Station de Créancey
Bien vêler, c’est gagné !
La vente aux enchères du GIE Charolais Évaluation approche à grand pas. Rencontre avec un éleveur arnétois habitué de ce rendez-vous du début d’année.

J-15 pour la vente de Créancey. De nombreux éleveurs ont coché l’évènement depuis plusieurs semaines sur leur agenda. Jean-Philippe Bizouard en fait partie et fera le déplacement comme tous les ans au pôle agricole. Cet éleveur de 160 mères charolaises à l’EARL de Contaut sur la commune de Mimeure à côté d’Arnay-le-Duc n’achète pas tous les ans, mais se rend quoiqu’il arrive à Créancey pour «au moins» assister à ce rendez-vous incontournable de l’élevage côte-d’orien. «Cette journée marque un peu la sortie de l’hiver, c’est un plaisir de se retrouver entre éleveurs» confie l’Arnétois, qui travaille avec un salarié sur son exploitation, vendant ses broutards et femelles engraissées à Feder.
Une pleine satisfaction
Le Côte-d’orien de 44 ans a déjà acheté à quatre reprises à Créancey, à chaque fois des taureaux à génisses : «j’insémine un certain nombre de vaches. Pour le reste, je recherche des taureaux de ce type, qui amènent des facilités de naissance. Je suis pleinement satisfait des achats que j’ai déjà réalisés à la station. Il n’y a pas photo concernant les résultats. Dans plus de 80% des vêlages, je n’ai désormais plus du tout à intervenir. J’ai divisé le nombre d’interventions vétérinaires par trois». Le choix proposé à la station d’évaluation satisfait l’éleveur: «une dizaine d’animaux sont susceptibles de m’intéresser à chaque édition. Le protocole mis en place à la station est intéressant, tout comme la comparaison entre les veaux. Ce n’est pas possible de raisonner de la même façon en ferme. Plusieurs jours avant la vente, quand il me faut un reproducteur, j’utilise le site internet de la station pour faire un premier tri. Je regarde la parenté, les index comme l’Ifnais (traduit l’aptitude à produire des veaux qui naissent facilement grâce à un poids faible et/ou à une morphologie adaptée) et l’AVel (aptitude au vêlage). Toutes les informations sont bonnes à prendre. Les critères sur le papier prennent plus d’importance que l’apparence de la bête pour ce type de vente et ce type d’animal que je recherche. Avant la station, pour trouver un bon taureau, c’était un peu une chance sur deux. Pour l’instant, ça marche à chaque fois, je touche du bois !»
Qualité assurée
Lorsqu’il envisage de se procurer un reproducteur, Jean-Philippe Bizouard se fixe à chaque fois des limites de prix : «cela m’évite d’avoir de mauvaise surprise car les enchères montent parfois très vite. Mais quoiqu’il arrive, les taureaux de la station ne sont pas forcément plus chers qu’ailleurs, surtout quand on considère leurs performances qui peuvent très vite amortir l’investissement réalisé». L’éleveur arnétois n’a aucune idée du futur résultat de cette édition : «les broutards ne vont pas trop mal en ce moment mais pour les vaches c’est la cata... Alors je ne sais vraiment pas ce que cette édition peut donner. De toute façon, des taureaux, il en faudra toujours et là, il y a la qualité assurée. C’est une sécurité pour les acheteurs».
Une pleine satisfaction
Le Côte-d’orien de 44 ans a déjà acheté à quatre reprises à Créancey, à chaque fois des taureaux à génisses : «j’insémine un certain nombre de vaches. Pour le reste, je recherche des taureaux de ce type, qui amènent des facilités de naissance. Je suis pleinement satisfait des achats que j’ai déjà réalisés à la station. Il n’y a pas photo concernant les résultats. Dans plus de 80% des vêlages, je n’ai désormais plus du tout à intervenir. J’ai divisé le nombre d’interventions vétérinaires par trois». Le choix proposé à la station d’évaluation satisfait l’éleveur: «une dizaine d’animaux sont susceptibles de m’intéresser à chaque édition. Le protocole mis en place à la station est intéressant, tout comme la comparaison entre les veaux. Ce n’est pas possible de raisonner de la même façon en ferme. Plusieurs jours avant la vente, quand il me faut un reproducteur, j’utilise le site internet de la station pour faire un premier tri. Je regarde la parenté, les index comme l’Ifnais (traduit l’aptitude à produire des veaux qui naissent facilement grâce à un poids faible et/ou à une morphologie adaptée) et l’AVel (aptitude au vêlage). Toutes les informations sont bonnes à prendre. Les critères sur le papier prennent plus d’importance que l’apparence de la bête pour ce type de vente et ce type d’animal que je recherche. Avant la station, pour trouver un bon taureau, c’était un peu une chance sur deux. Pour l’instant, ça marche à chaque fois, je touche du bois !»
