruits. Une zone artisanale et commerciale de neuf hectares se trouve à proximité avec un supermarché Colruyt, une pizzéria, un salon de coiffure et bien d’autres PME. Certains agriculteurs pourront même livrer leurs productions végétales en passant par le silo Dijon Céréales... Bretenière est une commune du Grand Dijon en plein développement : dix-sept logements seront mis à la location en juin et une quarantaine de pavillons sont actuellement en construction. Petite précision : la bonne orthographe de Bretenière s’écrit sans le «s» final. «C’est une très longue histoire, qui date d’avant 1800» confie Hervé Bruyère, «il y avait initialement un s, mais il a disparu avant de revenir... Il a été définitivement supprimé en 2006, suite à une demande de la préfecture qui faisait part d’une certaine ambiguïté avec un village du Jura qui s’écrivait de la même manière». Encore présent sur plusieurs panneaux, le «s» n’est plus d’actualité.