APGMB
Belle dynamique pour la filière moutarde
L'association des producteurs de graines de moutarde de Bourgogne (APGMB) a tenu son assemblée générale à Varois-et-Chaignot. Un bilan intéressant a été dressé sur l'année écoulée. Le nombre de producteurs a presque doublé et un nouvel industriel est arrivé. Dans le même temps, des travaux sur la génétique et sur la reconnaissance du produit sont entrepris.
De 132 producteurs pour 1500 hectares il y a un an, nous sommes passés à 258 producteurs pour 3400 hectares». Les chiffres donnés par Jérôme Cadet sont flatteurs pour la filière. Pour le président de l'association des producteurs de graines de moutarde de Bourgogne (APGMB), [I]«c'est très encourageant, cette filière prouve qu'elle peut intéresser du monde»[i]. Un nouvel industriel est même arrivé en début d'année. Reine de Dijon a effectivement rejoint Amora Maille, Européenne de Condiments et Fallot. Les graines de moutarde des producteurs sont désormais partagées entre quatre industriels bourguignons.[I] «Les quatre fabricants de moutarde de la région sont dans la filière»[i] se félicite Jérôme Cadet, [I]«politiquement et économiquement, c'est un bon point»[i]. La filière prend donc de plus en plus de poids.
[INTER]Maintenir les surfaces[inter]
Malgré cet engouement, l'objectif est de conserver les surfaces actuelles. Les industriels ne souhaitent pas «griller les étapes». Le bilan sera dressé à la fin de la période contractuelle de trois ans qui a été mise en place. Jérôme Gervais, technicien à la Chambre d'agriculture de Côte d'Or, a indiqué lors de l'assemblée qu'un millier d'hectares avaient été refusés. Il faut de la stabilité et le risque est de voir un certain nombre de producteurs se désengager si le prix de la moutarde devient moins attractif. A ce sujet, le prix de la graine est en baisse par rapport à l'an passé. Alors que la tonne dépassait les 1000€ il y a encore quelques mois, elle se trouve aujourd'hui à 783€. [I]«C'est la règle»[i] explique le président de l'APGMB, [I]«le colza a baissé donc la moutarde fait de même»[i]. Le président rappelle que le mode de calcul du prix de la moutarde, indexé sur celui du colza par un coefficient de 2,47 est à l'origine de l'opération [I]«séduction»[i] de la filière. [I]«Il a été mis en place par la filière, en partenariat avec les industriels. L'an dernier, le matif colza était a plus de 400€ ! Dans une semaine, nous serons fixés sur le prix final»[i].
[INTER]Maintenir les surfaces[inter]
Malgré cet engouement, l'objectif est de conserver les surfaces actuelles. Les industriels ne souhaitent pas «griller les étapes». Le bilan sera dressé à la fin de la période contractuelle de trois ans qui a été mise en place. Jérôme Gervais, technicien à la Chambre d'agriculture de Côte d'Or, a indiqué lors de l'assemblée qu'un millier d'hectares avaient été refusés. Il faut de la stabilité et le risque est de voir un certain nombre de producteurs se désengager si le prix de la moutarde devient moins attractif. A ce sujet, le prix de la graine est en baisse par rapport à l'an passé. Alors que la tonne dépassait les 1000€ il y a encore quelques mois, elle se trouve aujourd'hui à 783€. [I]«C'est la règle»[i] explique le président de l'APGMB, [I]«le colza a baissé donc la moutarde fait de même»[i]. Le président rappelle que le mode de calcul du prix de la moutarde, indexé sur celui du colza par un coefficient de 2,47 est à l'origine de l'opération [I]«séduction»[i] de la filière. [I]«Il a été mis en place par la filière, en partenariat avec les industriels. L'an dernier, le matif colza était a plus de 400€ ! Dans une semaine, nous serons fixés sur le prix final»[i].