Amoma 21
Beaucoup de mérites en Côte d’Or
L’Association des membres de l’ordre du mérite agricole de Côte d’Or s’est réunie en assemblée générale la semaine dernière à Longvic. Le bilan de l’année à été dressé.
Bientôt 200 adhérents pour l’Amoma 21. Son assemblée générale, organisée mardi 26 avril au CFA La Noue à Longvic, a été l’occasion pour le président Robert Vandroux de rappeler le fort développement de l’association créée en 2005 : «Nous n’étions que 4 ou 5 à l’époque. Nous allons bientôt franchir la barre des 200 adhérents et devenir l’un des départements français les plus pourvus en médaillés. Nous ne pouvons que nous réjouir de ce fort dynamisme. Nous sommes aujourd’hui une grande famille».
Robert Vandroux, ancien directeur de la coopérative agricole et viticole de Beaune, s’est félicité de l’importante diversité des médaillés : «leurs origines sont très variées. Nous avons des agriculteurs, des viticulteurs, des professionnels de l’agro-alimentaire, de l’enseignement agricole, des vétérinaires... Tous nos adhérents oeuvrent pour la mise en valeur du mérite agricole qui est une distinction très recherchée». Le président de l’Amoma 21 a retracé les activités de l’année : «nous participons activement à la remise des médailles et prenons part chaque année au salon de l’agriculture. Nous entretenons de très bonnes relations avec l’association des membres de l’Ordre des Palmes académiques. Notre association travaille également avec la banque alimentaire et s’implique tout particulièrement dans le tutorat, avec des actions menées au niveau de l’enseignement agricole, de l’apprentissage et des entrepreneuriales».
Ces actions seront reconduites pour l’année en cours, avec la volonté d’être encore «plus proche» du terrain. La promotion au 31 janvier s’avérait la suivante : Grade de commandeur pour Suzanne Ferrand (Varois-et-Chaignot). Grade d’officier : Philippe Ballot (Meursault), Jacques Kermarrec (Dijon), Guerric Lalire (Dijon), Aimé Raulain (Savoisy). Grade de chevalier : Dimitri Bazas (Beaune), Paul-Léon Bernard (Fain-lès-Montbard), Daniel Blanchard (Varois-et-Chaignot), Dimitri Convert (Dijon), Annick Languereau (Spoy), Rémy Marpeaux (Magny-lès-Aubigny), Gilles Moindrot (Aubaine), Isabelle Olivier (Nuits-Saint-Georges), Evelyne Tassin (Longchamp).
Robert Vandroux, ancien directeur de la coopérative agricole et viticole de Beaune, s’est félicité de l’importante diversité des médaillés : «leurs origines sont très variées. Nous avons des agriculteurs, des viticulteurs, des professionnels de l’agro-alimentaire, de l’enseignement agricole, des vétérinaires... Tous nos adhérents oeuvrent pour la mise en valeur du mérite agricole qui est une distinction très recherchée». Le président de l’Amoma 21 a retracé les activités de l’année : «nous participons activement à la remise des médailles et prenons part chaque année au salon de l’agriculture. Nous entretenons de très bonnes relations avec l’association des membres de l’Ordre des Palmes académiques. Notre association travaille également avec la banque alimentaire et s’implique tout particulièrement dans le tutorat, avec des actions menées au niveau de l’enseignement agricole, de l’apprentissage et des entrepreneuriales».
Ces actions seront reconduites pour l’année en cours, avec la volonté d’être encore «plus proche» du terrain. La promotion au 31 janvier s’avérait la suivante : Grade de commandeur pour Suzanne Ferrand (Varois-et-Chaignot). Grade d’officier : Philippe Ballot (Meursault), Jacques Kermarrec (Dijon), Guerric Lalire (Dijon), Aimé Raulain (Savoisy). Grade de chevalier : Dimitri Bazas (Beaune), Paul-Léon Bernard (Fain-lès-Montbard), Daniel Blanchard (Varois-et-Chaignot), Dimitri Convert (Dijon), Annick Languereau (Spoy), Rémy Marpeaux (Magny-lès-Aubigny), Gilles Moindrot (Aubaine), Isabelle Olivier (Nuits-Saint-Georges), Evelyne Tassin (Longchamp).
