Récolte du maïs
Bien dimensionner le bec de l’ensileuse
La taille du bec à maïs est à prendre en compte en fonction de la puissance de l’ensileuse mais aussi de l’environnement dans lequel elle est amenée à évoluer.

Combien de rangs pour mon ensileuse ? La réponse est complexe. Plus que l’investissement du bec en soi, cette question doit prendre en compte de multiples critères, dont l’un des principaux concerne le parcellaire. Dans des régions vallonnées, la puissance absorbée pour l’avancement de l’automotrice sera naturellement plus importante que dans les régions de plaine, ce qui laisse moins de puissance pour le bec. La nature porteuse ou non du parcellaire intervient également dans la prise de puissance pour la motricité.
En outre, dans les grandes parcelles, il peut être intéressant d’avoir un bec plus large, pour faciliter les demi-tours lors du détourage, plutôt que d’avoir plusieurs remorques pleines patientant gentiment derrière l’ensileuse que le premier tour soit bouclé : le flux de remorques au silo reste alors constant. Et un flux régulier permet un tassage idéal, donc une meilleure conservation. Lorsque ni le transport, ni le tassage ne sont limitants, la surface récoltée dans la journée pourra être sensiblement plus élevée avec un bec plus grand. «Nous avons constaté que l’ensileuse passait en moyenne 25 % de temps en fourrière, affirme Philippe Miroux, de New Holland. Et c’est en fourrières qu’elle consomme le plus. Cette dernière affirmation est cependant moins vraie sur certaines machines de dernière génération, dont les automatismes de bout de champ abaissent immédiatement le régime moteur et réduisent la consommation globale d’environ 12 %».
Moins perdre de temps dans les fourrières
Quoi qu’il en soit, en augmentant le nombre de rangs du bec, on réduit le nombre de demi-tours, donc la consommation, et on augmente potentiellement la surface horaire abattue. Pour cela, il faut bien valoriser la largeur du bec en optimisant l’avancement. Plusieurs constructeurs proposent ainsi des automatismes de gestion de l’avancement en fonction de la charge de la machine, pouvant là aussi permettre d’économiser jusqu’à 10-15 % de carburant. Encore faut-il les exploiter.
Pour certains constructeurs, augmenter le nombre de rangs permet également de gaver davantage le rotor et d’assurer une épaisseur de coupe suffisante et donc une qualité de coupe constante. Cela se vérifie plus avec les machines à large rotor. Autre critère à prendre en compte, la quantité de matière sèche par hectare. Selon les tonnages moyens par hectare constatés habituellement, le choix se fera sur un petit ou un grand bec. «Dans du maïs moyen (10 tonnes de matière sèche par hectare), du parcellaire plat, il faut compter 75 à 80 ch par rang, annonce Philippe Miroux. Et pour bien les valoriser, il faut bien évidemment que le transport et le tassage ne soient pas des facteurs limitants».
En outre, dans les grandes parcelles, il peut être intéressant d’avoir un bec plus large, pour faciliter les demi-tours lors du détourage, plutôt que d’avoir plusieurs remorques pleines patientant gentiment derrière l’ensileuse que le premier tour soit bouclé : le flux de remorques au silo reste alors constant. Et un flux régulier permet un tassage idéal, donc une meilleure conservation. Lorsque ni le transport, ni le tassage ne sont limitants, la surface récoltée dans la journée pourra être sensiblement plus élevée avec un bec plus grand. «Nous avons constaté que l’ensileuse passait en moyenne 25 % de temps en fourrière, affirme Philippe Miroux, de New Holland. Et c’est en fourrières qu’elle consomme le plus. Cette dernière affirmation est cependant moins vraie sur certaines machines de dernière génération, dont les automatismes de bout de champ abaissent immédiatement le régime moteur et réduisent la consommation globale d’environ 12 %».
Moins perdre de temps dans les fourrières
Quoi qu’il en soit, en augmentant le nombre de rangs du bec, on réduit le nombre de demi-tours, donc la consommation, et on augmente potentiellement la surface horaire abattue. Pour cela, il faut bien valoriser la largeur du bec en optimisant l’avancement. Plusieurs constructeurs proposent ainsi des automatismes de gestion de l’avancement en fonction de la charge de la machine, pouvant là aussi permettre d’économiser jusqu’à 10-15 % de carburant. Encore faut-il les exploiter.
Pour certains constructeurs, augmenter le nombre de rangs permet également de gaver davantage le rotor et d’assurer une épaisseur de coupe suffisante et donc une qualité de coupe constante. Cela se vérifie plus avec les machines à large rotor. Autre critère à prendre en compte, la quantité de matière sèche par hectare. Selon les tonnages moyens par hectare constatés habituellement, le choix se fera sur un petit ou un grand bec. «Dans du maïs moyen (10 tonnes de matière sèche par hectare), du parcellaire plat, il faut compter 75 à 80 ch par rang, annonce Philippe Miroux. Et pour bien les valoriser, il faut bien évidemment que le transport et le tassage ne soient pas des facteurs limitants».