Directive Nitrates
Bien se préparer pour le 1er juillet
Directive nitrates Le 4ème programme d'action de la directive nitrates arrive dans quelques jours. Un certain nombre d'applications vont changer pour les nombreux agriculteurs connaissant l'actuel programme. Ceux-ci vont même être rejoints par près de 500 agriculteurs côte d'oriens, nouvellement touchés par les zones vulnérables. Il est impératif de bien s'informer et plusieurs réunions sont organisées.
[I]«Presque obligatoires ou du moins, fortement conseillées» [i]: telles pourraient être décrites les prochaines réunions organisées par la DDAF et la Chambre d'agriculture de Côte d'Or. Les premières auront lieu jeudi prochain, les dernières auront lieu le mardi suivant. Elles se dérouleront dans l'intérêt des agriculteurs. Leur but est les informer sur le quatrième programme d'action de la directive nitrates. Celui-ci sera effectif à partir du mercredi 1er juillet. L'objectif de ce programme est de réduire la pollution des eaux dûe aux nitrates d'origine agricole. De nouvelles dispositions vont voir le jour. Elles visent notamment la fertilisation, la couverture des sols ou encore les bandes enherbées. Le nombre d'agriculteurs concernés par ce nouveau programme augmente considérablement. En effet, 101 communes supplémentaires ont été classées en zone vulnérable en début d'année.
[INTER]Urgence sur la qualité de l'eau[inter]
L'objectif final est le bon état des eaux en 2015. Les prochaines dispositions, qui ont fait l'objet de larges consultations, doivent permettre d'atteindre ce résultat.
[I]«On ne peut pas dire que les précédents résultats sont concluants»[i] analyse Florence Laubier (DDAF), [I]«depuis 1996 et la mise en place du premier programme d'action, il n'y a pas eu d'amélioration généralisée sur la qualité de l'eau. Nous avons obtenu des résultats positifs sur certains captages suite à la mise en place de démarches spécifiques, mais ceux-ci sont très localisés»[i]. Une chose est sûre, la qualité de l'eau se dégrade, [I]«depuis le début des années 2000 pour les eaux souterraines et depuis bien avant pour les eaux superficielles»[i] regrette Florence Laubier. Anne Hermant (Chambre d'agriculture) insiste quant à elle sur la notion d'urgence : «Il faut arriver à des résultats sans quoi les restrictions risquent de devenir encore plus exigeantes».
Ce nouveau programme s'apparente déjà à un «gros paquet réglementaire» qui risque d'être «très contraignant». [I]«Qu'en sera-t-il du cinquième programme si rien ne bouge?»[i], Anne Hermant pose la question. Les prochaines réunions organisées conjointement par la DDAF et la Chambre d'agriculture seront certainement très utiles aux agriculteurs.
[G]Contacts[g] : DDAF : 03 80 68 30 00, Chambre d'agriculture : 03 80 28 81 20 (Dijon) ou 03 80 90 89 09
(Pouilly-en-Auxois).
[G][INTER]Concrètement, ça va changer quoi ?[inter][g]
Le 4ème programme de la directive nitrates doit être officiellement adopté aujourd'hui, jeudi 11 juin. Il est en effet soumis à la consultation de différentes instances et du public. Mais les grands points ne devraient guère évoluer. On peut citer les mesures sur la couverture des sols qui imposeront aux agriculteurs de gérer les repousses de colza, ou bien de mettre en place des cultures intermédiaires pièges à nitrates, voire de revoir leur assolement. De plus, les agriculteurs ne pourront plus défricher ou retourner une prairie à l'intérieur d'un périmètre de protection ou d'un bassin d'alimentation de captage. Le raisonnement de la fertilisation azotée devra quant à lui être tracé (lors d'un contrôle, un justificatif des doses d'azote issues du calcul pourra être demandé ). Une analyse de reliquat d'azote en sortie d'hiver sera également demandée à chaque exploitation. Enfin, les bandes enherbées sont concernées : elles seront généralisées sur les cours classés au titre des BCAE et toucheront les petits producteurs, jusque-là exemptés. Le programme d'actions complet est consultable sur le site de la DDAF.
[INTER]Urgence sur la qualité de l'eau[inter]
L'objectif final est le bon état des eaux en 2015. Les prochaines dispositions, qui ont fait l'objet de larges consultations, doivent permettre d'atteindre ce résultat.
[I]«On ne peut pas dire que les précédents résultats sont concluants»[i] analyse Florence Laubier (DDAF), [I]«depuis 1996 et la mise en place du premier programme d'action, il n'y a pas eu d'amélioration généralisée sur la qualité de l'eau. Nous avons obtenu des résultats positifs sur certains captages suite à la mise en place de démarches spécifiques, mais ceux-ci sont très localisés»[i]. Une chose est sûre, la qualité de l'eau se dégrade, [I]«depuis le début des années 2000 pour les eaux souterraines et depuis bien avant pour les eaux superficielles»[i] regrette Florence Laubier. Anne Hermant (Chambre d'agriculture) insiste quant à elle sur la notion d'urgence : «Il faut arriver à des résultats sans quoi les restrictions risquent de devenir encore plus exigeantes».
Ce nouveau programme s'apparente déjà à un «gros paquet réglementaire» qui risque d'être «très contraignant». [I]«Qu'en sera-t-il du cinquième programme si rien ne bouge?»[i], Anne Hermant pose la question. Les prochaines réunions organisées conjointement par la DDAF et la Chambre d'agriculture seront certainement très utiles aux agriculteurs.
[G]Contacts[g] : DDAF : 03 80 68 30 00, Chambre d'agriculture : 03 80 28 81 20 (Dijon) ou 03 80 90 89 09
(Pouilly-en-Auxois).
[G][INTER]Concrètement, ça va changer quoi ?[inter][g]
Le 4ème programme de la directive nitrates doit être officiellement adopté aujourd'hui, jeudi 11 juin. Il est en effet soumis à la consultation de différentes instances et du public. Mais les grands points ne devraient guère évoluer. On peut citer les mesures sur la couverture des sols qui imposeront aux agriculteurs de gérer les repousses de colza, ou bien de mettre en place des cultures intermédiaires pièges à nitrates, voire de revoir leur assolement. De plus, les agriculteurs ne pourront plus défricher ou retourner une prairie à l'intérieur d'un périmètre de protection ou d'un bassin d'alimentation de captage. Le raisonnement de la fertilisation azotée devra quant à lui être tracé (lors d'un contrôle, un justificatif des doses d'azote issues du calcul pourra être demandé ). Une analyse de reliquat d'azote en sortie d'hiver sera également demandée à chaque exploitation. Enfin, les bandes enherbées sont concernées : elles seront généralisées sur les cours classés au titre des BCAE et toucheront les petits producteurs, jusque-là exemptés. Le programme d'actions complet est consultable sur le site de la DDAF.