la banque alimentaire de Bourgogne
Alain Gerbet, le président de la banque alimentaire de Bourgogne, était présent à cette assemblée générale. L’Amoma 21 entretient de nombreuses relations avec cette association «loi 1901» labellisée «entreprise solidaire», dont le siège est basé dans l’agglomération dijonnaise, à Quétigny. «Les banques alimentaires collectent, gèrent et partagent des denrées alimentaires pour aider l’homme à se restaurer, elles sont ouvertes toute l’année» rappelle Alain Gerbet, «les denrées sont redistribuées aux associations, CCAS et travailleurs sociaux qui se chargent de les mettre à la disposition des plus démunis. En plus des produits de 1ère catégorie, il faut savoir que les produits déclassés ne rentrent pas dans le circuit de distribution. Nous sommes une association de l’ombre, qui œuvre pour les autres. La banque alimentaire est la seule association dans le domaine alimentaire, au service des autres associations». Environ 2 000 tonnes ont été collectées puis redistribuées l’an passé en Bourgogne. «Une tonne permet de servir 2 000 repas, donc de nourrir six personnes toute l’année. La banque alimentaire assure ainsi la subsistance de 12 000 personnes. Nous sommes également en réflexion et développement pour nous orienter vers la transformation des produits, en redonnant vie à des denrées alimentaires sauvées du gaspillage ou à des surplus de produits agricoles (confitures, soupes, purées…). La banque alimentaire de Bourgogne a déjà un atelier confiture et organise des ateliers cuisine» poursuit le président, informant que les moyens humains de l’association sont représentés par 130 bénévoles permanents, répartis sur les départements de la Côte d’Or, de la Nièvre, de la Saône-et-Loire et de l’Yonne.
L’approvisionnement en produits frais s’avère indispensable pour un accompagnement de qualité. En France, depuis 30 ans, toutes les filières agricoles apportent leur contribution en fruits, légumes et produits laitiers au réseau des banques alimentaires, permettant ainsi d’offrir une alimentation équilibrée aux personnes en situation de précarité. Le réseau FNSEA s’est d’ailleurs associé aux banques alimentaires depuis 2011. «Dans un très grand nombre de départements, le monde agricole a l’habitude de fournir aux banques alimentaires des produits frais. Ces derniers sont le complément indispensable des produits en conserve. Grâce à eux, les personnes démunies peuvent bénéficier de repas équilibrés» relève Alain Gerbet, «mais actuellement, en Côte d’Or, nous n’avons pas encore d’agriculteurs qui travaillent avec nous. C’est dommage. On pourrait leur donner les denrées alimentaires que l’on ne peut distribuer aux familles démunies, pour leurs animaux. Et ils obtiendraient un Cerfa, un reçu de don. Un exemple ? Une personne va nous faire un don financier ou un établissement va nous prêter son entrepôt pour ranger notre collecte (le nôtre ne suffit pas toujours. nous recherchons aujourd’hui de nouveaux locaux pour nous installer), ou une société va nous prêter un camion pour organiser une livraison importante et éloignée : la banque alimentaire lui remet ce reçu fiscal qui permet de bénéficier d’une réduction d’impôt. Précisons que cet avoir fiscal représente 60% de la valeur comptable».
L’approvisionnement en produits frais s’avère indispensable pour un accompagnement de qualité. En France, depuis 30 ans, toutes les filières agricoles apportent leur contribution en fruits, légumes et produits laitiers au réseau des banques alimentaires, permettant ainsi d’offrir une alimentation équilibrée aux personnes en situation de précarité. Le réseau FNSEA s’est d’ailleurs associé aux banques alimentaires depuis 2011. «Dans un très grand nombre de départements, le monde agricole a l’habitude de fournir aux banques alimentaires des produits frais. Ces derniers sont le complément indispensable des produits en conserve. Grâce à eux, les personnes démunies peuvent bénéficier de repas équilibrés» relève Alain Gerbet, «mais actuellement, en Côte d’Or, nous n’avons pas encore d’agriculteurs qui travaillent avec nous. C’est dommage. On pourrait leur donner les denrées alimentaires que l’on ne peut distribuer aux familles démunies, pour leurs animaux. Et ils obtiendraient un Cerfa, un reçu de don. Un exemple ? Une personne va nous faire un don financier ou un établissement va nous prêter son entrepôt pour ranger notre collecte (le nôtre ne suffit pas toujours. nous recherchons aujourd’hui de nouveaux locaux pour nous installer), ou une société va nous prêter un camion pour organiser une livraison importante et éloignée : la banque alimentaire lui remet ce reçu fiscal qui permet de bénéficier d’une réduction d’impôt. Précisons que cet avoir fiscal représente 60% de la valeur comptable».
