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Productions végétales

Au moins une culture qui promet

Le maïs semences se développe dans le département. Sa récolte s’annonce prometteuse malgré une délicate implantation.
Par Aurélien Genest
Au moins une culture qui promet
Plus de 200 salariés saisonniers sont mobilisés cette année dans le département.
La surface en maïs semences dépasse cette année les 160 hectares en Côte d’Or, soit une fulgurante progression de 60% en seulement un an. Plusieurs exploitants agricoles ont favorablement répondu au projet de développement de Val Union BFC Semences, société basée à Ciel en Saône-et-Loire. Qu’en est-il de cette campagne ? Avec l’excès d’eau du printemps, les conditions d’implantation ont été des plus difficiles, d’autant que la culture doit être semée chaque année en plusieurs passages, en respectant le sexe des plantes. Devant les dégâts occasionnés, les semenciers ont fait le choix de re-semer un certain nombre de parcelles. Cette décision impliquant un certain retard dans le calendrier s’avère particulièrement gagnante aujourd’hui, compte-tenu de l’état actuel plutôt satisfaisant des cultures. «Sauf catastrophe majeure, tout devrait plutôt bien se passer jusqu’à la récolte. La culture pourra être menée à bien grâce à l’irrigation» commente Nicolas Michaud, producteur à Pagny-le-Château. Non sans omettre les difficultés de 2015 (la canicule avait sévi en pleine floraison), le maïs semences reste une culture à forte valeur ajoutée, «elle devrait être l’une des rares productions positives cette année en terme de marges» note l’exploitant côte d’orien, qui précise que les charges de main d’œuvre sont en partie indemnisées par les semenciers. «Le maïs semences permet généralement de dégager une marge une fois et demi supérieure à celle du maïs grain» ajoute Nicolas Michaud. En attendant la récolte prévue durant la deuxième quinzaine de septembre, des opérations culturales importantes viennent de débuter. L’épuration s’est déroulée dans de nombreuses parcelles la semaine dernière. La castration, elle, vient tout juste de débuter. La quasi-totalité des agriculteurs côte d’oriens concernés (19 sur 20) ont fait appel au groupement d’employeurs Agri Ressources 21 pour recruter leurs salariés saisonniers, répondant au nombre de 200 cette année dans le département.