Syndicat d’élevage ovin
Bonne retraite Jean-Marc !
Le technicien du syndicat d’élevage ovin a fait valoir ses droits à la retraite, après 44 années de bons et loyaux services.

Une cérémonie avec les éleveurs, une autre avec les salariés de la Maison de l’agriculture : Jean-Marc Bidoire a fait les choses en grand pour célébrer l’arrêt de ses fonctions au syndicat d’élevage ovin, lui qui, à 68 ans, aura vu son activité professionnelle prolongée de sept années au-delà de sa retraite autorisée. « J’ai passé beaucoup de temps au travail par passion », a-t-il confié à l’issue de sa dernière assemblée générale fin mai à Francheville, après avoir reçu de nombreux compliments de la part d’Hubert Mony, le président du syndicat, qui a souligné sa reconnaissance dans les organismes nationaux.
Une passion née à l’adolescence
Originaire de Reims, Jean-Marc Bidoire n’était pas issu du milieu agricole. Le jeune retraité aurait pu devenir militaire, comme son père : « L’appel sous les drapeaux m’a conduit en Allemagne en tant que moniteur. J’ai eu l’honneur d’être président du club agricole et j’ai accédé au grade de maréchal des logis. Si l’agriculture ne m’avait pas attiré, je serai certainement resté militaire, au grand bonheur de mon capitaine ».
Plus jeune, Jean-Marc Bidoire aura passé plusieurs années en Haute-Saône : « j’attendais les vacances d’été avec impatience pour me rendre chez ma grand-mère paternelle en Haute-Marne, car là-bas, j’allais souvent chez l’agriculteur voisin où mon bonheur était d’aller chercher les vaches et laver les bidons de lait. C’est à l’adolescence qu’est née ma passion pour l’agriculture ».
Un parcours agricole
Jean-Marc Bidoire a étudié dans deux lycées d’enseignement agricole : à Chaumont puis à Pixérécourt près de Nancy. « À cette époque, un BTA suffisait pour attaquer la vie professionnelle », précise-t-il, « j’ai effectué plusieurs stages en exploitations en Haute-Saône où je jouais déjà les maquignons en repérant les veaux de huit jours pour mon patron ». En 1971, Jean-Marc Bidoire officie dans un CFPA à Charolles et conduit des enquêtes pour la DDA de la Saône-et-Loire. « J’ai ensuite travaillé deux mois au contrôle laitier puis au contrôle de performances bovin à Vesoul. J’ai rejoint le syndicat d’élevage ovin en janvier 1974, en qualité d’aide technique », indique l’intéressé, à l’époque sous la présidence de Jean Lavier.
Aurore Gérard lui succède
Lors de la cérémonie de Francheville, Jean-Marc Bidoire a remercié toutes les personnes qu’il a côtoyées de près ou de loin durant sa carrière professionnelle, avant de faire part de sa « plus belle victoire » : « parmi toutes les missions que j’ai menées sans stress mais parfois avec angoisse, j’en retiendrais une qui fut la plus belle victoire de ma carrière, c’est d’avoir fait plier un homme qui détenait le pouvoir de vie ou de mort sur un troupeau de 200 brebis inscrites pour cause de tuberculose sur les bovins de l’exploitation. C’était tout simplement une aberration du principe de précaution. Depuis ce jour, les abattages arbitraires se sont arrêtés ». Jean-Marc Bidoire ne disparaît pas des écrans pour autant et reste disponible en tant que consultant pour aider Aurore Gérard, technicienne de la Chambre d’agriculture qui assure désormais ses fonctions. « C’est une retraite toute relative » précise Jean-Marc Bidoire, qui continuera également à gérer ou accompagner le monde des manifestations ovines : le dernier concours aux journées châtillonnaises ou encore le prochain concours national de la race Texel à la fête du Charolais à Saulieu font partie des exemples.
Une passion née à l’adolescence
Originaire de Reims, Jean-Marc Bidoire n’était pas issu du milieu agricole. Le jeune retraité aurait pu devenir militaire, comme son père : « L’appel sous les drapeaux m’a conduit en Allemagne en tant que moniteur. J’ai eu l’honneur d’être président du club agricole et j’ai accédé au grade de maréchal des logis. Si l’agriculture ne m’avait pas attiré, je serai certainement resté militaire, au grand bonheur de mon capitaine ».
Plus jeune, Jean-Marc Bidoire aura passé plusieurs années en Haute-Saône : « j’attendais les vacances d’été avec impatience pour me rendre chez ma grand-mère paternelle en Haute-Marne, car là-bas, j’allais souvent chez l’agriculteur voisin où mon bonheur était d’aller chercher les vaches et laver les bidons de lait. C’est à l’adolescence qu’est née ma passion pour l’agriculture ».
Un parcours agricole
Jean-Marc Bidoire a étudié dans deux lycées d’enseignement agricole : à Chaumont puis à Pixérécourt près de Nancy. « À cette époque, un BTA suffisait pour attaquer la vie professionnelle », précise-t-il, « j’ai effectué plusieurs stages en exploitations en Haute-Saône où je jouais déjà les maquignons en repérant les veaux de huit jours pour mon patron ». En 1971, Jean-Marc Bidoire officie dans un CFPA à Charolles et conduit des enquêtes pour la DDA de la Saône-et-Loire. « J’ai ensuite travaillé deux mois au contrôle laitier puis au contrôle de performances bovin à Vesoul. J’ai rejoint le syndicat d’élevage ovin en janvier 1974, en qualité d’aide technique », indique l’intéressé, à l’époque sous la présidence de Jean Lavier.
Aurore Gérard lui succède
Lors de la cérémonie de Francheville, Jean-Marc Bidoire a remercié toutes les personnes qu’il a côtoyées de près ou de loin durant sa carrière professionnelle, avant de faire part de sa « plus belle victoire » : « parmi toutes les missions que j’ai menées sans stress mais parfois avec angoisse, j’en retiendrais une qui fut la plus belle victoire de ma carrière, c’est d’avoir fait plier un homme qui détenait le pouvoir de vie ou de mort sur un troupeau de 200 brebis inscrites pour cause de tuberculose sur les bovins de l’exploitation. C’était tout simplement une aberration du principe de précaution. Depuis ce jour, les abattages arbitraires se sont arrêtés ». Jean-Marc Bidoire ne disparaît pas des écrans pour autant et reste disponible en tant que consultant pour aider Aurore Gérard, technicienne de la Chambre d’agriculture qui assure désormais ses fonctions. « C’est une retraite toute relative » précise Jean-Marc Bidoire, qui continuera également à gérer ou accompagner le monde des manifestations ovines : le dernier concours aux journées châtillonnaises ou encore le prochain concours national de la race Texel à la fête du Charolais à Saulieu font partie des exemples.