Terroir
C'est un Jardin extraordinaire...!
A deux pas d'Auxerre, le «Jardin de Laborde», offre depuis 15 ans la possibilité aux citadins de venir y cueillir fruits et légumes, dans un cadre bucolique et une convivialité sans faille.
S'il est, à l'image de la chanson de Charles Trenet, [I]«loin des noirs buildings et des passages cloutés»[i], on y trouve pas encore de [I]«canards qui parlent anglais» [i]! Qu'à cela ne tienne ! Le «Jardin» créé sur les hauteurs de Laborde, par les époux Chavey il y a tout juste quinze ans enchante ses visiteurs, devenus pour la plupart au fil des années clients fidèles et assidus.
Petit fils de paysans, Xavier était à l'époque exploitant céréalier et producteur de cornichons. Une première diversification qui l'a incité à se lancer dans la culture et la vente directe de fraises et de framboises.
La surface s'est agrandie depuis, passant d'1,5 ha à 16 ha : «on n'a rien inventé, ce sont nos clients qui nous ont servi de fil conducteur, nous demandant ensuite des salades, des concombres etc... C'était pas compliqué, il suffisait de les écouter !» Depuis, l'activité de diversification est devenue première, le fils ayant pris la relève du père aux céréales. Au total, huit personnes travaillent sur l'exploitation à l'année, dont Xavier Chavey et son épouse Martine.
L'esprit d'équipe inspire les lieux : [I]«on n'est pas ouvert comme ça 365 jours par an, et présents pour certains depuis le début de l'aventure, sans consensus ni concertation»[i]. La convivialité ici est de mise et les éclats de rire des [I]«patrons»[i] résonnent souvent sous le plafond de la boutique ! Et comme le rire est par nature contagieux, les clients se prêtent au jeu.
[INTER]Agriculture raisonnée et lutte intégrée[inter]
Anciennement pâtures, [I]«il y avait à l'époque plus de vaches à Laborde que d'habitants»[i], avant d'être cultivées dans un premier temps en céréales, les terres ici, sont de nature argilo-sableuse, facilitant d'autant la rétention d'eau. L'irrigation se fait par micro aspersion goutte à goutte, à partir d'une réserve d'eau collinaire de 15 000 m3 : «collectée à partir de nos eaux de toiture, de tunnel, de drainage, sans puiser dans la nappe phréatique». Il y a longtemps qu'à Laborde on conjugue [I]«cultures»[i] et [I]«raisonnées»[i]. La fertilisation est au diapason : [I]«du fumier, échangé contre de la paille et des engrais organiques qu'on achète compostés et déshydratés, en bouchons, avant de les épandre le moment venu sur les cultures. Très peu de minéral et seulement en complément quand c'est nécessaire»[i].
Et pour le client qui trouverait quelques pucerons dans sa salade, un simple rappel : [I]«mieux vaut encore un peu de vinaigre dans l'eau de rinçage des salades que de passer deux ou trois insecticides»[i]. Depuis deux ans, se pratique la [I]«lutte intégrée»[i] pour les cultures sous abris. Des insectes auxiliaires déposés sur les plants de tomates ou concombres venant détruire les prédateurs.
[I]«Bonjour chère madame ! Oh, ça sent la ratatouille... !»[i] Un petit mot et un sourire échangés en passant, avec chacun. Pour Xavier Chavey, c'est primordial : [I]«on a la clientèle qu'on s'est faite»[i]. Conjuguant à la fois attractivité des prix, libre cueillette, beauté du cadre, plaisir de s'y promener, le «Jardin de Laborde» est devenue une véritable institution.
On y vient en famille chaque semaine, avec dans le cœur ces souvenirs nostalgiques de vacances et de cueillettes enfantines, dans le potager des grands-parents... Un «Jardin extraordinaire» on vous dit !
Petit fils de paysans, Xavier était à l'époque exploitant céréalier et producteur de cornichons. Une première diversification qui l'a incité à se lancer dans la culture et la vente directe de fraises et de framboises.
La surface s'est agrandie depuis, passant d'1,5 ha à 16 ha : «on n'a rien inventé, ce sont nos clients qui nous ont servi de fil conducteur, nous demandant ensuite des salades, des concombres etc... C'était pas compliqué, il suffisait de les écouter !» Depuis, l'activité de diversification est devenue première, le fils ayant pris la relève du père aux céréales. Au total, huit personnes travaillent sur l'exploitation à l'année, dont Xavier Chavey et son épouse Martine.
L'esprit d'équipe inspire les lieux : [I]«on n'est pas ouvert comme ça 365 jours par an, et présents pour certains depuis le début de l'aventure, sans consensus ni concertation»[i]. La convivialité ici est de mise et les éclats de rire des [I]«patrons»[i] résonnent souvent sous le plafond de la boutique ! Et comme le rire est par nature contagieux, les clients se prêtent au jeu.
[INTER]Agriculture raisonnée et lutte intégrée[inter]
Anciennement pâtures, [I]«il y avait à l'époque plus de vaches à Laborde que d'habitants»[i], avant d'être cultivées dans un premier temps en céréales, les terres ici, sont de nature argilo-sableuse, facilitant d'autant la rétention d'eau. L'irrigation se fait par micro aspersion goutte à goutte, à partir d'une réserve d'eau collinaire de 15 000 m3 : «collectée à partir de nos eaux de toiture, de tunnel, de drainage, sans puiser dans la nappe phréatique». Il y a longtemps qu'à Laborde on conjugue [I]«cultures»[i] et [I]«raisonnées»[i]. La fertilisation est au diapason : [I]«du fumier, échangé contre de la paille et des engrais organiques qu'on achète compostés et déshydratés, en bouchons, avant de les épandre le moment venu sur les cultures. Très peu de minéral et seulement en complément quand c'est nécessaire»[i].
Et pour le client qui trouverait quelques pucerons dans sa salade, un simple rappel : [I]«mieux vaut encore un peu de vinaigre dans l'eau de rinçage des salades que de passer deux ou trois insecticides»[i]. Depuis deux ans, se pratique la [I]«lutte intégrée»[i] pour les cultures sous abris. Des insectes auxiliaires déposés sur les plants de tomates ou concombres venant détruire les prédateurs.
[I]«Bonjour chère madame ! Oh, ça sent la ratatouille... !»[i] Un petit mot et un sourire échangés en passant, avec chacun. Pour Xavier Chavey, c'est primordial : [I]«on a la clientèle qu'on s'est faite»[i]. Conjuguant à la fois attractivité des prix, libre cueillette, beauté du cadre, plaisir de s'y promener, le «Jardin de Laborde» est devenue une véritable institution.
On y vient en famille chaque semaine, avec dans le cœur ces souvenirs nostalgiques de vacances et de cueillettes enfantines, dans le potager des grands-parents... Un «Jardin extraordinaire» on vous dit !
