FDSEA Service emploi (5/6)
AVE 89 : la mise à disposition de salariés pour répondre aux besoins des exploitants
Groupement d’employeurs, AVE 89 met à disposition des salariés auprès d’exploitants qui en font la demande. Avec pour missions de gérer la charge administrative du salarié, afin de faciliter la tâche des employeurs. Comme c’est le cas pour Bastien Merlot, un jeune salarié qui intervient sur différentes exploitations, adhérentes d’AVE 89.

Agri-viti emploi89 (AVE 89) est un groupement d’employeurs départemental spécialisé en agriculture et viticulture, créé en 2013. La structure a pour mission de mettre à disposition des salariés qualifiés, ou débutants, auprès des exploitations qui en font la demande. Son atout est la prise en charge totale de la gestion administrative du salarié, de l’embauche à sa fin de contrat, en passant par ses bulletins de salaire ou encore par la formation du salarié.
Mais AVE 89, c’est avant tout l’emploi partagé. Ce dispositif permet, en tant qu’employeur, de trouver une réponse à des besoins en termes d’emploi à pourvoir, tout en offrant au salarié la possibilité de travailler à temps plein.
Ainsi, le salarié est mis à disposition chez plusieurs adhérents-employeurs mais avec un seul contrat de travail (un seul employeur : AVE 89).
Un fonctionnement que connaît bien Bastien Merlot, de Lainsecq. «Suite à mon BTS ACSE (Analyse et conduite de systèmes d’exploitation), j’ai été embauché à la Cuma Coopensil de Saint-Sauveur-en-Puisaye (il y a cinq ans) qui cherchait au départ principalement un chauffeur pour la partie ensilage, en mi-temps», indique-t-il. «Un an après, la Cuma avait un besoin pour gérer l’administratif, les payes. L’objectif était que la Cuma n’ait plus qu’à gérer uniquement mon travail, mais plus le côté administratif. La Cuma a donc fait appel à AVE 89 pour ces missions».
«Les adhérents d’AVE 89 peuvent faire appel à mes services»
Il y a un an, le contrat de Bastien Merlot a évolué. «Je pouvais travailler avec le matériel de la Cuma, chez tous les exploitants qui en font partie. Mais je n’avais pas le droit de conduire un tracteur qui ne faisait pas parti du parc matériel de la Cuma. Alors mon contrat a évolué et mon nombre d’heures mensuelles a augmenté (de 151 heures à 169 heures, pour 39 heures hebdomadaires) pour que je puisse travailler chez des agriculteurs adhérents à AVE 89, en plus du travail que j’effectue avec», explique-t-il. «Ainsi, d’autres agriculteurs adhérents à AVE 89 peuvent faire appel à mes services par leur billet».
Le jeune homme de 25 ans a également un projet de pré-installation dans la tête. «Je suis né dans le milieu agricole. Mon père était en Gaec à cinq avec sa famille».
Aujourd’hui, le père de Bastien Merlot est en statut individuel, avec 70 vaches laitières pour une SAU de 100 ha, principalement axée sur la production laitière. «Ce projet est un souhait personnel. J’ai repris 21 ha en cultures sur l’exploitation. C’est dans le but de commencer à mettre la main à la pâte et d’apporter quelque chose à l’activité familiale». Avec pour projet futur de reprendre l’installation de son père, d’ici quelques années.
Mais AVE 89, c’est avant tout l’emploi partagé. Ce dispositif permet, en tant qu’employeur, de trouver une réponse à des besoins en termes d’emploi à pourvoir, tout en offrant au salarié la possibilité de travailler à temps plein.
Ainsi, le salarié est mis à disposition chez plusieurs adhérents-employeurs mais avec un seul contrat de travail (un seul employeur : AVE 89).
Un fonctionnement que connaît bien Bastien Merlot, de Lainsecq. «Suite à mon BTS ACSE (Analyse et conduite de systèmes d’exploitation), j’ai été embauché à la Cuma Coopensil de Saint-Sauveur-en-Puisaye (il y a cinq ans) qui cherchait au départ principalement un chauffeur pour la partie ensilage, en mi-temps», indique-t-il. «Un an après, la Cuma avait un besoin pour gérer l’administratif, les payes. L’objectif était que la Cuma n’ait plus qu’à gérer uniquement mon travail, mais plus le côté administratif. La Cuma a donc fait appel à AVE 89 pour ces missions».
«Les adhérents d’AVE 89 peuvent faire appel à mes services»
Il y a un an, le contrat de Bastien Merlot a évolué. «Je pouvais travailler avec le matériel de la Cuma, chez tous les exploitants qui en font partie. Mais je n’avais pas le droit de conduire un tracteur qui ne faisait pas parti du parc matériel de la Cuma. Alors mon contrat a évolué et mon nombre d’heures mensuelles a augmenté (de 151 heures à 169 heures, pour 39 heures hebdomadaires) pour que je puisse travailler chez des agriculteurs adhérents à AVE 89, en plus du travail que j’effectue avec», explique-t-il. «Ainsi, d’autres agriculteurs adhérents à AVE 89 peuvent faire appel à mes services par leur billet».
Le jeune homme de 25 ans a également un projet de pré-installation dans la tête. «Je suis né dans le milieu agricole. Mon père était en Gaec à cinq avec sa famille».
Aujourd’hui, le père de Bastien Merlot est en statut individuel, avec 70 vaches laitières pour une SAU de 100 ha, principalement axée sur la production laitière. «Ce projet est un souhait personnel. J’ai repris 21 ha en cultures sur l’exploitation. C’est dans le but de commencer à mettre la main à la pâte et d’apporter quelque chose à l’activité familiale». Avec pour projet futur de reprendre l’installation de son père, d’ici quelques années.