Irancy
Au fil du temps et des générations
Héritiers d’une histoire familiale et d’un nom ancrés depuis la nuit des temps au village d’Irancy, Léon, Serge et Jean-Baptiste Bienvenu conjuguent aujourd’hui la passion de la vigne et du vin à tous les temps : passé, présent et futur…
Leur patronyme claque à l’entrée du village comme oriflamme au vent. Quel plus beau nom pour accueillir le visiteur de passage, que celui de… Bienvenu ! Plus de 4 siècles que la famille est installée au cœur de cet amphithéâtre naturel dédié à la vigne et au vin qu’est Irancy. Léon, le grand-père, son fils Serge et Baptiste, le petit-fils, sont les héritiers de la dynastie et perpétuent aujourd’hui une filiation liée au métier de vigneron.
Plus de 80 printemps au compteur et une passion pour l’histoire qui ne s’est jamais démentie pour Léon, le patriarche, fier de revendiquer en riant ses études HEC : «Hautes Etudes Communales… ! Mais si j’avais pas fait vigneron, j’aurais aimé enseigner l’histoire et la géographie». Celui que tout le monde surnomme affectueusement «Lonlon», aura été à l’origine du renouveau du vignoble et a présidé 20 ans durant, le syndicat des vignerons d’Irancy. Obtenant notamment l’appellation Bourgogne Irancy en 1977, suivie deux décennies plus tard, de l’AOC communale. Aujourd’hui retraité, Léon est devenu la figure emblématique du domaine, régalant de sa bonhomie et de sa culture le visiteur venu déguster les trésors du cru, à l’ombre des caves familiales. En profitant pour livrer au passage un petit cours d‘œnologie : « quand on goûte un vin, on ne compte pas en secondes, mais en caudalies… L’unité de mesure pour exprimer la durée d’expression en bouche des arômes du vin… »
Des Prussiens à Irancy !
Aujourd’hui à la tête du domaine,Serge son fils, lui a succédé en 2005. Le début d’investissements importants, pour redonner un second souffle à l’entreprise : «compte tenu des gros investissements réalisés, l’impératif a alors été de commercialiser la production en bouteilles…» Finie l’époque du vrac et des «Gamay teinturiers» qui servaient à renforcer les Passe-tout-grains dans leur élaboration ! Avec une superficie de 20 ha, le domaine Bienvenu produit désormais en moyenne 110 000 bouteilles à l’année, dont 40 % en vente directe auprès de particuliers.
Palotte et Mazelots, les deux climats les plus célèbres d’Irancy, sont depuis longtemps au catalogue. Viendra s’y rajouter prochainement la première cuvée Veaupessiot du domaine. Concoctée avec soin par le cadet de la famille, Baptiste, venu rejoindre son père sur l’exploitation en 2007. Aujourd’hui maître de chai, cet ancien Brossard adepte des nouvelles technologies, a en charge toute la partie vinification, prenant bien soin néanmoins, de marcher dans les pas de ses aînés : «c’est mon grand-père qui m’a tout appris !»
Avis aux éditeurs ! Léon a commencé à écrire l’histoire d’Irancy, de 1860 à nos jours et recherche quelqu’un pour publier ses cahiers d’écoliers où, piochant souvent dans sa mémoire, il retranscrit fidèlement l’âme et le passé du village : «je me souviens de mon arrière grand-mère, morte à 92 ans, qui nous racontait la guerre de 1870, et l’arrivée des Prussiens à Irancy !» Une vie au rythme des guerres : «en 1914, ils lui ont pris son gars ! En 1939, elle a vu partir son petit-fils et il s’en est fallu d’une année pour qu’elle me voit partir en Afrique du Nord…» Des souvenirs teintés parfois de rouge… Comme la robe séculaire des vins d’ici !
Plus de 80 printemps au compteur et une passion pour l’histoire qui ne s’est jamais démentie pour Léon, le patriarche, fier de revendiquer en riant ses études HEC : «Hautes Etudes Communales… ! Mais si j’avais pas fait vigneron, j’aurais aimé enseigner l’histoire et la géographie». Celui que tout le monde surnomme affectueusement «Lonlon», aura été à l’origine du renouveau du vignoble et a présidé 20 ans durant, le syndicat des vignerons d’Irancy. Obtenant notamment l’appellation Bourgogne Irancy en 1977, suivie deux décennies plus tard, de l’AOC communale. Aujourd’hui retraité, Léon est devenu la figure emblématique du domaine, régalant de sa bonhomie et de sa culture le visiteur venu déguster les trésors du cru, à l’ombre des caves familiales. En profitant pour livrer au passage un petit cours d‘œnologie : « quand on goûte un vin, on ne compte pas en secondes, mais en caudalies… L’unité de mesure pour exprimer la durée d’expression en bouche des arômes du vin… »
Des Prussiens à Irancy !
Aujourd’hui à la tête du domaine,Serge son fils, lui a succédé en 2005. Le début d’investissements importants, pour redonner un second souffle à l’entreprise : «compte tenu des gros investissements réalisés, l’impératif a alors été de commercialiser la production en bouteilles…» Finie l’époque du vrac et des «Gamay teinturiers» qui servaient à renforcer les Passe-tout-grains dans leur élaboration ! Avec une superficie de 20 ha, le domaine Bienvenu produit désormais en moyenne 110 000 bouteilles à l’année, dont 40 % en vente directe auprès de particuliers.
Palotte et Mazelots, les deux climats les plus célèbres d’Irancy, sont depuis longtemps au catalogue. Viendra s’y rajouter prochainement la première cuvée Veaupessiot du domaine. Concoctée avec soin par le cadet de la famille, Baptiste, venu rejoindre son père sur l’exploitation en 2007. Aujourd’hui maître de chai, cet ancien Brossard adepte des nouvelles technologies, a en charge toute la partie vinification, prenant bien soin néanmoins, de marcher dans les pas de ses aînés : «c’est mon grand-père qui m’a tout appris !»
Avis aux éditeurs ! Léon a commencé à écrire l’histoire d’Irancy, de 1860 à nos jours et recherche quelqu’un pour publier ses cahiers d’écoliers où, piochant souvent dans sa mémoire, il retranscrit fidèlement l’âme et le passé du village : «je me souviens de mon arrière grand-mère, morte à 92 ans, qui nous racontait la guerre de 1870, et l’arrivée des Prussiens à Irancy !» Une vie au rythme des guerres : «en 1914, ils lui ont pris son gars ! En 1939, elle a vu partir son petit-fils et il s’en est fallu d’une année pour qu’elle me voit partir en Afrique du Nord…» Des souvenirs teintés parfois de rouge… Comme la robe séculaire des vins d’ici !