élevage
Bien réfléchir avant de faire construire
Des éleveurs reviennent sur les démarches entreprises avant la construction de leur nouvelle stabulation.
Les journées porte-ouvertes bâtiments de la Chambre d’agriculture se dérouleront du 26 au 30 janvier. Organisées conjointement avec Côte d’Or Conseil élevage, le syndicat d’élevage ovin, le GDS et la Frcuma, ces moments d’échanges sont une nouvelle fois très attendus par les agriculteurs du département. Les dates, horaires et lieux des visites, une fois finalisés, seront aussitôt communiqués dans Terres de Bourgogne. «Nous avions fait le plein l’an passé. J’espère que ce sera à nouveau le cas cette fois-ci. Les ovins, les bovins lait et viande ainsi que les caprins seront représentés» confie Édouard Bénayas, conseiller à la Chambre d’agriculture, qui vante les bénéfices de telles rencontres: «beaucoup d’agriculteurs me contactent à la suite de ces journées pour monter des dossiers. Ces visites les aident à peaufiner leur projet. Chacun garde le positif de ce qu’il voit et entend. Le but est d’obtenir le meilleur résultat possible et réaliser la construction qui leur correspond le mieux».
Direction Meilly
Il y a deux ans, les membres du Gaec Loiseau, à Meilly-sur-Rouvres dans le canton de Pouilly-en-Auxois, participaient à ces journées portes-ouvertes en tant que visiteurs. «Nous avons vu des choses intéressantes, des éléments que nous souhaitions refaire ou, à l’inverse, ne pas faire chez nous» commente Guy Loiseau, naisseur-engraisseur charolais âgé de 57 ans. L’installation de sa nièce Flora a la suite du départ en retraite de son frère Yves a motivé la construction d’une stabulation de 96 places pour 1 700m2. Les travaux ont débuté au mois d’août et la rentrée des bovins est prévue l’an prochain. «Nous étions encore à l’attache et notre ancienne stabulation n’était pas équipée pour les naissances. Il était grand temps de faire quelque chose, d’autant qu’il y avait encore des animaux dehors» commente Guy Loiseau.
Vaccinés contre la grippe ?
La ventilation et la fonctionnalité ont été deux aspects très recherchés par le Gaec. «Nous rencontrons pas mal de problèmes de grippe chez nos bovins à cause d’une mauvaise aération et d’un volume d’air insuffisant. Nous avons étudié plusieurs systèmes et l’un d’eux nous a séduits. L’un des éleveurs chez qui nous sommes allés n’a plus connu le moindre problème dès la rentrée de ses bovins dans son nouveau bâtiment. J’espère qu’il en sera de même pour nous» poursuit Guy Loiseau. L’aspect fonctionnel et le confort de travail n’ont pas été négligés non plus : le nouveau bâtiment comprendra plusieurs allées d’alimentation, des boxes de vêlages, des parcs à veaux et divers équipements pratiques. «Les visites extérieures ont été très utiles pour nous donner des idées dans l’agencement. Nous avons passé énormément de temps à réfléchir aux plans. En plus des journées portes-ouvertes, nous avons téléphoné à plusieurs éleveurs pour nous renseigner sur des points bien précis» explique Flora Loiseau, qui évoque ensuite l’aspect économique : «rien que pour la structure, une dizaine de personnes sont venues, laissant chacune un devis. Au départ, nous voulions une structure bois, mais la facture était bien trop élevée après nos simulations qui intégraient les subventions. Sur les murs fabriqués, nous sommes tombés d’accord sur un prix de 53€/m2 alors que le coût initial était de 80€/m2. L’année qui précéde de tels travaux est très chargée mais je pense que chacun s’y retrouve à la fin, le but étant de limiter des erreurs qui seraient impossibles à corriger une fois les travaux réalisés».
Direction Meilly
Il y a deux ans, les membres du Gaec Loiseau, à Meilly-sur-Rouvres dans le canton de Pouilly-en-Auxois, participaient à ces journées portes-ouvertes en tant que visiteurs. «Nous avons vu des choses intéressantes, des éléments que nous souhaitions refaire ou, à l’inverse, ne pas faire chez nous» commente Guy Loiseau, naisseur-engraisseur charolais âgé de 57 ans. L’installation de sa nièce Flora a la suite du départ en retraite de son frère Yves a motivé la construction d’une stabulation de 96 places pour 1 700m2. Les travaux ont débuté au mois d’août et la rentrée des bovins est prévue l’an prochain. «Nous étions encore à l’attache et notre ancienne stabulation n’était pas équipée pour les naissances. Il était grand temps de faire quelque chose, d’autant qu’il y avait encore des animaux dehors» commente Guy Loiseau.
Vaccinés contre la grippe ?
La ventilation et la fonctionnalité ont été deux aspects très recherchés par le Gaec. «Nous rencontrons pas mal de problèmes de grippe chez nos bovins à cause d’une mauvaise aération et d’un volume d’air insuffisant. Nous avons étudié plusieurs systèmes et l’un d’eux nous a séduits. L’un des éleveurs chez qui nous sommes allés n’a plus connu le moindre problème dès la rentrée de ses bovins dans son nouveau bâtiment. J’espère qu’il en sera de même pour nous» poursuit Guy Loiseau. L’aspect fonctionnel et le confort de travail n’ont pas été négligés non plus : le nouveau bâtiment comprendra plusieurs allées d’alimentation, des boxes de vêlages, des parcs à veaux et divers équipements pratiques. «Les visites extérieures ont été très utiles pour nous donner des idées dans l’agencement. Nous avons passé énormément de temps à réfléchir aux plans. En plus des journées portes-ouvertes, nous avons téléphoné à plusieurs éleveurs pour nous renseigner sur des points bien précis» explique Flora Loiseau, qui évoque ensuite l’aspect économique : «rien que pour la structure, une dizaine de personnes sont venues, laissant chacune un devis. Au départ, nous voulions une structure bois, mais la facture était bien trop élevée après nos simulations qui intégraient les subventions. Sur les murs fabriqués, nous sommes tombés d’accord sur un prix de 53€/m2 alors que le coût initial était de 80€/m2. L’année qui précéde de tels travaux est très chargée mais je pense que chacun s’y retrouve à la fin, le but étant de limiter des erreurs qui seraient impossibles à corriger une fois les travaux réalisés».