Qualité assurée
Lorsqu’il envisage de se procurer un reproducteur, Jean-Philippe Bizouard se fixe à chaque fois des limites de prix : «cela m’évite d’avoir de mauvaise surprise car les enchères montent parfois très vite. Mais quoiqu’il arrive, les taureaux de la station ne sont pas forcément plus chers qu’ailleurs, surtout quand on considère leurs performances qui peuvent très vite amortir l’investissement réalisé». L’éleveur arnétois n’a aucune idée du futur résultat de cette édition : «les broutards ne vont pas trop mal en ce moment mais pour les vaches c’est la cata... Alors je ne sais vraiment pas ce que cette édition peut donner. De toute façon, des taureaux, il en faudra toujours et là, il y a la qualité assurée. C’est une sécurité pour les acheteurs».
Assemblée du GIE et visite de la station
Le GIE Charolais Évaluation tenait son assemblée générale le 17 janvier avec une réunion en salle suivie d’un déjeuner et d’une visite de la station. Les derniers détails de l’organisation du 9 février ont été peaufinés. On ne change pas une méthode qui gagne : le schéma de l’évènement est conduit à l’identique avec une ouverture au public à partir de 10 heures le jour J.
Un déjeuner avec du filet de bœuf sera proposé avant le lancement de la vente prévu à 14 heures. Les résultats techniques de l’ensemble des veaux sont très satisfaisants pour l’instant. La communication autour de l’évènement va bientôt battre son plein dans les médias et sur internet, sans oublier l’inégalable bouche à oreille.
Voici la liste des naisseurs participants à cette édition 2018 : EARL Guenot Nicolas, Gaec Ménétrier-Parizot, Gaec de Pergeot, Gaec Gheeraert, SCEA Lucotte Jean-Marc, Gaec Terrand, EARL Virely, EARL Lechenault, Gaec Noireaut, François Lucand, Gaec Laligant, Gaec de Saint Roch, Thomas Morin, Gaec de la Fontaine, EARL La Colombière, Gaec Lechenault Frères, Gaec Baulot Yannick et Xavier, Gaec Mimeur Jean et Fils, EARL Poillot Boyer, EARL Tursin, Sébastien Tursin, Gaec Henriot, EARL de Vaudrecourt, EARL de Petrange Semin, Gaec Laudet, Gaec de Fontaine Blanche, EARL Berger Stéphane, EARL Dominique Compot, Julien Demongeot, Cédric Leclerc, EARL des quatre saisons, Gaec des Châtaigners, Gaec des engoulevents, Gaec du grand Monetois, Gaec Pilorge, Gaec Comeau, Gaec Jacob, Anthony Amand.
Un déjeuner avec du filet de bœuf sera proposé avant le lancement de la vente prévu à 14 heures. Les résultats techniques de l’ensemble des veaux sont très satisfaisants pour l’instant. La communication autour de l’évènement va bientôt battre son plein dans les médias et sur internet, sans oublier l’inégalable bouche à oreille.
Voici la liste des naisseurs participants à cette édition 2018 : EARL Guenot Nicolas, Gaec Ménétrier-Parizot, Gaec de Pergeot, Gaec Gheeraert, SCEA Lucotte Jean-Marc, Gaec Terrand, EARL Virely, EARL Lechenault, Gaec Noireaut, François Lucand, Gaec Laligant, Gaec de Saint Roch, Thomas Morin, Gaec de la Fontaine, EARL La Colombière, Gaec Lechenault Frères, Gaec Baulot Yannick et Xavier, Gaec Mimeur Jean et Fils, EARL Poillot Boyer, EARL Tursin, Sébastien Tursin, Gaec Henriot, EARL de Vaudrecourt, EARL de Petrange Semin, Gaec Laudet, Gaec de Fontaine Blanche, EARL Berger Stéphane, EARL Dominique Compot, Julien Demongeot, Cédric Leclerc, EARL des quatre saisons, Gaec des Châtaigners, Gaec des engoulevents, Gaec du grand Monetois, Gaec Pilorge, Gaec Comeau, Gaec Jacob, Anthony Amand.