Ovins
Bientôt sur le ring
L’association des éleveurs de moutons charollais de Côte-d’Or organise sa vente annuelle de béliers jeudi 12 février à Arnay-le-Duc.
Le deuxième jeudi de février est une date chère à l’AEMCCO, l’Association des éleveurs de moutons charollais de Côte-d’Or. La vente d’une centaine de béliers est proposée chaque année à cette période. «Ce sera notre 24ème rendez-vous jeudi prochain. Les premiers animaux défileront sur le ring à partir de 14 heures» informe le président Jean-Marie Guyot. Les agneaux ont été préparés depuis le mois d’octobre : rassemblés, triés sur leur conformation puis tondus, chacun d’entre eux a suivi un programme d’alimentation spécifique. Inscrits à l’UPRA, génotypés, ces ovins proviennent tous d’élevages qualifiés indemnes de brucellose. Déparasités, vaccinés entéro-pasteurellose, il seront une nouvelle fois triés le jour de la vente afin de proposer le meilleur choix aux acheteurs. Chaque antenais passera alors sur le ring et ses performances seront rappelées par les organisateurs. Les enchères se feront par le système des palettes. «Le catalogue de la vente est en ligne sur notre site www.association-mouton-charollais.com» relève Jean-Marie Guyot, «il est possible de consulter les origines, les performances de croissance et les génotypages des agneaux de chaque éleveur».
Une dizaine d’exposants
Laurent Brochot, éleveur à Cenfosse dans le canton de Liernais, fait partie de la dizaine d’exposants présents à Arnay-le-Duc. Ce Côte d’Orien de 43 ans fera son retour après plusieurs années d’absence : «Je fais partie de l’association depuis ses débuts mais j’ai la particularité de faire agneler assez tard dans l’année, en mars, car je ne suis pas équipé en bergerie et j’attends le retour des beaux jours. Les béliers que je présente à la vente sont généralement un peu plus petits que la moyenne. J’ai tout de même décidé de revenir cette année». L’éleveur d’une centaine de brebis et de 180 vaches charolaises devrait présenter sept ou huit béliers : «ce rendez-vous est toujours important commercialement, même si les ovins ne sont pas l’atelier principal de mon exploitation. Je le garde notamment pour mon fils qui est aujourd’hui à l’école et qui semble intéressé par cette production. Et puis, je sélectionne depuis 30 ans : il est toujours valorisant de pouvoir vendre ses reproducteurs».
Acheteurs de tous les horizons
Environ 80% des béliers présentés à Arnay trouvent généralement preneur. «Nous avons des clients fidèles, particuliers ou groupements, qui viennent tous les ans» note Sylvain Ferroux, éleveur exposant habitant Savilly dans ce même canton de Liernais, «certains viennent parfois de loin, de Normandie, des départements de l’Est de la France, de la Loire, de la Vienne... Pourquoi tant de kilomètres de leur part ? Nous sommes dans le berceau de la race, il n’y a pas ou peu de ventes dans leur secteur».
Une dizaine d’exposants
Laurent Brochot, éleveur à Cenfosse dans le canton de Liernais, fait partie de la dizaine d’exposants présents à Arnay-le-Duc. Ce Côte d’Orien de 43 ans fera son retour après plusieurs années d’absence : «Je fais partie de l’association depuis ses débuts mais j’ai la particularité de faire agneler assez tard dans l’année, en mars, car je ne suis pas équipé en bergerie et j’attends le retour des beaux jours. Les béliers que je présente à la vente sont généralement un peu plus petits que la moyenne. J’ai tout de même décidé de revenir cette année». L’éleveur d’une centaine de brebis et de 180 vaches charolaises devrait présenter sept ou huit béliers : «ce rendez-vous est toujours important commercialement, même si les ovins ne sont pas l’atelier principal de mon exploitation. Je le garde notamment pour mon fils qui est aujourd’hui à l’école et qui semble intéressé par cette production. Et puis, je sélectionne depuis 30 ans : il est toujours valorisant de pouvoir vendre ses reproducteurs».
Acheteurs de tous les horizons
Environ 80% des béliers présentés à Arnay trouvent généralement preneur. «Nous avons des clients fidèles, particuliers ou groupements, qui viennent tous les ans» note Sylvain Ferroux, éleveur exposant habitant Savilly dans ce même canton de Liernais, «certains viennent parfois de loin, de Normandie, des départements de l’Est de la France, de la Loire, de la Vienne... Pourquoi tant de kilomètres de leur part ? Nous sommes dans le berceau de la race, il n’y a pas ou peu de ventes dans leur secteur».