Cultures d'oléo-protéagineux
Bientôt la récolte de soja
Sébastien Pitié, agriculteur dans le canton de Nuits-Saint-Georges, moissonnera ses oléo-protéagineux d'ici une semaine. Rencontre.

A Villebichot, tous les agriculteurs cultivent le soja. Si certaines terres locales, relativement profondes, se prêtent bien à sa culture, ce sont les atouts de cet oléagineux qui ont séduit les exploitants. Sébastien Pitié, mécontent de ses rendements en tournesol, a opté pour le soja depuis une quinzaine d'années, avec une rotation blé-soja-blé-maÏs.
Ce client de la SAS Bresson énumère les avantages qu'il voit en cette plante appartenant à la même famille que les haricots: «Comme la luzerne, il n'y a pas d'engrais azoté à apporter. Avec le tournesol, j'apportais 60 unités. Ensuite, il est facile de réimplanter un blé derrière, il n'y a pas trop de végétation à enfouir. Et généralement, il y a un bon blé derrière du soja. Cette plante possède un système racinaire ayant un effet positif sur la structure du sol. Autre avantage : je n'apporte aucun fongicide sur la parcelle. Enfin, on récolte généralement vers la mi-septembre, cela nous permet d'implanter un blé dans de bonnes conditions jusqu'au 15 octobre. Citons également un côté pratique : nous utilisons notre propre moissonneuse batteuse, sans changer la coupe. D'un point de vue financier, ce soja, destiné à l'alimentation humaine, est vendu 540€/tonne (prix 2012): il y a une petite valorisation par rapport aux tourteaux».
[INTER]Environ 30q/ha[inter]
Le rendement moyen à Villebichot avoisine les 30q/ha. La récolte 2012 avait oscillé entre 24 et 36q/ha. Des résultats similaires devraient être constatés cette année. «L'excès d'eau n'a pas eu trop d'impacts sur les parcelles concernées, il y a onze étages de cosses, avec des cosses à trois grains, ce qui est plutôt bien. Après, rien ne dit que la qualité du grain sera au rendez-vous» signale Sébastien Pitié, qui devrait moissonner ses six hectares de soja à partir de vendredi prochain si tout se passe bien.
Les rendements de ses autres cultures sont eux-aussi dans la lignée d'une année moyenne avec 74 q/ha en blé, 63 q/ha en orge d'hiver et 27 q/ha en colza. Après la récolte de soja, Sébastien Pitié s'intéressera à ses maÏs, dont la récolte devrait débuter avec un retard de trois semaines.
Ce client de la SAS Bresson énumère les avantages qu'il voit en cette plante appartenant à la même famille que les haricots: «Comme la luzerne, il n'y a pas d'engrais azoté à apporter. Avec le tournesol, j'apportais 60 unités. Ensuite, il est facile de réimplanter un blé derrière, il n'y a pas trop de végétation à enfouir. Et généralement, il y a un bon blé derrière du soja. Cette plante possède un système racinaire ayant un effet positif sur la structure du sol. Autre avantage : je n'apporte aucun fongicide sur la parcelle. Enfin, on récolte généralement vers la mi-septembre, cela nous permet d'implanter un blé dans de bonnes conditions jusqu'au 15 octobre. Citons également un côté pratique : nous utilisons notre propre moissonneuse batteuse, sans changer la coupe. D'un point de vue financier, ce soja, destiné à l'alimentation humaine, est vendu 540€/tonne (prix 2012): il y a une petite valorisation par rapport aux tourteaux».
[INTER]Environ 30q/ha[inter]
Le rendement moyen à Villebichot avoisine les 30q/ha. La récolte 2012 avait oscillé entre 24 et 36q/ha. Des résultats similaires devraient être constatés cette année. «L'excès d'eau n'a pas eu trop d'impacts sur les parcelles concernées, il y a onze étages de cosses, avec des cosses à trois grains, ce qui est plutôt bien. Après, rien ne dit que la qualité du grain sera au rendez-vous» signale Sébastien Pitié, qui devrait moissonner ses six hectares de soja à partir de vendredi prochain si tout se passe bien.
Les rendements de ses autres cultures sont eux-aussi dans la lignée d'une année moyenne avec 74 q/ha en blé, 63 q/ha en orge d'hiver et 27 q/ha en colza. Après la récolte de soja, Sébastien Pitié s'intéressera à ses maÏs, dont la récolte devrait débuter avec un retard de trois semaines.